Opéra-Rock
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Opéra-Rock
Kronos Mer 20 Jan - 10:43
Opera-Rock à Davos
Une foule bigarrée se tenait devant les portes du théâtre de Davos pour l’instant fermées. Deux pauvres miliciens empêchaient les gens pour l’instant d’entrer ou de tambouriner comme des déments dessus.
Au bout d’un quart d’heure, les portes s’ouvrirent. Un petit chauve avec une bonne bedaine mais vêtu de manière criarde fit son apparition. Un tonnerre d’acclamations s’éleva de la foule, tandis que certains plus hystériques que d’autres tentaient de forcer le passage.
Des miliciens arrivèrent en renfort et calmèrent la foule. Le petit gros monta sur une caisse.
« Messieurs, dames ! Calmez-vous ! Les auditions vont s’ouvrir. Je vous demande simplement un peu de calme. Vous allez vous mettre en rang et on vous donnera un numéro de passage. »
Il redescendit de sa caisse et rentra à l’intérieur du théâtre. Puis, les miliciens laissèrent passer un à un les artistes.
Tarrick était à moitié endormi sur son fauteuil. Syrio lui avait demandé de participer au jury pour les auditions d’un opéra. Et dès qu’il avait dit oui, il avait su qu’il allait le regretter. Et ça n’avait pas loupé.
Le premier type à passer était une lopette efféminée qui avait déclamé des vers niaiseux sur un ton de fausset qu’on égorge dans une arrière cour. Tarrick avait été à deux doigts de sauter sur la scène et d’achever ce massacre à coups de poing.
Mais il avait tenu bon, observant ses camarades de souffrance, eux aussi réquisitionnés dans le jury. Il avait eu un petit moment de faiblesse lors de la septième audition lorsqu’un duo des gobelins siamois s’était mis à chanter des chansons paillardes à tue-tête et puis à vomir sur la scène.
Mais par la suite, sa patience sera récompensée …
Au bout d’un quart d’heure, les portes s’ouvrirent. Un petit chauve avec une bonne bedaine mais vêtu de manière criarde fit son apparition. Un tonnerre d’acclamations s’éleva de la foule, tandis que certains plus hystériques que d’autres tentaient de forcer le passage.
Des miliciens arrivèrent en renfort et calmèrent la foule. Le petit gros monta sur une caisse.
« Messieurs, dames ! Calmez-vous ! Les auditions vont s’ouvrir. Je vous demande simplement un peu de calme. Vous allez vous mettre en rang et on vous donnera un numéro de passage. »
Il redescendit de sa caisse et rentra à l’intérieur du théâtre. Puis, les miliciens laissèrent passer un à un les artistes.
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Tarrick était à moitié endormi sur son fauteuil. Syrio lui avait demandé de participer au jury pour les auditions d’un opéra. Et dès qu’il avait dit oui, il avait su qu’il allait le regretter. Et ça n’avait pas loupé.
Le premier type à passer était une lopette efféminée qui avait déclamé des vers niaiseux sur un ton de fausset qu’on égorge dans une arrière cour. Tarrick avait été à deux doigts de sauter sur la scène et d’achever ce massacre à coups de poing.
Mais il avait tenu bon, observant ses camarades de souffrance, eux aussi réquisitionnés dans le jury. Il avait eu un petit moment de faiblesse lors de la septième audition lorsqu’un duo des gobelins siamois s’était mis à chanter des chansons paillardes à tue-tête et puis à vomir sur la scène.
Mais par la suite, sa patience sera récompensée …
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Kronos- Monsieur "le Dévoreur"
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Re: Opéra-Rock
Kronos Mer 20 Jan - 10:46
La jeune femme qui s'avançait devant le jury, faisait visiblement un effort pour garder un port majestueux et seuls les fins psychologues parmi les juges notèrent le mélange d'appréhension et de nervosité qui tournoyaient au sein de la compositrice.
Derrière elle, la scène restait plongée dans le noir complet. Seule une poursuite accompagnait le cheminement de la jeune femme, qui s'acheva au bord de la scène.
« Nobles gentilshommes et gentes dames, permettez-moi de vous présenter Le Rêve d'un Monde Perdu. Cet opéra vous contera l'épopée épique d'un monde qui fut et plus jamais ne sera. La folie, l'amour, le désespoir, les rêves, la jalousie de cette époque vous seront présentés et vous pourrez juger non pas de la performance mais de la vertu et de la volonté de chacun des protagonistes. »
A ces mots, la lumière se fit, révélant l'orchestre et les chœurs. Et la jeune narratrice fit disparaitre, en un mouvement élégant et plein de panache, la capeline noire qui la couvrait jusque-là. Elle était vêtue d'une longue robe blanche immaculée et portait un bandeau d'or et d'argent sur le front.
« Je suis l'observateur, l'œil qui voit et la voix de l'histoire. J'ai vu... J'ai vu le destin des hommes s'entremêler à celui des entités anciennes et omnipotentes. Je vais maintenant vous raconter leurs histoires. »
Derrière elle, la scène restait plongée dans le noir complet. Seule une poursuite accompagnait le cheminement de la jeune femme, qui s'acheva au bord de la scène.
« Nobles gentilshommes et gentes dames, permettez-moi de vous présenter Le Rêve d'un Monde Perdu. Cet opéra vous contera l'épopée épique d'un monde qui fut et plus jamais ne sera. La folie, l'amour, le désespoir, les rêves, la jalousie de cette époque vous seront présentés et vous pourrez juger non pas de la performance mais de la vertu et de la volonté de chacun des protagonistes. »
A ces mots, la lumière se fit, révélant l'orchestre et les chœurs. Et la jeune narratrice fit disparaitre, en un mouvement élégant et plein de panache, la capeline noire qui la couvrait jusque-là. Elle était vêtue d'une longue robe blanche immaculée et portait un bandeau d'or et d'argent sur le front.
