Bejofa, Le quartiers des Tanneries
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Bejofa, Le quartiers des Tanneries
Les Quais
Ah nous y voila nous sommes sur les quais du quartier des tanneries. Les peaux d’ici été si réputées que la municipalité avait construit tout un réseau d’embarcadère et d’entrepôts pour faire face à la demande grandissante. Regardez ce qu’il en reste, les pontons sont vermoulus, des carcasses de bateaux qui pourrissent aux fond du fleuve, les entrepôts s’effondrent…Il ne reste rien de la splendeur d’antan.
Cependant certains soir lorsque le vent est capricieux on sent parfois d’étrange odeurs qui viennent des entrepôts, il y a aussi les bruits qui parsèment la nuit et sont indéfinissable. Tout ça me fait penser que quelqu’un s’est installé dans les entrepôts abandonnés.
Les Terres Molles
Les Monuments
Place du Cavalier sans Tête
Nous sommes maintenant dans le quartier des tanneries à proprement dit. Les quais et les terres-molles n’en sont qu’un avant gout. Nous nous trouvons pour le moment sur la place du cavalier sans tête. Comme vous le voyez elle tire son nom de ce magnifique bronze datant de l’époque des secondes Ténèbres qui représentent sans nul doute un héros de ces temps maudits. Mais personne ne sait de qui il s’agit, l’inscription ayant été effacée depuis de nombreuses années. La tête du cavalier à été arrachée plus tard, pendant la première révolte des Bandeaux Noirs. Un duel entre mage qui à mal tourné. D’ailleurs vous pouvez constater que la majeure partie des immeubles bordant la place ne sont plus que des ruines. Le seul immeuble encore debout appartient à une bande de petit dealers, les Chuchoteurs de Rêves comme ils se font appelés. Des dégénérés qui on prit un peu trop de Jesugen à mon avis.
La Bibliothèque
Vous savez sans doute qu’après l’explosion à Antalia et la mort d’Isidorio Marblade, une vague de fureur contre les scientifiques s’est répandues dans les Septs Cités. Et bien ici la populace s’en est prise au seul symbole du savoir du coin, la grande bibliothèque qui réunissait la plupart des ouvrages jamais écrits dans le Monde Connu. Ils ont investit le bâtiment, brisés les innombrables étagères qu’il contenait, déchiré les livres rares avant de les réunir au milieu du hall. C’est la qu’ils y ont bouté le feu, et cette construction magnifique n’est plus qu’une ruine aujourd’hui. La nature à commencé à y reprendre ses droits, renaissant sur les cendres du savoir. On s’en sert désormais comme d’un parc au cœur de notre joli quartier, et c’est aussi un lieu de souvenir pour tous ceux que les autodafés répugnent.
La Fontaine des âmes Hurlantes
L’une des plus belles fontaines de la principauté. On l’appel Fontaine des Âmes Hurlantes. Oui je sais, c’est pompeux, mais attendez de voir le son qu’elle produit et vous comprendrez. Il arrive – quand le temps vire à la pluie – que sa veille tuyauterie se remette en route et alors on jurerait entendre un avant gout des tourments de l’enfer. Tenez, la voila, n’est elle pas magnifique, quatre chevaux cabrés entourant une naïade dénudée… il y a quand même de quoi s’émerveiller, n’est ce pas ? C’est sur cette place qu’on lieu les marchés hebdomadaires du quartier, ou vous pouvez acheter tout ce que Bejofa produit comme vilenies, du plus rare des poisons aux crânes humains qu’affectionnent les nécromants de notre cité. Plus simplement, vous trouverez aussi de quoi vous nourrir sur le pouce – une dans un pain chaud par exemple – ou quelques bijoux dérobés chez un bourgeois de Samarande.
La porte des Non Tannées
Ne trainons pas trop par ici en dehors des jours de marché le coin est plutôt lugubre… Surtout qu’on approche d’une autre merveille du quartier. J’ai nommé la porte des non tannés. Celle-là, vous vous en doutez a donné lieu à plusieurs plaisanteries, bien qu’elle ait perdu un peu de son sens premier. Autrefois, c’est par cette porte que les fournisseurs de peau venaient livrer leur marchandises, d’où son nom, la porte des peaux non tannées, et les importateurs vendaient leur produit à la criée juste derrière les remparts de la citée. Désormais ce sont les petits campagnards qui émigrent vers la ville qui empruntent cette porte… Comme je vous l’ai dit on en rigole encore aujourd’hui.
Pour l’anecdote vous voyez la statue du violoniste sur le montant de droite ? Et bien on murmure dans les milieux occultes du quartier qu’il joue un air mélancolique les nuits de pleine lune. Et selon la rumeur quiconque jouerait avec lui une nuit entière serait assuré de découvrir je ne sais quel secret. A moins que ce ne soit un trésor… enfin bon vous connaissez le problème. Personnellement je n’ai jamais vérifié si cette statue s’amusait à jouer de son instrument et je m’en garderais bien si j’étais vous.
