Rencontre avec une princesse !
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Rencontre avec une princesse !
Rencontre avec la « Petite Princesse »
Davos, Bureau du gouverneur del Toro,
Syrio n’avait pas beaucoup de rendez-vous aujourd’hui. Mais il en avait un qui l’intriguait plus particulièrement. Il devait rencontrer Karila Ar’Warn. Celle que l’on surnommait la « Petite Princesse ».
Il ne savait pas grande chose sinon qu’elle était l’héritière, de par son père et sa mère, du trône de Delbarran. Il savait aussi que ses parents avaient été assassinés quand elle était toute petite. Depuis, elle était protégée par son garde-du-corps personnel, un étrange sith aux longs cheveux noirs.
Syrio releva la tête du parchemin qu’il examinait. On venait de frapper à sa porte. Elle était arrivée.
Alors qu’il se levait pour accueillir son rendez-vous, la porte s’ouvrit pour laisser place à un grand elfe aux longs cheveux noirs et à la peau assez pâle. Syrio avait déjà vu des siths mais celui-là se différenciait des ses semblables par la couleur sombre de ses cheveux longs.
Il portait une armure de cuir noir ainsi qu’une épée dans un fourreau accroché dans son dos et une dague à la ceinture.
Il salua Syrio d’un rapide hochement de tête et observa la pièce d’un œil aguerri. Rassuré, il fit rentrer une jeune fille à peine sortie de l’enfance.
Karila avait de longs cheveux blonds et portait une robe bleue couverte par un manteau plus foncé. Elle s’avança dans la pièce avec une légère gêne quand elle s’appuyait sur sa jambe gauche.
Arrivée devant Syrio, elle lui fit une légère révérence.
« Bonjour, gouverneur. Je vous remercie de me recevoir et de m’accorder un peu de votre temps. »
Il ne savait pas grande chose sinon qu’elle était l’héritière, de par son père et sa mère, du trône de Delbarran. Il savait aussi que ses parents avaient été assassinés quand elle était toute petite. Depuis, elle était protégée par son garde-du-corps personnel, un étrange sith aux longs cheveux noirs.
Syrio releva la tête du parchemin qu’il examinait. On venait de frapper à sa porte. Elle était arrivée.
Alors qu’il se levait pour accueillir son rendez-vous, la porte s’ouvrit pour laisser place à un grand elfe aux longs cheveux noirs et à la peau assez pâle. Syrio avait déjà vu des siths mais celui-là se différenciait des ses semblables par la couleur sombre de ses cheveux longs.
Il portait une armure de cuir noir ainsi qu’une épée dans un fourreau accroché dans son dos et une dague à la ceinture.
Il salua Syrio d’un rapide hochement de tête et observa la pièce d’un œil aguerri. Rassuré, il fit rentrer une jeune fille à peine sortie de l’enfance.
Karila avait de longs cheveux blonds et portait une robe bleue couverte par un manteau plus foncé. Elle s’avança dans la pièce avec une légère gêne quand elle s’appuyait sur sa jambe gauche.
Arrivée devant Syrio, elle lui fit une légère révérence.
« Bonjour, gouverneur. Je vous remercie de me recevoir et de m’accorder un peu de votre temps. »
Kronos- Monsieur "le Dévoreur"
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Date d'inscription : 12/12/2007
Re: Rencontre avec une princesse !
Syrio soupira légèrement en regardant la gêne de la jeune fille. Il se demandait ce qui lui était arrivé et vu le contexte, il redoutait le pire. Quoi qu'il en soit, il lui fit une belle révérence et un baise main avec une élégance rare. Après tout, il avait un standing à tenir qu'on ne dise pas que monsieur le gouverneur n'était pas un gentleman.
Il l'invita ensuite à venir s'asseoir sur la chaise qui faisait face à son bureau. Il lui proposa également son bras en tout bien tout honneur pour l'aider à marcher. Il ne fit que proposer et il le fit par le regard et le geste pour que ce soit plus naturel.
Quoi qu'il en soit, il tira le fauteuil en arrière pour que la jeune femme puisse s'y installer. Puis, il se dirigea vers son fauteuil et s'assit également. Il plongea alors son beau regard émeraude dans celui de la jeune femme.
- Bien le bonjour, Princesse. Je suis heureux de vous accueillir dans mon modeste bureau.
- Je dois vous avouer que votre visite m'a intrigué et que je meurs d'impatience d'en connaître le motif.