« Je suis l'observateur, l'œil qui voit et la voix de l'histoire. J'ai vu... J'ai vu le destin des hommes s'entremêler à celui des entités anciennes et omnipotentes. Je vais maintenant vous raconter leurs histoires. »
Kronos- Monsieur "le Dévoreur"
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Re: Opéra-Rock
Kronos Mer 20 Jan - 10:52
Acte I : Naissance d'un Rêve
« Lorsque les faibles mortels marchèrent sur le monde, ils y découvrirent un goût de paradis. »
L'orchestre jusque-là silencieux entame une musique relaxante et légère. Les acteurs costumés subjuguent par leur jeu. La lumière colorisée grâce à un système de filtre, ajoute à l'ambiance et favorise l'immersion. On se prend à découvrir avec les acteurs la beauté émeraude de chaque forêt et la majesté des montagnes. La douceur des rivières et l'infini des plaines se présentent aux spectateurs. Les chœurs interagissent avec les acteurs incarnant leurs prophètes, leurs guides, tels les peuples cherchant un territoire qu'ils pourraient appeler leur maison.
Se succèdent les décisions, les nains enthousiastes s'installent dans les montagnes. Les elfes se sentent chez eux au sein des forêts primordiales. Les orcs gris rejoignent les nains car ils apprécient la dureté de la vie montagneuse. Les ingénieux humains choisissent leurs territoires non pas en fonction de leurs goûts mais de la praticabilité de ceux-ci. Ils s'installent proche des sources d'eau et de nourriture. Une multitude de peuples est entrevue, certains connus d'autre inconnus ou oubliés.
Les différents peuples interagissent entre eux au son de la musique et des chœurs. Chaque sonorité se succède pour illustrer les interactions. A leur tour les peuples apportent leur savoir-faire et échangent leur culture avec leurs voisins, trop jeunes et innocents pour qu'un conflit éclate. La magie d'une période utopique transparait au travers de la musique dont chaque note entre en résonance avec la précédente.
Sur une dernière mélodie le noir se fond avec le silence et seule la narratrice apparait devant les juges. Son costume s'orne désormais de voiles argentés vaporeux cachant à peine la pureté du blanc.
Kronos- Monsieur "le Dévoreur"
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Re: Opéra-Rock
Butcher Mer 20 Jan - 11:02
Hrp : texte à mettre avant l'apparition de la jeune femme hein !! 
Syrio et sa femme était encadré par les deux jumelles elfes. Le jeune homme restait de bonne humeur face au candidats. Après tout le monde avait le droit à sa chance. Syrio et Sarah s'échangeaient souvent des regards complices assez discrets. Ils semblaient porter une attention toutes particulière à certains membres du jury. En tout cas, ils restèrent courtois en toute circonstance, même si leurs tympans avaient pris chère.
Alia de son côté était dans le même cas que Tarrick. A une différence près, elle était plutôt du genre à vouloir brûler tous ces artistes du dimanche qui lui font perdre son temps si précieux. Syrio lui avait dit qu'elle devait s'intéresser à d'autre chose que la pyrotechnie si elle voulait avoir une chance avec une certaine personne. Elle avait donc accepté de faire partie du jury pour se sensibiliser à la musique.
Pour le moment, elle n'avait rien entendu de potable et elle avait envie de reduire cette endroit en un petit tas de braise fumantes. Puis d'aller mettre des baffes à Monsieur le gouverneur.
Syrio et Sarah, n'avait pas encore trouvé ce qu'ils recherchaient. Ils espéraient que les suivants fassent mieux. Ils fallaient qu'ils trouvent la "perle rare".
Alia de son côté était dans le même cas que Tarrick. A une différence près, elle était plutôt du genre à vouloir brûler tous ces artistes du dimanche qui lui font perdre son temps si précieux. Syrio lui avait dit qu'elle devait s'intéresser à d'autre chose que la pyrotechnie si elle voulait avoir une chance avec une certaine personne. Elle avait donc accepté de faire partie du jury pour se sensibiliser à la musique.
Pour le moment, elle n'avait rien entendu de potable et elle avait envie de reduire cette endroit en un petit tas de braise fumantes. Puis d'aller mettre des baffes à Monsieur le gouverneur.
Syrio et Sarah, n'avait pas encore trouvé ce qu'ils recherchaient. Ils espéraient que les suivants fassent mieux. Ils fallaient qu'ils trouvent la "perle rare".
Butcher- Ange
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Re: Opéra-Rock
Butcher Mer 20 Jan - 11:12
Le jeune couple était subjugué par la beauté de l'interprétation de la jeune femme. Elle semblait être la personne idéal pour ce job. Celle dont ils avaient besoin pour leur projet.
Pendant l'interprétation de la jeune femme, ils se tournèrent vers Alia, les jumelles, Miralas et Tarrick pour observer discrètement leurs réactions ...
Syrio faisait confiance aux dons de psychologue de sa douce Sarah.
Pendant l'interprétation de la jeune femme, ils se tournèrent vers Alia, les jumelles, Miralas et Tarrick pour observer discrètement leurs réactions ...
Syrio faisait confiance aux dons de psychologue de sa douce Sarah.
Butcher- Ange
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Re: Opéra-Rock
Kronos Mer 20 Jan - 13:49
Tarrick émergea de la somnolence dans laquelle il se complaisait depuis deux candidats. Un observateur aurait pu supposer que notre redoutable moine d’Enki était entré dans une transe méditative mais il n’en était rien.
Mais là quelque chose avait changé. Déjà, une jeune femme se tenait sur la scène. Ça changeait du précédent candidat, un vieux barbeau défraîchi qui semblait avoir dormi dans ses vêtements passablement usés.
Son intérêt, loin d’être lubrique comme certains ici semblent le croire, avait été éveillé par l’apparition de la jeune femme et il semblait tomber sous son charme. Il faut dire qu’elle savait si prendre : acteurs déguisés, musique, contretemps, décors et jeux de lumière.
Et même Tarrick n’y entendait rien à l’art et encore moins à l’opéra (qu’il considérait comme une occupation de mous du genou), il passait un bon moment à regarder le spectacle et attendait avec impatience la suite ….
Mais là quelque chose avait changé. Déjà, une jeune femme se tenait sur la scène. Ça changeait du précédent candidat, un vieux barbeau défraîchi qui semblait avoir dormi dans ses vêtements passablement usés.
Son intérêt, loin d’être lubrique comme certains ici semblent le croire, avait été éveillé par l’apparition de la jeune femme et il semblait tomber sous son charme. Il faut dire qu’elle savait si prendre : acteurs déguisés, musique, contretemps, décors et jeux de lumière.
Et même Tarrick n’y entendait rien à l’art et encore moins à l’opéra (qu’il considérait comme une occupation de mous du genou), il passait un bon moment à regarder le spectacle et attendait avec impatience la suite ….