Tenez jetez un coup d’œil sur votre droite vous voyez cette loque ? Si, là, juste à coté de ces vieux tonneaux, nippé comme un sac que l’on aurait laissé moisir cinq ans dans un entrepôt plein de vermine. Et bien, ce type là, c’est Siegfried l’aveugle, sans doute le chef des mendiants du quartier. Il est en cheville avec les Ezguirs en tout cas, je l’ai vu trainer du coté des Terres-Molles il y a de cela à peine un mois. Il avait l’air de s’être fait engueuler, quelques choses de correct. Il faut dire que la mendicité n’est pas vraiment l’activité la plus lucrative à Bejofa, et encore moins aux tanneries. Mais ça va peut être changé avec le retour des bourgeois. Siegfried, je vous préviens n’est pas plus aveugle que vous ou moi. Il fait juste semblant, histoire d’apitoyer les pigeons. En tout cas méfiez vous de lui : avec sa petite bande, il n’hésite pas à s’attaquer aux cibles isolées quand les temps se font trop durs pour vivre aux crochets de la société.
Les Commerces de la Rue Micmac
Le restaurant rapide de Cheng-Wu
Ce vieux Cheng-Wu on n’aurait jamais cru qu’il arriverait à s’acclimater quand il est arrivé dans le quartier il y a de cela deux ou trois ans. Les gens du coin se sont foutus de lui quand il a ouvert son restaurant, surtout qu’il a essayé de nous vendre du poisson pas cuit… je ne sais si vous vous rendez compte, du poisson pas cuit… Et bien croyez moi si vous voulez mais sa bouffe est loin d’être dégueulasse en définitive. Je crois que c’est le coté rapide et pratique qui nous a tous séduit. En quelques minutes il vous prépare un petit repas pour trois et il vous l’emballe dans du papier – du vrai papier – pour que vous puissiez l’embarquer et le manger ou ça vous chante. Au début il faisait surtout des spécialités de là bas, mais il s’est diversifié depuis pour répondre à la demande. Grâce à lui, on peut manger pour pas cher, et c’est vrai qu’on peut le remercier pour cela. Les Taupes lui fournissent tous les ingrédients dont il a besoin et il paye sa taxe au Félins, comme tout le monde ici, ce qui fait qu’il est vraiment bien intégré maintenant. Une vrai figure incontournable du quartier.
Mais Cheng-Wu n’est pas vraiment clair de tout soupçon vous savez. Depuis qu’il est arrivé, la population des chiens errants de notre quartier à fortement diminuée, allez savoir pourquoi. Moi je crois qu’il les mets dans sa soupe, une sorte de ragoût aux épices. Et bien, j’aurais jamais imaginé que sa puisse avoir aussi bon gout un chien errant. Enfin, on médit, on médit, mais depuis que Cheng s’est installé, on n’a pas connu de vrai disette, je me demande s’il n’y est pas pour quelque chose. D’ailleurs pendant la sécheresse de l’année dernière ou le blé avait brûlé et ou les bêtes crevaient, il est resté ouvert et a même distribué à manger aux nécessiteux. Pourtant ce n’est pas son genre. En fait je crois qu’il se sent chez lui maintenant.
L’Epicerie d’Ahmed Ben Bogärt
Juste à coté de l’étal de Cheng-Wu, c’est l’épicerie d’Amhed Ben Bogärt ; je crois qu’ils s’arrangent d tous les deux pour qu’il y ait toujours de quoi à manger chez le keshite. Ahmed est un Soloman, et vous savez que ça, c’est plutôt mal vu dans la Principauté. Mais Ahmed est un bosseur comme on en voit plus. Son épicerie est ouverte jour et nuit, je crois qu’ils se relayent avec sa femme et ses mômes pour pouvoir accueillir les clients quelle que soit l’heure. Un type génial Ahmed, il a toujours le sourire et… Vous ne lui direz pas que je vous ai vendu la mèche hein ? Et bien il lui arrive assez souvent de faire crédit aux pauvres du quartier et d’oublier qu’ils ont ardoise. Une bonne pâte comme lui, on en voit rarement par les temps qui courent. Un type précieux, moi je vous le dis ! Mais on à tous un peu peur pour lui, vous voyez ? Ahmed il est fier, il ne se laisse pas facilement impressionner. Il lui arrive de refuser de payer sa taxe aux Félins. Il est Baraqué Ahmed. Une fois trois matous qui se sont pointé chez lui pour casser quelques trucs, violenter un peu sa famille, et repartir avec son argent… Et bien, ils sont repartis la queue entre les jambes et les dents sur le plancher de l’épicerie. Il les leurs à pétés une à une. C’est pas un tendre Ahmed quand on s’en prend à sa famille, ça non ! Pour le moment, les Félins n’ont pas bougé ; ils savent pertinemment qu’ils peuvent se débarrasser de lui quand ça leur chante… Sauf que cet épicier est indispensable à la bonne marche de ce quartier, et ils le savent aussi tout comme il le sait, c’est moi qui vous le dis ! Ils continuent donc à s’observer comme deux coqs se tournant autour et Ahmed reste une figure importante du quartier, soutenu par la populace. Les gens doivent vivre à travers lui leur besoin de révolte… En fait, cette situation arrangerait les Félins que ça ne m’étonnerait pas.
