Suite à la news : DES BLESSURES MORTELLES

Booba et Blue, revenus de mission en victorieux, et balafré pour Booba, découvre avec stupéfaction la nouvelle dans le Times, journal que Bloodpain avait jeté au visage de son apprenti avec un cinglant "Tiens, Mulot !".
Ils sont ainsi amenés à répondre à l'ensemble des questions que la communauté est en droit de se poser, et commencent tout d'abord à planter le décor, en racontant leur investigation du côté du campus d'art.

Booba s'avança sous l'air entendu de Blue et commença le réçit de leur aventure de la veille. Une balafre figurait sur sa joue droite, et semblait le gêner dans sa prise de parole.


"Soeurs, Frères,
Il semble intéressant, avant toute chose, de vous narrer notre mission.
Dame Sellie nous a réuni, Blue et moi, afin de mener à bien une enquête sur le campus d'art. En effet, des évènements inhabituels semblaient s'y dérouler depuis peu. Ainsi, nous nous sommes aventurés dans la communauté humaine afin d'enquêter.
Difficilement, nous avons appris que des personnes étaient enlevées et ne réapparaissaient pas, enfin presque... Car un homme était revenu, mais à cause de son mutisme, il n'a été d'aucun secours.
Finalement, et grâce à Blue, je dois bien l'avouer, nous avons trouvé une piste menant droit au laboratoire de biologie d'un certain Docteur Flitzerblood. Dans les entrailles de ce bâtiment, nous avons dû combattre des "clones" humains, qui semblaient de part leur musculature et leur nervosité, dopés à l'aide de je ne sais quelle hormone. Nous avons aussi affronté une forme immatérielle mais très puissante psychiquement. Je garde une amère marque de cette rencontre"

Booba, tourna la tête vers Blue, qui le regarda d'un air approbateur, de pitié ou de compassion, en tout cas très difficilement discernable.

"Pourtant la source du ver n'était cette immondise, cette créature du mal.
La source primaire du ver résidait en un homme, que nous découvrîmes un étage au dessus de nos précédentes altercations, un couteau à la main. Celui-ci semblait vouloir sacrifier une jeune fille sur un autel, l'innocente dont le visage apparait sur ce torchon. Une fois mis hors d'état de nuire, nous inspectâmes cette pièce sacrificielle.
De nombreuses jeunes femmes blondes, caractéristiques rassemblant notre demoiselle et ces dernières, gisaient, immergées dans des tubes disposés en cercle autour de la table. Nous avons récupéré le poignard bien sûr, mais aussi une bague et, la gamine dans les bras, nous nous extirpâmes du bâtiment.
L'enfant était un peu amoché, mais rien ne mettant sa vie en danger : ses yeux et sa bouche étaient cousues, rituel que semblait pratiquer notre homme. Nous décidâmes tout de même de la confier à la médecine humaine. A la suite de notre appel, une ambulance vint donc la chercher.
Là s'arrêtait notre mission."

Sous cette attaque plus que violente, Booba ne tergiversa pas le moins du monde : il attendait ce genre de réaction de la part de ses soit-disant "frères" et "soeurs".


"Blue n'a aucunement touché à la jeune fille. L'humaine était sauve lors de son départ avec l'ambulance. Les incidents décrits dans cette satire de la vérité, dit-il en levant le journal au dessus de sa tête, ne sont pas du ressort ni de Blue ni de moi même.
Et si vous ne me croyez pas, si vous ne me faîtes pas confiance sur le rapport de notre mission, j'accepte de porter entièrement la responsabilité des accusations que vous semblez prononcer contre ma partenaire ponctuelle."

(Quelques secondes de silence)

"Cette affaire semble prendre des proportions inattendues, et quelque chose ou quelqu'un nous veut du mal. Blue et moi, avons contrecarré ses plans et aujourd'hui, il essaie de nous empêcher de mener à bien notre éternelle quête, à nous tous, chères soeurs, chers frères,..."