Kronos- Monsieur "le Dévoreur"
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Re: Opéra-Rock
Butcher Mer 20 Jan - 13:54
Sarah regarda Syrio et lui fit un clin d'oeil entendu ... Notre jeune couple attendait également la suite en continuant de scruter la réaction des membres du jury.
Alia de son côté se laissait entraîner par le spectacle. Elle appréciait la musique et oublia vite les agressions des tympans qu'elle avait subi jusqu'à maintenant. Elle comprenait aussi ce que Syrio voulait lui montrer. Ce genre de spectacle était aussi susceptible de plaire à cette fameuse personne.
Alia de son côté se laissait entraîner par le spectacle. Elle appréciait la musique et oublia vite les agressions des tympans qu'elle avait subi jusqu'à maintenant. Elle comprenait aussi ce que Syrio voulait lui montrer. Ce genre de spectacle était aussi susceptible de plaire à cette fameuse personne.
Butcher- Ange
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Re: Opéra-Rock
Kronos Mer 20 Jan - 16:31
Acte II : L'Ascension
«Mais une telle perfection ne saurait durer, la nature de la vie pousse enfin chaque être vivant à avancé et à améliorer sa condition. Les grands sentiments et l'envie de progrès sont une chose vitale pour chaque peuple. Mais à l'image de leur imperfection, les mortels ne peuvent atteindre leurs rêves sans briser ceux de leurs voisins. Ainsi va la vie.»
La lumière emplie à nouveau la scène. Deux personnages se font face, l’un bien que charismatique et habillé de manière remarquable, n’est qu’une faible opposition à son vis-à-vis. En effet le costume du second personnage est coupé de façon évoquer une aura flamboyante de flamme et il se dégage de lui une majesté extraordinaire.
« Je suis le Feu Vivant et réjouis-toi mortel car je viens apporter la lumière à ton peuple. » Déclama le personnage flamboyant.
« Je m’incline devant toi, Ô divin guide, parle et nous t’obéirons. » Les chœurs chantent en échos leur peur et leur respect pour leur nouveau dirigeant.
« C’est ainsi que l’ascension des mortels vers leur apogée commença. Chaque peuple étant approché ou se choisissant un guide d’ascendance céleste. »
Se succèdent à eux un couple d’acteurs similaires, l’un revêtu d’une peau de loup blanc et de grandes griffes. L’autre d’apparence frustre et solitaire porte la marque du voyage et de l’expérience.
« Étranger, tu es un intrus sur mon territoire. Incline-toi devant le Cœur des Meutes, Seigneur des Sombres Forêts, Premier Chasseur, et Croc Suprême du peuple loup ! Et tu auras la vie sauve ! »
Les chœurs émettent alors un grondement renforcé par les roulements de tonnerre des percutions.
« Je ne m’incline devant personne ! » Répondit le voyageur.
Un affrontement s’en suit, il est bref et mortel. Le Roi Loup est terrassé par l’étranger, alors qu’il se jetait sur lui en un mouvement bestial.
« Nous-nous inclinons devant notre nouveau Seigneur. Hurlons son nom à la Lune, que toutes les proies craignent le Seigneur Loup !»
Les chœurs achèvent leur chant dans un long hurlement qui finit par se fondre dans l’obscurité.
Nouvelle scène, deux peuples s’affrontent, les costumes évoquent nains et géants. Les joutes semblent plus amicales que violentes, jeux virils entre deux peuples en apparence opposés mais proches par l’esprit.
Un acteur titanesque apparait alors, la musique se fait alors exubérante et rythmée :
« Aha ! Voila des occupations saines comme je les aime, rien ne vaut une bonne bagarre pour se défouler. Venez à plusieurs, allez n’ayez pas peur ! »
S’en suit une mêlée générale où le dernier arrivé met facilement à terre ses adversaires. Une fois tous les mortels rossés, on lui apporte de la bière et des mets gargantuesques. Il se sert de la bière pour réveiller ses futurs compagnons de boisson.
Le banquet bat son plein, jusqu’au moment où un géant manifestement ivre arrache l’arceau d’un tonneau et le place sur la tête du nouveau venu.
« Je dois avoir l’air d’un fameux Roi avec cette couronne sur la tête ! » Les chœurs et les acteurs éclatent de rire, qui fait écho avec le coffre du « Roi » saoul.»
Une coupure entraine une nouvelle scène. Une très belle femme tourne le dos à plusieurs humains.
« Nous vous prions, Ô noble Maitresse des Arcanes, enseignez-nous le secret de votre art. Qu’à votre image, nous puissions modeler les montagnes, illuminer la nuit, réchauffer l’hiver et conjurer l’adversité qui nous afflige ! »
La musique accompagnant le représentant humain se fait épique, pour ce calmer jusqu’à devenir inexistante lorsque la Maitresse des Arcanes prends la parole.
« Jamais vous ne serez capables de comprendre et maitriser le plus simple de mes secrets. Je ne peux vous apprendre à voir ! »
« Mais nous sommes sans défense face aux autres peuples, si les géants décidaient de nous piétiner nous ne pourrions même pas courir assez vite pour leur échapper. Nous avons besoin de votre Art pour nous défendre. »
« Vous pouvez tenter d’acquérir une parcelle de mon savoir, peut-être disposez-vous de ressources cachées. Observez et apprenez ! »
La musique devient tonitruante alors que la Maitresse des Arcanes fait jaillir une ville de la terre en quelques mouvements de mains. Les humains reproduisirent à l’identique ce qu’avait fait la femme. La musique perdit son caractère tonitruant, ponctuant les premiers pas des hommes dans le monde la magie par des notes incertaines et exploratrices.
Les scènes se succèdent mettant en place divers personnages comme la Reine des Araignées, le Seigneur Sifflant. Tantôt guide tantôt tyran, les êtres célestes finirent par prendre la tête des derniers peuples de mortels. Édifiant cités et nations, ils menèrent leurs sujets dans une évolution rapide qui ne pouvait qu’aboutir sur des guerres et des affrontements.
Kronos- Monsieur "le Dévoreur"
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Re: Opéra-Rock
Kronos Jeu 21 Jan - 7:54
Acte III Prélude à la Chute
Dans le silence réapparais la conteuse dont la tenue s’orne d’une écharpe de soie noire.