Le jeune homme lui fit un sourire qui se voulait réconfortant et sincère, parce que ses paroles étaient sincères et sans aucune ironie. Il se demandait vraiment ce qu'elle lui voulait.
- Je vous écoute princesse.
Le jeune homme s'adossa à son siège sans décrocher son regard de Karila. Son visage était détendu et doux pour que la jeune fille se sente à l'aise.
Il l'invita ensuite à venir s'asseoir sur la chaise qui faisait face à son bureau. Il lui proposa également son bras en tout bien tout honneur pour l'aider à marcher. Il ne fit que proposer et il le fit par le regard et le geste pour que ce soit plus naturel.
Quoi qu'il en soit, il tira le fauteuil en arrière pour que la jeune femme puisse s'y installer. Puis, il se dirigea vers son fauteuil et s'assit également. Il plongea alors son beau regard émeraude dans celui de la jeune femme.
- Bien le bonjour, Princesse. Je suis heureux de vous accueillir dans mon modeste bureau.
- Je dois vous avouer que votre visite m'a intrigué et que je meurs d'impatience d'en connaître le motif.
Le jeune homme lui fit un sourire qui se voulait réconfortant et sincère, parce que ses paroles étaient sincères et sans aucune ironie. Il se demandait vraiment ce qu'elle lui voulait.
- Je vous écoute princesse.
Le jeune homme s'adossa à son siège sans décrocher son regard de Karila. Son visage était détendu et doux pour que la jeune fille se sente à l'aise.
Re: Rencontre avec une princesse !
Même si elle était habituée à la courtoisie des hommes à son égard, la sollicitude sincère du gouverneur del Toro la fit rougir. Sur le coup, elle se sentit un peu comme une idiote, d’être aussi facilement impressionnée par le charisme et la présence de son hôte. Elle connaissait l’homme de réputation et en entendant ses exploits, elle avait rêvé de rencontrer un prince-charmant tel que lui.
Karila soupira légèrement et se reprit. Elle n’était plus une petite fille et elle devait apprendre à mieux cacher sa vulnérabilité, même si Syrio del Toro n’était pas son ennemi.
Elle lui sourit en s’asseyant.
« Merci, gouverneur. Comme vous le savez déjà. Mon ascendance familiale me permet de prétendre au trône de Delbarran. Ce qui m’a valu depuis la mort de mes parents et durant toute mon enfance ainsi que maintenant le surnom stupide de « petite princesse ».
Depuis l’année dernière, le Dragon a choisit de redonner du pouvoir aux nobles. Cela a eut pour conséquences de relancer leur ambition au trône et d’engendrer une nouvelle vendetta dont je fis les frais la semaine dernière. Et si je suis encore là aujourd’hui à vous parler, je ne le dois qu’au dévouement inconditionnel de mon garde-du-corps, Delren SangNoir. »
A l’évocation des faits, le sith se raidit un peu mais un sourire dans sa direction de Karila sembla le dérider légèrement.
« Pour tout vous dire, gouverneur, je suis fatiguée de cette situation. Je n’ai aucune envie de ce maudit trône qui a coûté la vie à mes parents et sûrement à moi aussi si cela continue dans ce sens. Mais mes soi-disants ennemis ne le comprennent pas dans ce sens-là et continueront à vouloir m’éliminer de leur soi-disante course au trône.»
Elle fit une pause et reprit.
« C’est pourquoi, je suis venue vous voir. J’aimerai devenir citoyenne de Davos. Je sais qu’ici, aucun titre de noblesse n’a cours et que les gens quel qu’ils soient sont égaux. Dans le Royaume, les vieilles habitudes perdurent et vous ne savez jamais à qui faire confiance. Au moins ici, je sais que j’aurais plus de chance que les gens qui entreront à mon service ne seront pas des anciens serviteurs d’un noble qui cherche à me nuire. »
« Je sais que j’aurais très bien pu m’installer sans venir vous voir. Mais par courtoisie et vu ma situation, je préfèrerais avoir votre accord pour vous éviter tout ennui qui pourrait nuire à l’ordre dans votre ville. »
Karila sourit au gouverneur attendant sa réponse …
Karila soupira légèrement et se reprit. Elle n’était plus une petite fille et elle devait apprendre à mieux cacher sa vulnérabilité, même si Syrio del Toro n’était pas son ennemi.