La Boulangerie de Madame Panexi
Cette rue, c’est la rue des Roses mais entre nous on l’appelle la rue Micmac. Bon, ça veut pas dire grand-chose, c’est du à l’habitude d’Ahmed de dire que le coin est un véritable micmac, une expression de chez lui je crois bien. C’est donc dans cette rue que se trouve la plupart des commerces du quartier. Là vous voyez, c’est la boulangerie de dame Panexi, une bonne pâte elle-aussi, même si elle préférerait se faire couper un bras plutôt que de faire crédit aux habitants du quartier. En fait, elle s’occupe surtout des gosses de la rue qui crèvent la dalle. S’ils l’aident à faire ses pains le matin, elle leur offre le couvert pour la journée. Ne vous inquiétez pas si par hasard vous passez dans le coin avant le lever du soleil et que vous voyez un attroupement de mômes dépareillés autour de sa boulangerie, c’est normal.
Quand Cheng-Wu s’est installé, elle a eu peur qu’il ne coule son petit commerce. Elle à fait tout un barouf pour qu’on le force à quitter le quartier, mais il a résisté. Et croyez-moi si vous le voulez, mais on dirait que ça va mieux entre eux depuis quelques temps. Beaucoup mieux même si on en croit la tendance qu’à le vieux Keshite à aller passer la nuit chez elle… ça fait les gorges chaudes de tout le quartier cette histoire. Tenez, une coïncidence : il se trouve, voyez-vous, que les animaux préférés de madame Panexi sont les chats. Elle a la lubie de servir un tonnelet de lait aux minous du coin tous les matins qu’Arlam fait. Et bien allez savoir pourquoi, même si on a plus qu’un seul chien dans un cercle qui englobe trois ou quatre quartiers de Bejofa , les chats, eux, prolifèrent…
La Boutique d’Alvardo
Tenez vous voyez cette boutique qui semble être faite pour que les clients la fuient ? C’est un magasin de fournitures diverses. On y trouve de tout : torches, pelles, pioches, cordes, lanternes et toutes sortes de choses. Un vieux nain la tient, un ancien mineur, qui s’est lancé dans le commerce après avoir eu les deux jambes brisées dans l’effondrement d’une mine. Il s’est bricolé une sorte de fauteuil à roulette qui lui permet de continuer à se déplacer, car le pauvre n’a pas eu les moyens de se payer les soins des prêtres et il n’a jamais retrouvé l’usage de ses jambes. Il en garde une certaine rancœur envers le reste du monde. Mais si jamais vous avez des potes qui aiment bricoler, parler leur de cette boutique. Même si le vieux Alvardo est une vraie peau de buzzuk enragé il n’en reste pas moins que son matos est sans doute le meilleur de tout Bejofa. Mais je vous préviens tout de suite il n’as pas tendance à faire crédit, je dirais même que vous avez intérêt à payer rubis sur l’ongle. Et n’essayez pas trop de marchander avec lui il est plus dur en affaire qu’un Izgane, c’est dire.
La Cave à Vin d’Hubert Jeraak
Par l’escalier que vous voyez là, on peut accéder à la cave d’hubert. Ce gars la vient de Djeddir, et depuis qu’il est installé ici, il a sans cesse amassé toute sorte de vins, plus rares les uns que les autres. Je crois qu’il a récolté une petite fortune depuis le temps.
Ce n’est pas un mauvais type, il offre assez souvent un petit verre aux soiffards du coin. Et si vous êtes prêts à taper le carton avec lui, il y a de grande chance qu’il vous offre une bonne bouteille. J’allais oublier il est aussi le fournisseur officiel – en vin du moins – de tous les débits de boisson du quartier, ce qui fait qu’on a toujours du bon vin à boire ou qu’on aille poser ses fesses et lever le coude !
Les Principaux Etablissements
Maintenant que vous avez vue la rue Micmac, je peux vous emmener faire une visite un peu plus approfondie de notre beau quartier et des établissements qui le font vivre après les commerces qui le font manger.
L’Hospice de Mamie Crombloss
L’un des établissements dont nous sommes les plus fiers est, sans aucun doute, l’hospice de Mamie Crombloss. Une gentille petite vieille, une gourie sur le déclin, débrouillarde et astucieuse, qui a décidé de venir en aide aux clochards qui chaque hiver meurt de froid dans nos rues.
Toujours est-il qu’elle s’en sort plutôt bien ; son immeuble doit compter une vingtaine de pensionnaires plus ou moins réguliers, qui bossent pour elle et retape sa baraque. Le soir, les vieux se réunissent dans la petite cour, à laquelle on peut accéder par cette ruelle, à droite de la bâtisse. J’y ai entendu la plupart des légendes et des faits historique que je vous ai rapportés et encore bien d’autres encore. Si jamais vous voulez vous renseignez sur un mythe ou une anecdote de Bejofa, y’a qu’un seule endroit, l’arrière cour de Mamie Crombloss !