« Dans l’ombre de la réussite, se retrouvait la marque de l’échec, certains peuples ne pouvaient répondre aux attentes de leur guide ou se faisaient submerger par plus forts ou plus malins qu’eux. Chaque échec entrainant la perte d’un peuple et d’une culture et déclenchant un cercle d’animosité parmi les êtres céleste. »
Une lumière bleue se projette sur la scène. Elle éclaire juste assez pour dessiner les silhouettes des acteurs. Une vingtaine d’entre eux reconnaissables uniquement à la coupe de leur costume forment un cercle.
« La situation n’a que trop duré, il est intolérable que les mortels soient guidés par les premiers-nés. Il est de notre devoir que de leur montrer la juste voie. » Déclama un être athlétique portant épée et lourde armure.
« Mon frère Bell parle avec justesse. Nous devons leurs montrer qui sont les vrais guides. Et les premiers-nés ne se laisseront pas faire. » Ajouta un homme à la musculature imposante et tenant dans chaque main une arme imposante.
« Nous sommes pas obligés de tous les inscrire dans le livre, ils n’ont pas produit que des mauvaises choses. » Objecta une petite silhouette trapue portant un grand livre.
« Ne t’en fais pas mon frère, nous saurons rester justes et équitables. » Dit une silhouette au port majestueux doté de deux ailes d’anges, en pausant sa main sur la silhouette trapue.
« Notre colère sera sévère mais juste ! » Renchérit le personnage en lourde armure en levant haut son épée.
« En parlant de colère ne craignez-vous pas celle de notre père ? » Questionna un personnage dont le costume fait de bandes de tissu faisait penser à un tourbillon d’air continu.
« Ne t’en fais pas Seigneur du Vent, notre père nous a donné la vie pour que nous administrions le monde. Si les premiers-nés sont raisonnables et nous écoutent tout se passera bien… » Répondit une femme dont la silhouette laisserait rêveur tout mâle normalement constitué. Elle s’approcha du Seigneur du Vent et lui glissa langoureusement à l’oreille : « Et tu peux bien faire cela pour moi mon frère, sans toi nous ne pourrions pas y arriver…Je ne pourrais pas y arriver ». Elle se lova autour du Seigneur du Vent.
« Ridicule ! » Lança un personnage doté de grandes cornes et qui derrière lui dansent des flammes.
« Je ne participerais pas à cette mascarade, je réglerais mes problèmes par moi-même et rappellerai mes premiers nés à moi. Eux se souviennent de la discipline que je leur ai inculquée. »
Sur ces mots, il se détourne du cercle et quitte la scène.
« Bon je peux pas dire que je le regrette, je ne l’ai jamais aimé… » Commenta le personnage en lourde armure. « Alors mes frères et mes sœurs sommes-nous tous d’accord ? »
« Tant que nous limiterons les destructions et morts inutiles, nous sommes d’accord, mon frère. » Objecta une silhouette féminine drapée et à la voie harmonieuse.
Les ténèbres recouvrent la scène et avec elle la narratrice dont le costume s’orne maintenant d’une cape argentée.
« C’est ainsi que sous couvert des meilleures intentions, allez se déchainer les conflits et les passions les plus violentes que le monde connaitrait. »
Un jeune homme armé d’une épée et guidant une petite fille par la main, est poursuivi par des orques. Il est rapidement encerclé, la musique se fait inquiétante comme un prélude à une mort annoncée. Le jeune homme se prépare à la mort et dit à la petite fille.
« Lorsqu’ils se jetterons sur nous, je taillerais un chemin. Cours aussi vite que tu peux, je les retiendrais et te rejoindrais après. »
Les orques se jettent sur les deux humains et se stoppent soudain sur un bref vacarme de percussions. Résonnent alors des trompettes et une silhouette vêtue d’une lourde armure se dessine.
« Aris, j’ai été témoin de ton courage et de ta bravoure. Reçois la juste récompense à tes vertus. Je te fais Premier Chevalier de Bell. Tu porteras la loi de chevalerie à tes frère et châtiera les monstres et les aberrations qui menacent les faibles. »
Terrassés par un choc invisible, les orques tombent rapidement sous les coups d’Aris. Maintenant Ser Aris.
La musique s’interrompt et une autre scène prend place.
Un groupe d’elfes fait face à la silhouette la plus féminine qui soit.
« Arrière Démone ! Notre reine nous a averti de ta venue nous ne serons pas floués par ton apparence ! Notre Déesse nous protège ! » Lança le chef des elfes sur la défensive.
« Ah… C’est donc cela, elle vous a caché ma véritable apparence. Je vais vous ouvrir les yeux… » Elle fit un geste ponctué d’une sarabande de percussions comme des coups de tonnerres. Puis tout redevint normal « Alors soldat, as-tu toujours envie de m’occire, maintenant que tu as vu mon vrai visage ? »
Les elfes lâchent leurs armes et s’approchent de la femme avec une révérence extraordinaire. Ils vont jusqu'à lui baiser les mains et les pieds.
« Bien. Maintenant occupons-nous, de cette reine… » Ajouta la silhouette divine.
« Tout ce que vous voulez, Ô sublime, parmi les sublimes ! » Répondirent en chœur les soldats.
Kronos- Monsieur "le Dévoreur"
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Re: Opéra-Rock
Butcher Ven 22 Jan - 10:51
Que ce soit Sarah, Alia ou Syrio, ils étaient tous fascinés par le spectacle qui s'offrait à leurs yeux.
Le jeune homme posa sa main sur celle de sa douce en regardant les acteurs qui interprétaient cet opéra avec un très grand talent. Le spectacle lui redonna un peu de confiance. Confiance dans son idée complètement folle. Sauf que pour le moment, il n'avait pas mieux à proposer.
La compositrice semblait être la personne qu'il recherchait. En tout cas, elle l'intriguait et il aurait sûrement quelques questions à lui poser à la fin de sa prestation.
Il glissa quelques mots à l'oreille de sa femme. Cette dernière semblait être d'accord avec lui.
La belle brune se rapprocha de lui et posa la tête sur son épaule pour profiter avec lui du spectacle.