Elle lui sourit en s’asseyant.
« Merci, gouverneur. Comme vous le savez déjà. Mon ascendance familiale me permet de prétendre au trône de Delbarran. Ce qui m’a valu depuis la mort de mes parents et durant toute mon enfance ainsi que maintenant le surnom stupide de « petite princesse ».
Depuis l’année dernière, le Dragon a choisit de redonner du pouvoir aux nobles. Cela a eut pour conséquences de relancer leur ambition au trône et d’engendrer une nouvelle vendetta dont je fis les frais la semaine dernière. Et si je suis encore là aujourd’hui à vous parler, je ne le dois qu’au dévouement inconditionnel de mon garde-du-corps, Delren SangNoir. »
A l’évocation des faits, le sith se raidit un peu mais un sourire dans sa direction de Karila sembla le dérider légèrement.
« Pour tout vous dire, gouverneur, je suis fatiguée de cette situation. Je n’ai aucune envie de ce maudit trône qui a coûté la vie à mes parents et sûrement à moi aussi si cela continue dans ce sens. Mais mes soi-disants ennemis ne le comprennent pas dans ce sens-là et continueront à vouloir m’éliminer de leur soi-disante course au trône.»
Elle fit une pause et reprit.
« C’est pourquoi, je suis venue vous voir. J’aimerai devenir citoyenne de Davos. Je sais qu’ici, aucun titre de noblesse n’a cours et que les gens quel qu’ils soient sont égaux. Dans le Royaume, les vieilles habitudes perdurent et vous ne savez jamais à qui faire confiance. Au moins ici, je sais que j’aurais plus de chance que les gens qui entreront à mon service ne seront pas des anciens serviteurs d’un noble qui cherche à me nuire. »
« Je sais que j’aurais très bien pu m’installer sans venir vous voir. Mais par courtoisie et vu ma situation, je préfèrerais avoir votre accord pour vous éviter tout ennui qui pourrait nuire à l’ordre dans votre ville. »
Karila sourit au gouverneur attendant sa réponse …
Kronos- Monsieur "le Dévoreur"
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Re: Rencontre avec une princesse !
Syrio écouta la jeune femme en serrant par moment la mâchoire. La jeune femme venait de lui rappeler pourquoi il avait décidé de s'enfuir de chez son père lorsqu'il était plus jeune. C'était à cause de ça qu'il ne pouvait pas blairer les nobles. Ce genre de comportement mesquin et cruel le mettait hors de lui. Quoi qu'il en soit, il était heureux de la décision de Karyla, mais aussi de sa courtoisie.
- Permettez-moi de vous remercier pour votre courtoisie. J'apprécie vraiment votre franchise et le fait que vous soyez venu m'annoncer votre intention de devenir une citoyenne de Davos. J'espère sincèrement que cette bande de serpents vous laissera tranquille pour que vous puissiez enfin vivre votre vie tranquillement.
Il lui fit un sourire en la regardant dans les yeux.
- Je comprends votre décision. Par le passé, j'ai également dû fuir ma condition de noble pour découvrir enfin la "vrai vie". La vie du peuple, celle que la grande majorité de la population de ce monde vit.
- J'ai rencontré l'amour et l'amitié dans les rues de l'ancienne ville de Davos. Des sentiments sincères qu'il est difficile d'avoir lorsqu'on fréquente les cours et les soirées mondaines. Si vous voyez ce que je veux dire ?
- J'espère que vous connaîtrez, vous aussi ces sentiments. Des sentiments qui viendront chasser les souffrances qui se tapissent au fond votre coeur. Toutes les souffrances que vous avez connu jusqu'ici s'apaiseront avec le temps grâce à cela.
Les paroles du chevalier blanc étaient sincères et il ne fallait pas être une brutasse en psychologie pour s'en rendre compte. Il souriait toujours et parlait calmement avec une voix suave et cristalline.
- Permettez-moi de vous aider à officialiser la nouvelle. Je préfère être sûr que les nobles comprennent bien que vous ne voulez plus de ce maudit trône.
- Etes-vous disposée à rédiger et signer un texte qui dit explicitement que vous abandonnez définitivement votre statut de noble et le trône du royaume ? Nous en ferons plusieurs exemplaires pour les envoyer au Dragon et à tous les nobles du Royaume. Juste pour être sûr qu'ils soient au courant et qu'ils vous lâchent la grappe définitivement.