Le Vieux Théâtre
Tant qu’on est dans le coin, je vais en profiter pour vous montrer l’un des autres fleurons de notre culture haute en couleur. J’ai nommé, le « Grand Théatre » ! Autrefois l’un des lieux les plus courus du tout Bejofa, on y voyait de tout. Les grandes marquises vêtues de soies et de dentelles comme les putains calquées sur le modèle des tapineuses de la rue du Crève-cœur qui orbitent – sans jeu de mots – autour des Délices de l’Orient. On y trouvait toutes sortes de nobles, ils venaient se montrer aux théatre comme ils allaient de temps en temps à Samarande visiter la cour du Prince. C’est ici que se tramaient les intrigues de la haute société. On y a vu fuser les plus belles insultes de toutes la Principauté. Un duel tous les soirs, du sang et des larmes… À vrai dire, pour les petites gens, le spectacle ne se déroulait pas sur scène, mais dans les gradins des nobliaux qui venaient une ou deux fois par semaine amuser le bas peuple de leur air emprunté. Chouette spectacle.
Aujourd’hui, le théâtre a fait comme qui dirait un retour aux sources. C’est le lieu idéal pour les troupes de théâtre amateur, les musiciens de Bejofa, les orateurs et toutes sortes de profiteurs qui se démerdent pour vivre juste en ouvrant leur grande bouche et en gratouillant quelques boyaux de chats… Cela dit, si un soir vous avez une provision de fruits un peu trop mûrs, c’est l’occasion d’un divertissement pas cher. Bon, bien sur, il vaut mieux éviter d’en faire trop, il y a quand même une organisation derrière tout ça ; éventuellement en cheville avec les Ezguirs.
Mais bon, que tout ce que je vous raconte ne vous rebute pas. Le Grand Théâtre est un lieu sûr ou il y a souvent foule. Venir s’y perdre pour sauver un poursuivant a sauvé la vie à plus d’un de mes vieux camarades. Ils pourraient vous en raconter de bonnes sur ce théâtre dans l’arrière cour de Mamie Crombloss.
L’Immeuble des Chuchoteurs de Rêve
Nous voilà de retour sur la place du cavalier sans tête. Comme vous le voyez, un seul des immeubles a survécu à cet ancien duel de mages. Une bande de petits jeunes qui ont grandi dans le quartier le squattent. Au début on aurait cru qu’ils ne tourneraient pas trop mal. Il y a à peine deux ans, ils étaient tout le temps fourrés chez dame Panexi.
Mais bon la vie citadine, vous savez ce que c’est… Ces gamins ont mal tourné. Et ils jouent un jeu dangereux, croyez-moi. Leur chef, un gosse charismatique du nom de David, a pervertit les principes alarmiste que lui a inculqués dame Panexi. Après sa découverte de la Jesugen, il est parti dans un délire religieux. Avec quelques camarades à lui, ils se sont installés dans cet immeuble. Il prône l’utilisation du Jesugen pour atteindre des état de consciences supérieures ou je ne sais quoi. Il a affirmé à ses potes qu’ils entreraient ainsi en contact avec Arlam. Si vous voulez mon avis, il à surtout fais ça pour avoir quelques minettes à portée de main en cas d’envie subite. En tout cas, sa petite secte a eu du succès dans le quartier. Surtout que, pas si toqué que ça, notre petit David s’est vite démerder pour pouvoir monter son petit commerce de distribution sur le quartier. Sa drogue est d’une rare qualité et attirent de nombreux clients. Les Félins les surveillent, mais comme ces imbéciles leur paie la dime de l’herbe, ils les laissent tranquilles. D’après moi, David fournirait chez Azhib, le propriétaires de la fumerie des tanneries : il a de la bonne came…
La place du cavalier sans tête est donc particulièrement courue ces derniers temps. On y voit des silhouettes décharnés s’y aventurer dans l’immeuble à toute heure du jour et de la nuit – enfin surtout de la nuit. Les camés viennent chercher leur dose… Ils se font régulièrement bastonner par quelques gars plus malins que les autres qui les attendent au détour d’une ruelle pour les délester de leurs écus. C’est pas une vie si vous voulez mon avis ; cette merde, faut vraiment être un salaud pour y enchainer tant de pauvres types. Et encore, les plus à plaindre ce sont sans doute les gamins de madame Panexi qui adorait David et qui vont maintenant chercher leur dose comme les autres. Enfin bon, une petite bande de délinquants qui finira mal. Quelqu’un découvrira qui est leur fournisseur et leurs idées sur la Pensée d’Arlam ne les protégeront pas.
Venez, je vais vous emmener dans un endroit qui vous remontera le moral. J’ai nommé, la rue du Crève-cœur.