Alia de son côté vibrait et ressentait toutes les émotions transmises par la musique. Parfois, elle était triste et à deux doigts de pleurer. D'autres fois, elle était à deux doigts d'exploser, de cracher une gerbe de flamme tel une dragonne en furie. En tout cas, elle ne regrettait plus d'être venu.
Le jeune homme posa sa main sur celle de sa douce en regardant les acteurs qui interprétaient cet opéra avec un très grand talent. Le spectacle lui redonna un peu de confiance. Confiance dans son idée complètement folle. Sauf que pour le moment, il n'avait pas mieux à proposer.
La compositrice semblait être la personne qu'il recherchait. En tout cas, elle l'intriguait et il aurait sûrement quelques questions à lui poser à la fin de sa prestation.
Il glissa quelques mots à l'oreille de sa femme. Cette dernière semblait être d'accord avec lui.
La belle brune se rapprocha de lui et posa la tête sur son épaule pour profiter avec lui du spectacle.
Alia de son côté vibrait et ressentait toutes les émotions transmises par la musique. Parfois, elle était triste et à deux doigts de pleurer. D'autres fois, elle était à deux doigts d'exploser, de cracher une gerbe de flamme tel une dragonne en furie. En tout cas, elle ne regrettait plus d'être venu.
Butcher- Ange
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Re: Opéra-Rock
Kronos Ven 22 Jan - 11:10
Acte IV : Antagonisme Céleste
Le costume de la narratrice s’était à nouveau enrichi, l’anthracite avait remplacé l’argent et dissimulait au regard une bonne partie de la robe blanche.
« Et c’est ainsi que les pères des premiers nés choisirent de combattre leurs propres créations avec pour enjeux les destins des mortels. Chacun disposait de ses propres méthodes pour ramener dans le rang les enfants prodigues. »
Deux femmes se font face à face, l’une dont le costume de soie bleue donne l’impression d’onduler comme l’eau est coiffée d’un diadème de corail. L’autre vêtue d’une armure d’argent légère et dont le masque dissimule le haut du visage, tient dans ses mains un long bâton qui ressemble à si méprendre à une très grande clef.
« Écarte-toi Gardienne des Portes ! La maitresse des Vagues n’a que faire de tes injonctions. Nous ne sommes pas intimidés par ton verbe ! » Lança la femme onde.
« Qu’il en soit ainsi, si mes paroles ne sont pas suffisantes pour te faire renoncer à ta folle emprise sur le peuple des mers alors j’agirais. »
En mouvement gracieux la Gardienne des Portes transperça la Maitresse des Vagues de son étrange lance. Celle-ci surprise glapit et se recroquevilla sur elle-même.
« Que m’as-tu fait traitresse ?! Je me décompose ! »
« Je t’ouvre la porte vers ton monde idéal, une étendu d’eau infinie, aux profondeurs sans fin. Tu auras tout le temps de l’explorer en compagnie de ta solitude… » Répondit-elle en lui tournant le dos.
« Nonnnnn ! » D’une main implorante, la Reine de Corail essaya de se raccrocher à n’importe quoi pour éviter son funeste destin. Peine perdue la Gardienne des Portes resta imperturbable avant de disparaitre elle aussi.
La musique se transforme en longs chuintements lancinants. Alors que l’on observe le peuple Loup fuir devant les assauts glacials du Seigneurs des Vents.
« Nous sommes le vent glacial du Nord, fuyez mortels devant le froid de votre trépas. » Annonce l’impitoyable traqueur.
Un homme et femme s’avance sans peur au devant du souffle divin. Tout deux porte une couronne, l’homme prend la parole avec l’assurance consommée du Seigneur Loup.
« Vortess ! Pourquoi tourmentes-tu ainsi mon peuple ! Quel mal avons-nous fait ? Convoites-tu notre territoire et ses proies ? »
« Tu te trompes enfant ! Ce n’est en aucun cas ton peuple ! Il appartient aux Dieux, tout comme toi ! Renonce à ta couronne et incline toi et tout sera oublié. »
« Je ne m’incline devant personne pas même toi ! » Répondit Loup. La musique s’interrompt attendant la réponse du Seigneur des Vents.
« L’âge t’as rendu arrogant, tu as oublié qu’éveiller mon courroux est comme souffrir mille tempêtes ! »
A ces mots, la musique devient tonnerre et la lumière éclair et les événements se succèdent à un rythme effréné. Des mains de Vortess jaillissent une multitude d’éclairs qui se dirigent droit sur le Seigneur Loup. D’un bond la Reine Louve se jeta entre son époux et le Dieu des Vents.
« Attention ! » cria-t-elle, repoussant le Seigneur Loup hors de portée des éclairs. La musique se fit l’écho des milles tonnerres qui la frappèrent alors. Elle tomba à terre en gémissant et les chœurs entamèrent un ululement funèbre.
Le Seigneur Loup, la saisissant dans ces bras, versa une unique larme, qui se transforma en bijou de glace sur sa peau. Il la serra une dernière fois avant de se relever et de faire face à son destin.
« Bien, je vois que tu t’es résigné, ne t’inquiète pas tu la rejoindras bien vite. » Vortess leva ses bras chargés d’éclairs et de tonnerres.
Loup s’élança alors comme une flèche alors que les tempêtes se formaient au-dessus du dieu des vents.
« Inutile tu ne peux trancher le vent petit louveteau ! » ricana Vortess, mais son expression changea du tout au tout lorsque Loup asséna les premiers coups de griffes.
« Mes griffes fendent le brouillard et déchirent l’écume, tu aurais du nous laisser en paix !
Maintenant, je vais t’arracher le cœur et ainsi nous serons quittes ! » Ajouta-il en arrachant une gemme azure du corps de Vortess.
« Je passerai le bonjour à ta Reine, maudit ! » assena le dieu du Vent dans un râle agonisant.
« Non…Elle ne va pas en enfer, elle… » Voyant son ennemi terrassé le Seigneur Loup clôt la scène en un hurlement emplit de Rage et de Tristesse.
Kronos- Monsieur "le Dévoreur"
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Re: Opéra-Rock
Kronos Lun 25 Jan - 11:22
Se succède à la scène un acteur habillé de robe noire et dont le visage est dissimulé par un capuchon. Il est placé sur un promontoire et fait face à une foule d’indigent.