- Nous pouvons faire ça sur-le-champs, si vous voulez ?
Si la réponse de la jeune femme fut positive, le jeune homme continua son discours de la manière suivante.
- J'aimerais vous mettre à l'abri le temps que la nouvelle s'éparpille. Je connais le grand prêtre du culte d'Henki de la ville. Il acceptera sûrement de vous loger et de vous protéger le temps que je puisse répandre la nouvelle. Vous serez sûrement plus en sécurité la-bas.
Syrio en toucherait également deux mots à Peter pour que les ombres de Davos puissent être attentives à l'éventuelle arrivée en ville de personnes louches. Comme par exemple des assassins qui seraient à la solde des nobles du Royaume. Ils devraient aussi se renseigner pour savoir si d'éventuels contrat sur la tête de la jeune femme circulent en ville. Si c'était le cas, ils devraient y mettre fin. Le jeune homme prendrait toutes les mesures possibles pour la sécurité de la jeune femme.
Il avait encore des questions à lui poser, mais il le ferait après sa réponse.
- Permettez-moi de vous remercier pour votre courtoisie. J'apprécie vraiment votre franchise et le fait que vous soyez venu m'annoncer votre intention de devenir une citoyenne de Davos. J'espère sincèrement que cette bande de serpents vous laissera tranquille pour que vous puissiez enfin vivre votre vie tranquillement.
Il lui fit un sourire en la regardant dans les yeux.
- Je comprends votre décision. Par le passé, j'ai également dû fuir ma condition de noble pour découvrir enfin la "vrai vie". La vie du peuple, celle que la grande majorité de la population de ce monde vit.
- J'ai rencontré l'amour et l'amitié dans les rues de l'ancienne ville de Davos. Des sentiments sincères qu'il est difficile d'avoir lorsqu'on fréquente les cours et les soirées mondaines. Si vous voyez ce que je veux dire ?
- J'espère que vous connaîtrez, vous aussi ces sentiments. Des sentiments qui viendront chasser les souffrances qui se tapissent au fond votre coeur. Toutes les souffrances que vous avez connu jusqu'ici s'apaiseront avec le temps grâce à cela.
Les paroles du chevalier blanc étaient sincères et il ne fallait pas être une brutasse en psychologie pour s'en rendre compte. Il souriait toujours et parlait calmement avec une voix suave et cristalline.
- Permettez-moi de vous aider à officialiser la nouvelle. Je préfère être sûr que les nobles comprennent bien que vous ne voulez plus de ce maudit trône.
- Etes-vous disposée à rédiger et signer un texte qui dit explicitement que vous abandonnez définitivement votre statut de noble et le trône du royaume ? Nous en ferons plusieurs exemplaires pour les envoyer au Dragon et à tous les nobles du Royaume. Juste pour être sûr qu'ils soient au courant et qu'ils vous lâchent la grappe définitivement.
- Nous pouvons faire ça sur-le-champs, si vous voulez ?
Si la réponse de la jeune femme fut positive, le jeune homme continua son discours de la manière suivante.
- J'aimerais vous mettre à l'abri le temps que la nouvelle s'éparpille. Je connais le grand prêtre du culte d'Henki de la ville. Il acceptera sûrement de vous loger et de vous protéger le temps que je puisse répandre la nouvelle. Vous serez sûrement plus en sécurité la-bas.
Syrio en toucherait également deux mots à Peter pour que les ombres de Davos puissent être attentives à l'éventuelle arrivée en ville de personnes louches. Comme par exemple des assassins qui seraient à la solde des nobles du Royaume. Ils devraient aussi se renseigner pour savoir si d'éventuels contrat sur la tête de la jeune femme circulent en ville. Si c'était le cas, ils devraient y mettre fin. Le jeune homme prendrait toutes les mesures possibles pour la sécurité de la jeune femme.
Il avait encore des questions à lui poser, mais il le ferait après sa réponse.
Re: Rencontre avec une princesse !
Kalia écouta attentivement le gouverneur de Davos.
« Je vous remercie de votre aide et de votre sollicitude. Je veux bien écrire avec vous la lettre de mon renoncement au trône de Delbarran. Le fait que vous apposiez votre signature en tant que témoin de l’acte aura sûrement plus de poids auprès de mes ennemis. »
Karila se tourna un instant vers son garde-du-corps sith resté en retrait près de la porte du bureau de Syrio.