Les Délices de L’Orient
Ah… nous voila dans la rue du Crève-cœur, ici vous entrez dans le lieu le plus intensément débauché de tout le quartier – voire dans tout Bejofa ! Outre qu’on y croise plus de prostituée que de pigeons et de rats (quoique pour les rats, il ne faudrait pas fouiner bien loin pour en dégotter à mon avis)… Et bien ici, juste au milieu de la rue, trône l’un des plus célèbres bordels de toutes la principauté, les Délices de l’Orient, il à toute une histoire derrière lui. Il a été fondé il y a trentaine d’années pour servir de lieu de détente aux grands pontes de la Famille des Anciens. En plein cœur de Bejofa, dans l’un des premiers quartiers que les Félins ont contrôlés. Les Félins avaient appris la nouvelle sans joie, vous imaginez bien… mais la prostitution restait la spécialité des anciens, et ils avaient tout prévus pour maintenir la maison en place. Ils avaient payés les Taupes pour équiper l’endroit de nombreux tunnels discrets reliant la cave à d’autres maisons de Bejofa, voire même de Samarande. Les Taupes ont vécu l’affaire comme un pied de nez à leurs ennemis de toujours. Comme de juste, les Félins en ont tirés une rancœur tenace envers les Anciens, et cette histoire est un peu le genre d’étincelle qui aurait pu mettre le feu aux poudres… Et pourquoi pousser les matous vers l’alliance avec les fils du Sabre qui a scellé le destin des Anciens.
Les Félins ont hérités de l’établissement, et la ou sa leur a vraiment réussi, c’est qu’ils ont su l’adapter à toutes les bourses – sans jeu de mots. La rue du Crève-cœur, pour les pauvres, où l’on trouve les putains et les travelos les plus âgés ou pas assez minets – voire même malades – qui ne peuvent plus assurer dans le bordel proprement dit. L’établissement lui-même est réservé à une clientèle plus classe. J’ai entendu dire que de nombreuses réunions de Famille s’y déroulent. Vous pensez bien qu’un gars comme moi n’a jamais eu l’honneur d’être admis à l’intérieur. Mais on dit que les propriétaires précédents ont installé un décor keshite. Vous voyez le genre ? Des murs en papiers et des matelas partout par terre… bien pratique les matelas…
Mais ces considérations bassement matérielles mises à part, il est vrai que ce bordel aide grandement pour l’économie du quartier. Les gens du commun – ceux qui s’occupent de gérer l’intendance pour les Félins – se fournissent chez nos commerçants, ils font un peu tourner la boutique. Tout le monde respecte les Félins ici, et ils nous le rendent bien en définitive. Ils ne sont pas tendres avec les indépendants, sauf s’ils prennent la peine de bosser pour eux de temps en temps. Enfin… je vous aurai prévenu…
Les Débits de Boisson
La Fumerie D’Azhib
Pas loin du grand Théatre on trouve la fumerie d’Azhib, aussi appelée fumerie des tanneries car installé par son patron dans une ancienne tannerie. Il s’est servi de l’architecture existante pour diviser la grande salle en petite partie plus individuelles. Les décorations mitées font de leurs mieux pour rendre une atmosphère orientale.
Azhib est plutôt bonne poire mais il ne rigole pas sur les prix. Ni sur les taxes d’ailleurs, il paye rubis sur l’ongle sa taxe aux Félins, qui lui assure à ce qu’on dit une protection de tout premier ordre. Peu de malfrats oseraient s’attaquer à son gagne croute.
L’Echappée Belle
Tenue par Georges le Merlu. Il a donné ce nom à son rade parce qu’il à failli être pendu et l’a littéralement échappé belle. C’est une vieille histoire qui remonte à l’époque des Anciens et de leur chute je vous la raconterais un de ses quatres.
Bref Il en a finis avec la vie de truands et à fonder son rade. Bon finis c’est vite dit il a toujours les oreilles qui trainent et à ce qu’on dit il sait pas mal de chose sur ce qui se trame comme magouille à Samarande et aussi à Bejofa.
La Pisse de Felis
Un des fleurons de notre quartier, j’ai nommé la Pisse de Felis. Je vous préviens tout de suite, la bière, là bas, on ne l’achète pas on la loue pour quelques heures. Triste quand on sait qu’avant l’endroit s’appeler la Brasserie Royale. C’est la que vous aurez le plus de chance de croiser des gouris. Une bande de jeune y trainent d’ailleurs depuis quelques semaines.
Un couple de vieux sang-mêlés tient le bar. Ils sont presque aussi hideux que leur rade, c’est vous dire. Deux tréteaux, une planche, quelques caisses, trois murs sur quatre et… Voila ! On a un bar… Les deux pauvres vieux n’ont pas eu de bol quand Arlam à distribué les cartes. Ils sont tous deux métissé avec un Felis. La femme à des crocs qui déforment totalement sa mâchoire et qui lui donne l’aspect d’une gargouille. Ses mains sont désarticulées et d’une laideur à faire peur, et leurs griffes rétractiles lui percent la peau au bout de ses doigts pour sortir. Le mari à eu plus de chance je pense, son corps est recouvert d’un duvet de poils pelés peu ragoutants. Mais dans sa mansuétude Arlam, l’as privé de la vue pour qu’il ne puisse pas contempler sa laideur.
Ce couple est un peu la mascotte du quartier ils ont toujours un truc à boire pour les mendiants et comme ça les vagabonds leurs fournissent de quoi bouffer ou troquer. Mais faite attention on n’aime pas les étrangers la bas.