« Femmes et hommes des faubourgs entendez la Sainte Parole de Bell, le protecteur des faibles. Depuis combien de temps les mages à la solde de la Reine Sorcière vous oppressent-ils ? Ils vous exploitent, vous taxent et en retour où sont-ils lorsque vous avez faim ? Où est leur magie lorsque vos enfants tombent malades ? »
« C’est vrai ça ! Eul dernière foué, sonce les Chevaliers qu’on défendu nos gars cont’les Trolls ! » Acquiesce un badaud.
« Paraitrait même que sonce les mages qu’auraient créé les Trolls avec leurs diableries ! » Renchérit un autre.
« Combien de temps allez vous vous laissez écraser par ses sorciers rongés par la corruption de la magie ! Leur Reine Sorcière et eux, vous mèneront droit en enfer si vous ne vous soulevez pas ! » Scande l’inquisiteur.
La foule acquiesce et se munit d’arme rudimentaires, et commence à marcher vers son destin. En chemin, elle est rejointe par un corps de chevaliers rutilants, on reconnait à sa tête Ser Arys le premier Chevalier de Bell. Derrière la cohorte se trouve un groupe d’hommes encapuchonnés de noir, suivant les autres comme des corbeaux à l’affut d’une bataille.
La musique rythmée et militaire lors de la marche des troupes, se fait plus chaotique lorsque les premiers maléfices frappent indistinctement chevaliers et paysans, les hommes tombent par dizaine dans un fracas effroyable. Les inquisiteurs entament un chant funeste et lugubre qui semble faire diminuer les décharges arcaniques. Les chevaliers entament leur charge et massacrent les mages impuissants contre la protection divine qui fait rayonner leurs armures.
Traçant un long sillon de mort et de dévastation et finissent par être repoussés par un mur invisible, alors que se présente devant eux la Maitresse de la Magie.
« Misérables ! Vous ne pensez tout de même pas que vos miracles seront de taille à me vaincre ! » Crache la maitresse de la magie.
« Notre cause est juste et Bell nous soutient ! Il n’y aucun obstacle que nous ne puissions franchir ! Hardi chevaliers ! Libérons ces gens du joug de la sorcière impie ! » Lance Ser Aris plus flamboyant que jamais.
« Imbéciles vous ne pouvez m’atteindre ! Mais moi je le peux ! » Clama la femme en commençant à tracer des symboles cabalistiques dans les airs. Les percussions se lancent dans un grondement précurseur du cataclysme à venir.
Pendant ce temps un des inquisiteurs se retourne face aux autres et annonce d’une voix grave : « Vous savez ce qu’il vous reste à faire mes frères ? »
« Oui mon frère, nous sommes prêts et comptons sur toi pour mener la mission à bien » Répondit l’un d’entre eux. A ses mots ils se tournent vers le ciel et scandent :
« Bell, Seigneur de la Chevalerie ! Nous t’implorons de prendre nos vies afin de protéger nos frères chevaliers et de défaire les maléfices qui les menacent ! » Puis un à un ils s’effondrent.
« Allons-y chevaliers ! Sus à la Sorcière ! » Lance alors Aris.
« Ce n’est pas possible ! Tu n’as pas se pouvoir ! Tu m’entends Bell ? Tu ne peux défaire ce que j’ai fait ! Je suis l’autorité suprême de la Magie, même le dieu du savoir s’incline devant moi ! » Lance la Maitresse de la Magie.
Une voix sourde et puissante se fait entendre :
« Mais je le sais bien…C’est pour cela que ce n’est pas moi qui t’affronte mais eux. Les mortels sont plein de ressources tu aurais du t’en rendre compte ! »
La sorcière semblait figée dans son incantation, seule une grimace de rage parcours son visage alors que la lance de Bell se fiche dans sa poitrine. Arrachant son costume et révélant en dessous une version fantomatique et éthérée de celui-ci, la Maitresse de la Magie semble chercher frénétiquement quelque chose.
« Tout n’est pas perdu ! Il me faut un corps vite ! » Dit-elle en cherchant sur la scène.
« Tu as perdu sorcière ! Car voici ce qui va devenir ta prison pour l’éternité ! » Lance le dernier inquisiteur en révélant une énorme pierre d’âme couleur rubis. « Tu auras tout le temps de réfléchir à tes erreurs ! »
Des acteurs vêtus de noirs et quasiment invisibles sur le fond de la scène, s’emparent de l’esprit de la Reine Sorcière et l’amènent derrière le rideau alors que celle-ci se débat frénétiquement pour se libérer.
« La volonté de Bell est faite mes frères ! » Scande l’inquisiteur en levant haut la pierre d’âme. La scène s’achève sous les vivat des chevaliers et des paysans.
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« Femmes et hommes des faubourgs entendez la Sainte Parole de Bell, le protecteur des faibles. Depuis combien de temps les mages à la solde de la Reine Sorcière vous oppressent-ils ? Ils vous exploitent, vous taxent et en retour où sont-ils lorsque vous avez faim ? Où est leur magie lorsque vos enfants tombent malades ? »
« C’est vrai ça ! Eul dernière foué, sonce les Chevaliers qu’on défendu nos gars cont’les Trolls ! » Acquiesce un badaud.
« Paraitrait même que sonce les mages qu’auraient créé les Trolls avec leurs diableries ! » Renchérit un autre.
« Combien de temps allez vous vous laissez écraser par ses sorciers rongés par la corruption de la magie ! Leur Reine Sorcière et eux, vous mèneront droit en enfer si vous ne vous soulevez pas ! » Scande l’inquisiteur.
La foule acquiesce et se munit d’arme rudimentaires, et commence à marcher vers son destin. En chemin, elle est rejointe par un corps de chevaliers rutilants, on reconnait à sa tête Ser Arys le premier Chevalier de Bell. Derrière la cohorte se trouve un groupe d’hommes encapuchonnés de noir, suivant les autres comme des corbeaux à l’affut d’une bataille.
La musique rythmée et militaire lors de la marche des troupes, se fait plus chaotique lorsque les premiers maléfices frappent indistinctement chevaliers et paysans, les hommes tombent par dizaine dans un fracas effroyable. Les inquisiteurs entament un chant funeste et lugubre qui semble faire diminuer les décharges arcaniques. Les chevaliers entament leur charge et massacrent les mages impuissants contre la protection divine qui fait rayonner leurs armures.
Traçant un long sillon de mort et de dévastation et finissent par être repoussés par un mur invisible, alors que se présente devant eux la Maitresse de la Magie.