« Je suis très honorée que vous cherchiez à assurer ma sécurité, le temps que les choses se mettent en place mais voyez-vous, mon garde-du-corps ressentira cela comme un déshonneur si vous me placiez sous la protection d’un autre que lui. Déjà qu’il est rongé par la culpabilité de n’avoir pu me protéger du dernier attentat dont je fus la cible.
J’aime beaucoup cet homme. Il est comme un membre de ma famille et m’a quasiment élevé. Je nous ne voudrais pas lui faire de peine. »
Karila fit une pause.
« Il m’est dévoué corps et âme. Ce qui je dois vous confesser me gêne énormément car je ne pense pas mériter qu’on voue sa vie à me protéger. Mais les siths ont parfois un sens de l’honneur très marqué. Il est d’ailleurs impossible de lui faire entendre raison là-dessus d’ailleurs. »
Karila sourit à Syrio.
« Mais bref, je vous embête avec mes histoires de petite fille. Si vous n’avez rien d’autre à me demander, je vais me retirer et vous laissez travailler. »
Karila attendit calmement la réponse du gouverneur.
« Je vous remercie de votre aide et de votre sollicitude. Je veux bien écrire avec vous la lettre de mon renoncement au trône de Delbarran. Le fait que vous apposiez votre signature en tant que témoin de l’acte aura sûrement plus de poids auprès de mes ennemis. »
Karila se tourna un instant vers son garde-du-corps sith resté en retrait près de la porte du bureau de Syrio.
« Je suis très honorée que vous cherchiez à assurer ma sécurité, le temps que les choses se mettent en place mais voyez-vous, mon garde-du-corps ressentira cela comme un déshonneur si vous me placiez sous la protection d’un autre que lui. Déjà qu’il est rongé par la culpabilité de n’avoir pu me protéger du dernier attentat dont je fus la cible.
J’aime beaucoup cet homme. Il est comme un membre de ma famille et m’a quasiment élevé. Je nous ne voudrais pas lui faire de peine. »
Karila fit une pause.
« Il m’est dévoué corps et âme. Ce qui je dois vous confesser me gêne énormément car je ne pense pas mériter qu’on voue sa vie à me protéger. Mais les siths ont parfois un sens de l’honneur très marqué. Il est d’ailleurs impossible de lui faire entendre raison là-dessus d’ailleurs. »
Karila sourit à Syrio.
« Mais bref, je vous embête avec mes histoires de petite fille. Si vous n’avez rien d’autre à me demander, je vais me retirer et vous laissez travailler. »
Karila attendit calmement la réponse du gouverneur.
Kronos- Monsieur "le Dévoreur"
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Re: Rencontre avec une princesse !
Syrio réfléchissait aux paroles de la jeune femme en gardant son sourire. Un sourire qui était un brin charmeur. Son visage était joviale et décontracté pour que son interlocutrice puisse se sentir à l'aise. Sa réflexion le mena à une conclusion qu'il jugeait raisonnable. Il avait une idée en tête pour la jeune femme, mais elle était encore jeune et il ne fallait pas la brusquer. Surtout, qu'elle venait de sortir d'un attentat, il était hors de question de lui prendre la tête avec de la politique. Le chevalier blanc préférait utiliser une stratégie plus douce et moins invasive.
- Bien, alors rédigeons immédiatement cette lettre pour l'envoyer au Dragon et mettre un terme à cette histoire.
- Je ne voulais absolument pas lui manquer de respect, croyez-moi. Je ne doute absolument pas de ces capacités à vous défendre. Il l'a déjà prouvé et loin de moi l'idée de mettre cela en doute.
- Cependant, où logez-vous actuellement ? Laissez-moi au moins renforcer un peu plus la sécurité dans ce secteur. Je pense qu'il s'agit là d'un bon compromis non ? Une solution qui lui conviendra, puisque votre sécurité sera entre ses mains et moi, je me débrouille pour faire surveiller de votre demeure et votre quartier. Cela me rassurerait, je ne voudrais pas qu'il vous arrive quelque chose.
- C'est sincère, j'ai l'impression que nous avons quelques points communs et vous m'avez l'air d'être une jeune femme très sympathique.
Syrio était sincère dans ses propos. Karyla et lui avaient quelques points communs et son franc parlé lui plut immédiatement. Cela lui avait donné envie de mieux la connaître, mais en tout bien tout honneur. Pour vous donner une idée, il avait le même regard qu'un grand-frère qui regardait sa petite sœur. Je voulais le préciser, car je sais que certaines personnes ont tendance à mal interpréter ce genre de comportement.