Le Poisson Lune
Dans la zone des quais on trouve quelques rades sympa et le poisson lune en fait partie. Il est tenu par Syliab un elfe qui est un vrai illuminé. Il raconte souvent des histoires de patelin dont jamais personne n’as entendu parlé. Par contre il a la bonne habitude d’offrir une consommation contre une bonne histoire. Il veut écrire un livre sur Bejofa et Samarande à ce que j’ai compris. Il aurait plus de deux cents ans, mais bon je crois pas tout ce qu’il dit parcequ’en plus d’être un excellent conteur c’est aussi un bon acteur.
Chaque soirée la bas et comme au Théatre, il y a constamment une petite troupe qui mets l’ambiance et vers le milieu de la nuit Syliab monte sur scène pour présenter une de ses dernières compositions. On y passe un moment magique et le vin est de toute première qualité, ce qui n’est pas étonnant puisque le meilleur pote de Syliab c’est Hubert qui possède la cave à vin de la rue Mimac.
Le Cabaret de Yorguë
Yorguë est le patron du cabaret à quelques rues du Poisson Lune. C’est un établissement assez secret, on ne sait pas ce qu’il s’y passe vraiment à l’intérieure. On sait seulement que Yorguë est un ogre, et la croyez moi vous n’avez pas envie d’en savoir plus…
Ah je vois vous connaissez le sujet. Et ça ne vous inquiète pas plus que cela ? Tant mieux… Yorguë, même si il est un peu excentrique n’est pas un si mauvais ogre. Bien sur, il se nourrit uniquement de chaire humaine. Mais uniquement de cadavres. Vous me direz que ce n’est pas parce qu’il tue ses victimes avant de les dévorer qu’il est quelqu’un de bien, je vous l’accorde.
La rumeur veut que Yorguë ait dans son établissement un tableau ou sont résumé divers boulots que ses clients aimeraient bien voir accompli. Mais personne ne veut jamais parler de ce qu’il a fait pour Yorguë.
L’Écumoir
Tenu par Maxime Sélomek ce débit de boisson sert aussi à manger pour les plus téméraires. Selon Sélomek, tout ce qui remue sous l’eau est consommable et il fait tourner sa petite affaire avec cette philosophie. Cela dit, il à un vrai talent la plupart de ses plats sont loin d’être immangeable, bien au contraire. C’est un Umélorien pur souche et fière de ses origines. Il est le plus heureux des hommes depuis le changement de gouvernement à Samarande ; il a d’ailleurs profité de l’occasion pour interdire l’entrée de son établissement à toutes les espèces non humaines. Il étendrait bien cette politique à au non Uméloriens si il n’avait pas peur de perdre sa clientèle.
Le Duc Etienne
A quelques rues du cavalier sans tête, dans une partie plus huppée du quartier, se trouve le Duc Etienne, qui est surement le plus vieil établissement des tanneries. Il doit son nom à une personnalité historique de Bejofa… que dis-je une légende, le Duc Etienne lui-même. Le cours d’histoire sera pour un autre jour si ça vous intéresse.
La patronne est une excentrique qui ne cache pas vraiment son appartenance à la Vierge Noir… Vous ne savez pas ce qu’est la Vierge Noir ?! Par Arlam l’éducation de nos jours. Donc Miranda, la patronne, appartient à la secte visiblement mais elle a l’intelligence de payer les Félins et de laisser son établissement ouvert à tous. Un endroit avec une atmosphère sympathique à fréquenté en couple. L’ambiance feutré et agréable est idéale pour les diners romantiques.
La Trébuchante, le tripot de José
Ah la Trébuchante, le seul vrai tripot de la ville. Il est tenu par Jose qui est un vieil escroc à la retraite. Il a monté des arnaques à faire pâlir les plus grands menteurs des Sept Cités.
Son établissement est un paradis pour ceux qui veulent parier leurs courronnes. On peut y jouer à tous les jeux de cartes possibles, il à même des tables de jeux comme dans les grands casinos de Samarande. La grande attraction est sans doute l’organisation hebdomadaire de combat de dragonnets ; ils sont réputés dans tous Bejofa.
La Gargote de Youssef Ramone
Donc, on passe pas loin de la rue Micmac et la on trouve la gargote de Youssef. Ah ce bon vieux Youssef c’est un peu notre mascotte dans le quartier, tout le monde l’aime bien et il nous le rend bien c’est un type génial !
Tout le monde est le bienvenue dans sa taverne, il paye sa taxe aux Felins comme tout le monde et il sait pas mal de chose sur le quartier vu les rumeurs qui circule dans son échoppe. Après les tournés gratuites qu’il donne à ses clients tous les soirs y sont peut être pour quelque chose.
Son tord-boyau à pas d’équivalents dans Bejofa, on vient de loin pour en profiter. C’est une recette à lui qu’il brasse dans sa cave avec sa propre distillerie. Il emportera son secret dans la tombe.