« Misérables ! Vous ne pensez tout de même pas que vos miracles seront de taille à me vaincre ! » Crache la maitresse de la magie.
« Notre cause est juste et Bell nous soutient ! Il n’y aucun obstacle que nous ne puissions franchir ! Hardi chevaliers ! Libérons ces gens du joug de la sorcière impie ! » Lance Ser Aris plus flamboyant que jamais.
« Imbéciles vous ne pouvez m’atteindre ! Mais moi je le peux ! » Clama la femme en commençant à tracer des symboles cabalistiques dans les airs. Les percussions se lancent dans un grondement précurseur du cataclysme à venir.
Pendant ce temps un des inquisiteurs se retourne face aux autres et annonce d’une voix grave : « Vous savez ce qu’il vous reste à faire mes frères ? »
« Oui mon frère, nous sommes prêts et comptons sur toi pour mener la mission à bien » Répondit l’un d’entre eux. A ses mots ils se tournent vers le ciel et scandent :
« Bell, Seigneur de la Chevalerie ! Nous t’implorons de prendre nos vies afin de protéger nos frères chevaliers et de défaire les maléfices qui les menacent ! » Puis un à un ils s’effondrent.
« Allons-y chevaliers ! Sus à la Sorcière ! » Lance alors Aris.
« Ce n’est pas possible ! Tu n’as pas se pouvoir ! Tu m’entends Bell ? Tu ne peux défaire ce que j’ai fait ! Je suis l’autorité suprême de la Magie, même le dieu du savoir s’incline devant moi ! » Lance la Maitresse de la Magie.
Une voix sourde et puissante se fait entendre :
« Mais je le sais bien…C’est pour cela que ce n’est pas moi qui t’affronte mais eux. Les mortels sont plein de ressources tu aurais du t’en rendre compte ! »
La sorcière semblait figée dans son incantation, seule une grimace de rage parcours son visage alors que la lance de Bell se fiche dans sa poitrine. Arrachant son costume et révélant en dessous une version fantomatique et éthérée de celui-ci, la Maitresse de la Magie semble chercher frénétiquement quelque chose.
« Tout n’est pas perdu ! Il me faut un corps vite ! » Dit-elle en cherchant sur la scène.
« Tu as perdu sorcière ! Car voici ce qui va devenir ta prison pour l’éternité ! » Lance le dernier inquisiteur en révélant une énorme pierre d’âme couleur rubis. « Tu auras tout le temps de réfléchir à tes erreurs ! »
Des acteurs vêtus de noirs et quasiment invisibles sur le fond de la scène, s’emparent de l’esprit de la Reine Sorcière et l’amènent derrière le rideau alors que celle-ci se débat frénétiquement pour se libérer.
« La volonté de Bell est faite mes frères ! » Scande l’inquisiteur en levant haut la pierre d’âme. La scène s’achève sous les vivat des chevaliers et des paysans.
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Kronos- Monsieur "le Dévoreur"
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Re: Opéra-Rock
Kronos Lun 25 Jan - 13:38
Les vivats font place à une silhouette seule. L’homme est visiblement en haut d’une très haute montagne, ses robes d’érudit sont agitées par le vent. Il se met à soufflet dans une corne qui émet un bruit sourd et profond.
La musique se fait silencieuse, à l’image de l’homme qui semble attendre quelque chose.
Des dragons en grand nombre approchent de l’homme sur la colline.
« Que veux-tu au peuple Dragon, Maitre du Savoir ? » Demande le plus impressionnant d’entre eux dont les écailles forment comme une couronne.
« Je viens vous demander de cesser de vous comporter comme les autres premiers nés ! Vous êtes parmi les plus sages et les plus nobles créatures que nous avons créées, vous n’avez pas besoin de dominer les mortels !» Plaide la silhouette.
« Nous refusons. » Annonça calmement le chef des dragons. « Nous pouvons apporter aux mortels plus de bienfaits en une décennie que vous n’en avez apporté depuis leur apparition. »
« Nous n’avons pas conçu les mortels pour qu’ils deviennent de second premiers nés ! Je pensais que vous pourriez le comprendre.» Répondit le Maitre du Savoir.
« Nous laisserons pas ces créatures dans les ténèbres de l’ignorance ! » Lanca le chef des dragons.
« Ni sans un dirigeant à idolâtrer… » Ajouta l’homme.
« Nous répondons à leur demande, ce qui est plus que ce qu’ils ont obtenu de vous jusque-là. » Répondit le dragon.
« Et vous ne changerez pas d’avis je suppose ? Vous savez ce que cela veut dire ?»
« Si nous devons vous affronter nous le ferons ! Vous êtes loin d’être invincibles. »
« Il est vrai, je sais d’ailleurs tout ce qu’il y à savoir sur les faiblesses de mes frères et sœurs… Ou sur les votre… » Dit-il tout bas en tendant le bras et le ramenant vers lui.
« Que fais-tu ? Dragons, défendez-vous ! » Cria le chef des dragons.
« Inutile, ils ont déjà oublié ce qu’était le langage. » Expliqua l’homme « Je suis le maitre du savoir ce que je donne je peux le reprendre. Votre intelligence, votre savoir, votre culture il ne restera rien de vous. Rien que des bêtes sauvages et brutales. »
Regardant les dragons qui se conduisaient comme des animaux, il ajouta.
« Tu ne me comprends déjà plus. Dormez bien enfants…»
Se tiennent à nouveaux au centre de la scène vingt silhouettes dans une lumière faible ne laissant deviner leurs traits. Seulement huit d’entre elles ont été remplacée par ceux qui les avaient tuées dans les actes précédents.
« Si nous sommes réunis ici ! C’est pour accueillir parmi nous ceux qui ont fait preuve d’assez de talents pour mériter de remplacer ceux qu’ils nous ont enlevé. » Annonce une grande silhouette en armure.
« Veuillez les accueillir parmi vous comme s’il s’agissait de vos frères et sœurs ! » Lance une forme féminine vêtue d’une robe de prêtresse.
La musique devient alors semblable au son des cloches célestes.