- Lorsque cette affaire sera réglée, est-ce que vous aimeriez visiter notre bonne ville ? Je me ferais un plaisir de vous en faire la visite.
- Ah ! Et surtout ne vous en faites pas pour mon emploi du temps. Ma femme le gère d'une main de maître. Grâce à elle, j'arrive encore à avoir un peu de temps libre.
Comme je l'avais déjà précisé, Sarah travaillait avec son mari. Ce qui permettait au couple de passer pas mal de temps ensemble. Lorsqu'ils devaient travailler sur des dossiers, ils s'enfermaient pendant de longues heures dans le bureau. Généralement, ils emmenaient leur fille, comme cela, ils pouvaient être tous ensemble.
Le dicton du chevalier blanc Syrio del Toro : « jamais sans ma femme et jamais sans ma fille ».
Il était donc capable d’avoir un peu de temps libre pour faire visiter la ville à Karyla. En même temps, il pourrait la présenter à ses amis.
Le jeune homme attendait la réponse de la jeune femme en continuant de la regarder dans les yeux. Son visage affichait toujours un sourire de plus charmant.
- Bien, alors rédigeons immédiatement cette lettre pour l'envoyer au Dragon et mettre un terme à cette histoire.
- Je ne voulais absolument pas lui manquer de respect, croyez-moi. Je ne doute absolument pas de ces capacités à vous défendre. Il l'a déjà prouvé et loin de moi l'idée de mettre cela en doute.
- Cependant, où logez-vous actuellement ? Laissez-moi au moins renforcer un peu plus la sécurité dans ce secteur. Je pense qu'il s'agit là d'un bon compromis non ? Une solution qui lui conviendra, puisque votre sécurité sera entre ses mains et moi, je me débrouille pour faire surveiller de votre demeure et votre quartier. Cela me rassurerait, je ne voudrais pas qu'il vous arrive quelque chose.
- C'est sincère, j'ai l'impression que nous avons quelques points communs et vous m'avez l'air d'être une jeune femme très sympathique.
Syrio était sincère dans ses propos. Karyla et lui avaient quelques points communs et son franc parlé lui plut immédiatement. Cela lui avait donné envie de mieux la connaître, mais en tout bien tout honneur. Pour vous donner une idée, il avait le même regard qu'un grand-frère qui regardait sa petite sœur. Je voulais le préciser, car je sais que certaines personnes ont tendance à mal interpréter ce genre de comportement.
- Lorsque cette affaire sera réglée, est-ce que vous aimeriez visiter notre bonne ville ? Je me ferais un plaisir de vous en faire la visite.
- Ah ! Et surtout ne vous en faites pas pour mon emploi du temps. Ma femme le gère d'une main de maître. Grâce à elle, j'arrive encore à avoir un peu de temps libre.
Comme je l'avais déjà précisé, Sarah travaillait avec son mari. Ce qui permettait au couple de passer pas mal de temps ensemble. Lorsqu'ils devaient travailler sur des dossiers, ils s'enfermaient pendant de longues heures dans le bureau. Généralement, ils emmenaient leur fille, comme cela, ils pouvaient être tous ensemble.
Le dicton du chevalier blanc Syrio del Toro : « jamais sans ma femme et jamais sans ma fille ».
Il était donc capable d’avoir un peu de temps libre pour faire visiter la ville à Karyla. En même temps, il pourrait la présenter à ses amis.
Le jeune homme attendait la réponse de la jeune femme en continuant de la regarder dans les yeux. Son visage affichait toujours un sourire de plus charmant.
Re: Rencontre avec une princesse !
Karila écoutait les propos du jeune gouverneur avec intérêts. Cet homme était charmant et elle sait qu’elle pourrait facilement succomber à ses charmes mais elle savait aussi qu’il était un homme marié et que sa réputation de fidélité n’était usurpée. Mais on parlait aussi de sa garde personnelle composée essentiellement de femmes dont la beauté dépassait largement la moyenne. Ambiguïté de son interlocuteur était étrange mais elle se disait qu’au fond qu’elle était encore jeune et comprendrait sûrement plus tard le pourquoi de son comportement.