La Lie du Calice
Surement l’établissement le plus intéressant du quartier des tanneries. Il est installée dans une ancienne église, et de ce fait unique dans son genre. La salle principale est triangulaire, et illuminé à la lumière des vitraux, ça ne manque pas de cachet. Le patron sert toute sorte d’alcool, du plus commun au plus rare. A la place de l’ancien autel on trouve le bar. Le bar est ouvert jusqu’as très tard dans la nuit, même si ce n’est pas forcément la même clientèle qui le fréquente selon l’heure du jour… ou de la nuit.
Ysmar Jolm est un type plutôt correct, même si il ne vaut mieux – mais alors vraiment mieux – pas le compter parmi ses ennemis. Son associé le Chatouilleux, un type gras et suintant comme on en voit peu, fais tourner une petite fumerie installée au sous-sol mais uniquement pour les habitués.
Parmi les clients régulier on peut compter Mimile le Mouleux, il passe pas mal de temps entre le tripot de jose et le calice, c’est un très bon joueur. Il y a aussi l’Abbé, un prêtre défroqué, je ne sais pas trop pourquoi mais l’église l’as déclaré hérétique et il a préféré s’installer à Bejofa. Ensuite viens Karsaark le gouri, organisateur de combat et éleveur de champion, la il est avec son dernier poulain Cyrdrik, une armoire stovenger avec des battoirs à la place des mains.
Ah nous y voila nous sommes sur les quais du quartier des tanneries. Les peaux d’ici été si réputées que la municipalité avait construit tout un réseau d’embarcadère et d’entrepôts pour faire face à la demande grandissante. Regardez ce qu’il en reste, les pontons sont vermoulus, des carcasses de bateaux qui pourrissent aux fond du fleuve, les entrepôts s’effondrent…Il ne reste rien de la splendeur d’antan.
Cependant certains soir lorsque le vent est capricieux on sent parfois d’étrange odeurs qui viennent des entrepôts, il y a aussi les bruits qui parsèment la nuit et sont indéfinissable. Tout ça me fait penser que quelqu’un s’est installé dans les entrepôts abandonnés.
Les Terres Molles
Les Monuments
Place du Cavalier sans Tête
Nous sommes maintenant dans le quartier des tanneries à proprement dit. Les quais et les terres-molles n’en sont qu’un avant gout. Nous nous trouvons pour le moment sur la place du cavalier sans tête. Comme vous le voyez elle tire son nom de ce magnifique bronze datant de l’époque des secondes Ténèbres qui représentent sans nul doute un héros de ces temps maudits. Mais personne ne sait de qui il s’agit, l’inscription ayant été effacée depuis de nombreuses années. La tête du cavalier à été arrachée plus tard, pendant la première révolte des Bandeaux Noirs. Un duel entre mage qui à mal tourné. D’ailleurs vous pouvez constater que la majeure partie des immeubles bordant la place ne sont plus que des ruines. Le seul immeuble encore debout appartient à une bande de petit dealers, les Chuchoteurs de Rêves comme ils se font appelés. Des dégénérés qui on prit un peu trop de Jesugen à mon avis.
La Bibliothèque
Vous savez sans doute qu’après l’explosion à Antalia et la mort d’Isidorio Marblade, une vague de fureur contre les scientifiques s’est répandues dans les Septs Cités. Et bien ici la populace s’en est prise au seul symbole du savoir du coin, la grande bibliothèque qui réunissait la plupart des ouvrages jamais écrits dans le Monde Connu. Ils ont investit le bâtiment, brisés les innombrables étagères qu’il contenait, déchiré les livres rares avant de les réunir au milieu du hall. C’est la qu’ils y ont bouté le feu, et cette construction magnifique n’est plus qu’une ruine aujourd’hui. La nature à commencé à y reprendre ses droits, renaissant sur les cendres du savoir. On s’en sert désormais comme d’un parc au cœur de notre joli quartier, et c’est aussi un lieu de souvenir pour tous ceux que les autodafés répugnent.
La Fontaine des âmes Hurlantes
L’une des plus belles fontaines de la principauté. On l’appel Fontaine des Âmes Hurlantes. Oui je sais, c’est pompeux, mais attendez de voir le son qu’elle produit et vous comprendrez. Il arrive – quand le temps vire à la pluie – que sa veille tuyauterie se remette en route et alors on jurerait entendre un avant gout des tourments de l’enfer. Tenez, la voila, n’est elle pas magnifique, quatre chevaux cabrés entourant une naïade dénudée… il y a quand même de quoi s’émerveiller, n’est ce pas ? C’est sur cette place qu’on lieu les marchés hebdomadaires du quartier, ou vous pouvez acheter tout ce que Bejofa produit comme vilenies, du plus rare des poisons aux crânes humains qu’affectionnent les nécromants de notre cité. Plus simplement, vous trouverez aussi de quoi vous nourrir sur le pouce – une dans un pain chaud par exemple – ou quelques bijoux dérobés chez un bourgeois de Samarande.