Que loué soit le nom de Mag le Puissant
Que loué soit le nom du Seigneur-Loup
Que loué soit le nom de la Reine des Glaces
Que loué soit le nom du Seigneur Sifflant
Que loué soit le nom du Corrupteur
Que loué soit le nom de le Reine Araignée
Que loué soit le nom de Cassandra
Que loué soit le nom du Seigneur Pirate
Le Rideau tombe et réapparait la narratrice. Son costume est dorénavant également formé de blanc et de noir, il ne subsiste plus aucune trace de gris.
« C’est ainsi que s’achève ce récit mais ce n’est pour autant pas la fin de l’Histoire. Un nouveau cycle fut commencé, celui-ci allait porter son lot de destruction et de passion. Une ère nouvelle percluse de défauts anciens. J’espère mortels que l’histoire de ce monde ancien vous aura donné à réfléchir. Je vous laisserais donc trouver la morale de cette histoire. Pendant ce temps dormez bien… »
Elle disparait dans les ombres. Quelques instants se passent avant que les premiers applaudissements se fassent entendre. Et que la troupe vienne faire son salut au public.
La narratrice arborant une mine rayonnante, s’approcha des juges pour les saluer.
« Messire gouverneur et éminents juges. »Dit-elle en s’inclinant d’une révérence théâtrale. «J’espère que la représentation fut à votre goût. Lorsque nous avons appris que messire le gouverneur avait réuni une scène aussi flamboyante nous avons pris la liberté de venir vous saluer et par la même occasion vous divertir. »
« Considérez cette représentation comme un cadeau de la part de la troupe itinérante Dandelion. Vos places ne vous seront pas facturées. » Ajouta-t-elle avec un sourire narquois. « Mais nous serions ravis de vous compter à nouveau dans notre public. »
La musique se fait silencieuse, à l’image de l’homme qui semble attendre quelque chose.
Des dragons en grand nombre approchent de l’homme sur la colline.
« Que veux-tu au peuple Dragon, Maitre du Savoir ? » Demande le plus impressionnant d’entre eux dont les écailles forment comme une couronne.
« Je viens vous demander de cesser de vous comporter comme les autres premiers nés ! Vous êtes parmi les plus sages et les plus nobles créatures que nous avons créées, vous n’avez pas besoin de dominer les mortels !» Plaide la silhouette.
« Nous refusons. » Annonça calmement le chef des dragons. « Nous pouvons apporter aux mortels plus de bienfaits en une décennie que vous n’en avez apporté depuis leur apparition. »
« Nous n’avons pas conçu les mortels pour qu’ils deviennent de second premiers nés ! Je pensais que vous pourriez le comprendre.» Répondit le Maitre du Savoir.
« Nous laisserons pas ces créatures dans les ténèbres de l’ignorance ! » Lanca le chef des dragons.
« Ni sans un dirigeant à idolâtrer… » Ajouta l’homme.
« Nous répondons à leur demande, ce qui est plus que ce qu’ils ont obtenu de vous jusque-là. » Répondit le dragon.
« Et vous ne changerez pas d’avis je suppose ? Vous savez ce que cela veut dire ?»
« Si nous devons vous affronter nous le ferons ! Vous êtes loin d’être invincibles. »
« Il est vrai, je sais d’ailleurs tout ce qu’il y à savoir sur les faiblesses de mes frères et sœurs… Ou sur les votre… » Dit-il tout bas en tendant le bras et le ramenant vers lui.
« Que fais-tu ? Dragons, défendez-vous ! » Cria le chef des dragons.
« Inutile, ils ont déjà oublié ce qu’était le langage. » Expliqua l’homme « Je suis le maitre du savoir ce que je donne je peux le reprendre. Votre intelligence, votre savoir, votre culture il ne restera rien de vous. Rien que des bêtes sauvages et brutales. »
Regardant les dragons qui se conduisaient comme des animaux, il ajouta.
« Tu ne me comprends déjà plus. Dormez bien enfants…»
Acte V : Le nouveau Cycle
Se tiennent à nouveaux au centre de la scène vingt silhouettes dans une lumière faible ne laissant deviner leurs traits. Seulement huit d’entre elles ont été remplacée par ceux qui les avaient tuées dans les actes précédents.
« Si nous sommes réunis ici ! C’est pour accueillir parmi nous ceux qui ont fait preuve d’assez de talents pour mériter de remplacer ceux qu’ils nous ont enlevé. » Annonce une grande silhouette en armure.
« Veuillez les accueillir parmi vous comme s’il s’agissait de vos frères et sœurs ! » Lance une forme féminine vêtue d’une robe de prêtresse.
La musique devient alors semblable au son des cloches célestes.
Que loué soit le nom de Mag le Puissant
Que loué soit le nom du Seigneur-Loup
Que loué soit le nom de la Reine des Glaces
Que loué soit le nom du Seigneur Sifflant
Que loué soit le nom du Corrupteur
Que loué soit le nom de le Reine Araignée
Que loué soit le nom de Cassandra
Que loué soit le nom du Seigneur Pirate
Le Rideau tombe et réapparait la narratrice. Son costume est dorénavant également formé de blanc et de noir, il ne subsiste plus aucune trace de gris.
« C’est ainsi que s’achève ce récit mais ce n’est pour autant pas la fin de l’Histoire. Un nouveau cycle fut commencé, celui-ci allait porter son lot de destruction et de passion. Une ère nouvelle percluse de défauts anciens. J’espère mortels que l’histoire de ce monde ancien vous aura donné à réfléchir. Je vous laisserais donc trouver la morale de cette histoire. Pendant ce temps dormez bien… »
Elle disparait dans les ombres. Quelques instants se passent avant que les premiers applaudissements se fassent entendre. Et que la troupe vienne faire son salut au public.
La narratrice arborant une mine rayonnante, s’approcha des juges pour les saluer.
« Messire gouverneur et éminents juges. »Dit-elle en s’inclinant d’une révérence théâtrale. «J’espère que la représentation fut à votre goût. Lorsque nous avons appris que messire le gouverneur avait réuni une scène aussi flamboyante nous avons pris la liberté de venir vous saluer et par la même occasion vous divertir. »
« Considérez cette représentation comme un cadeau de la part de la troupe itinérante Dandelion. Vos places ne vous seront pas facturées. » Ajouta-t-elle avec un sourire narquois. « Mais nous serions ravis de vous compter à nouveau dans notre public. »
Kronos- Monsieur "le Dévoreur"
- Nombre de messages : 1119
Age : 47
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