Perdue dans ses pensées, elle se rendit compte que Syrio la regardait en souriant. Cela la fit rougir et elle se maudit sa réaction de petite dinde un peu naïve. Elle tenta de reprendre contenance en lui souriant à son tour.
« Nous logeons dans un appartement rue la Fontaine d’Argent mais je compte acheter un hôtel particulier avec l’argent de mon héritage. Je pense qu’assurer ma sécurité dans le quartier est un bon compromis. »
Après qu’ils aient rédigé la lettre ensemble, Karila se leva.
« Une fois, cette affaire finie, je serais ravie que vous me serviez de guide dans votre magnifique ville, gouverneur. A bientôt, j’espère.»
Puis, elle fit une légère révérence et quitta avec grâce le bureau de Syrio.
Perdue dans ses pensées, elle se rendit compte que Syrio la regardait en souriant. Cela la fit rougir et elle se maudit sa réaction de petite dinde un peu naïve. Elle tenta de reprendre contenance en lui souriant à son tour.
« Nous logeons dans un appartement rue la Fontaine d’Argent mais je compte acheter un hôtel particulier avec l’argent de mon héritage. Je pense qu’assurer ma sécurité dans le quartier est un bon compromis. »
Après qu’ils aient rédigé la lettre ensemble, Karila se leva.
« Une fois, cette affaire finie, je serais ravie que vous me serviez de guide dans votre magnifique ville, gouverneur. A bientôt, j’espère.»
Puis, elle fit une légère révérence et quitta avec grâce le bureau de Syrio.
Kronos- Monsieur "le Dévoreur"
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Re: Rencontre avec une princesse !
Syrio accompagna Karila à la porte en l'aidant à marcher. Il le fit comme à l'aller en restant toujours aussi courtois. Il lui rendit sa révérence et la regarda partir avant de refermer la porte de son bureau.
Puis, il retourna travailler sur les dossiers du jour. Il n'avait jamais autant travaillé de sa vie, mais il le faisait dans un seul but. Essayer de faire de la ville de Davos une ville prospère et une ville de paix. Il voulait que Stilgard, Grand-père rat et les autres soient fiers de lui, même s'il n'ambitionnait pas le faire toute sa vie. Il avait dit qu'il aiderait à la reconstruction de Davos et c'est ce qu'il s'efforçait de faire. Il essayait de le faire de son mieux.
Il allait finir de régler les derniers détails pour lancer l'amélioration des voiries dans toute la région de Davos. Il fallait que les caravanes marchandes puissent se déplacer aisément par voie terrestre.
Sa douce femme et sa petite fille n'allaient pas tarder. La mi-journée n'était pas loin et il irait manger avec sa petite famille. En même temps, il en profitera pour passer voir Angélo et Tarrick pour qu'ils puissent augmenter temporairement les patrouilles dans le secteur de la rue de la Fontaine d'Argent. C'était une mesure de précaution temporaire. Juste le temps que la situation puisse se régulariser pour la jeune femme. Elle avait déjà assez souffert.
Le bretteur se plongea dans ce fameux dossier et bûcha comme un taré jusqu'à l'arrivée des deux soleils de sa vie.
Puis, il retourna travailler sur les dossiers du jour. Il n'avait jamais autant travaillé de sa vie, mais il le faisait dans un seul but. Essayer de faire de la ville de Davos une ville prospère et une ville de paix. Il voulait que Stilgard, Grand-père rat et les autres soient fiers de lui, même s'il n'ambitionnait pas le faire toute sa vie. Il avait dit qu'il aiderait à la reconstruction de Davos et c'est ce qu'il s'efforçait de faire. Il essayait de le faire de son mieux.
Il allait finir de régler les derniers détails pour lancer l'amélioration des voiries dans toute la région de Davos. Il fallait que les caravanes marchandes puissent se déplacer aisément par voie terrestre.
Sa douce femme et sa petite fille n'allaient pas tarder. La mi-journée n'était pas loin et il irait manger avec sa petite famille. En même temps, il en profitera pour passer voir Angélo et Tarrick pour qu'ils puissent augmenter temporairement les patrouilles dans le secteur de la rue de la Fontaine d'Argent. C'était une mesure de précaution temporaire. Juste le temps que la situation puisse se régulariser pour la jeune femme. Elle avait déjà assez souffert.
Le bretteur se plongea dans ce fameux dossier et bûcha comme un taré jusqu'à l'arrivée des deux soleils de sa vie.
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