La porte des Non Tannées
Ne trainons pas trop par ici en dehors des jours de marché le coin est plutôt lugubre… Surtout qu’on approche d’une autre merveille du quartier. J’ai nommé la porte des non tannés. Celle-là, vous vous en doutez a donné lieu à plusieurs plaisanteries, bien qu’elle ait perdu un peu de son sens premier. Autrefois, c’est par cette porte que les fournisseurs de peau venaient livrer leur marchandises, d’où son nom, la porte des peaux non tannées, et les importateurs vendaient leur produit à la criée juste derrière les remparts de la citée. Désormais ce sont les petits campagnards qui émigrent vers la ville qui empruntent cette porte… Comme je vous l’ai dit on en rigole encore aujourd’hui.
Pour l’anecdote vous voyez la statue du violoniste sur le montant de droite ? Et bien on murmure dans les milieux occultes du quartier qu’il joue un air mélancolique les nuits de pleine lune. Et selon la rumeur quiconque jouerait avec lui une nuit entière serait assuré de découvrir je ne sais quel secret. A moins que ce ne soit un trésor… enfin bon vous connaissez le problème. Personnellement je n’ai jamais vérifié si cette statue s’amusait à jouer de son instrument et je m’en garderais bien si j’étais vous.
Tenez jetez un coup d’œil sur votre droite vous voyez cette loque ? Si, là, juste à coté de ces vieux tonneaux, nippé comme un sac que l’on aurait laissé moisir cinq ans dans un entrepôt plein de vermine. Et bien, ce type là, c’est Siegfried l’aveugle, sans doute le chef des mendiants du quartier. Il est en cheville avec les Ezguirs en tout cas, je l’ai vu trainer du coté des Terres-Molles il y a de cela à peine un mois. Il avait l’air de s’être fait engueuler, quelques choses de correct. Il faut dire que la mendicité n’est pas vraiment l’activité la plus lucrative à Bejofa, et encore moins aux tanneries. Mais ça va peut être changé avec le retour des bourgeois. Siegfried, je vous préviens n’est pas plus aveugle que vous ou moi. Il fait juste semblant, histoire d’apitoyer les pigeons. En tout cas méfiez vous de lui : avec sa petite bande, il n’hésite pas à s’attaquer aux cibles isolées quand les temps se font trop durs pour vivre aux crochets de la société.
Les Commerces de la Rue Micmac
Le restaurant rapide de Cheng-Wu
Ce vieux Cheng-Wu on n’aurait jamais cru qu’il arriverait à s’acclimater quand il est arrivé dans le quartier il y a de cela deux ou trois ans. Les gens du coin se sont foutus de lui quand il a ouvert son restaurant, surtout qu’il a essayé de nous vendre du poisson pas cuit… je ne sais si vous vous rendez compte, du poisson pas cuit… Et bien croyez moi si vous voulez mais sa bouffe est loin d’être dégueulasse en définitive. Je crois que c’est le coté rapide et pratique qui nous a tous séduit. En quelques minutes il vous prépare un petit repas pour trois et il vous l’emballe dans du papier – du vrai papier – pour que vous puissiez l’embarquer et le manger ou ça vous chante. Au début il faisait surtout des spécialités de là bas, mais il s’est diversifié depuis pour répondre à la demande. Grâce à lui, on peut manger pour pas cher, et c’est vrai qu’on peut le remercier pour cela. Les Taupes lui fournissent tous les ingrédients dont il a besoin et il paye sa taxe au Félins, comme tout le monde ici, ce qui fait qu’il est vraiment bien intégré maintenant. Une vrai figure incontournable du quartier.
Mais Cheng-Wu n’est pas vraiment clair de tout soupçon vous savez. Depuis qu’il est arrivé, la population des chiens errants de notre quartier à fortement diminuée, allez savoir pourquoi. Moi je crois qu’il les mets dans sa soupe, une sorte de ragoût aux épices. Et bien, j’aurais jamais imaginé que sa puisse avoir aussi bon gout un chien errant. Enfin, on médit, on médit, mais depuis que Cheng s’est installé, on n’a pas connu de vrai disette, je me demande s’il n’y est pas pour quelque chose. D’ailleurs pendant la sécheresse de l’année dernière ou le blé avait brûlé et ou les bêtes crevaient, il est resté ouvert et a même distribué à manger aux nécessiteux. Pourtant ce n’est pas son genre. En fait je crois qu’il se sent chez lui maintenant.
L’Epicerie d’Ahmed Ben Bogärt
Juste à coté de l’étal de Cheng-Wu, c’est l’épicerie d’Amhed Ben Bogärt ; je crois qu’ils s’arrangent d tous les deux pour qu’il y ait toujours de quoi à manger chez le keshite. Ahmed est un Soloman, et vous savez que ça, c’est plutôt mal vu dans la Principauté. Mais Ahmed est un bosseur comme on en voit plus. Son épicerie est ouverte jour et nuit, je crois qu’ils se relayent avec sa femme et ses mômes pour pouvoir accueillir les clients quelle que soit l’heure. Un type génial Ahmed, il a toujours le sourire et… Vous ne lui direz pas que je vous ai vendu la mèche hein ? Et bien il lui arrive assez souvent de faire crédit aux pauvres du quartier et d’oublier qu’ils ont ardoise. Une bonne pâte comme lui, on en voit rarement par les temps qui courent. Un type précieux, moi je vous le dis ! Mais on à tous un peu peur pour lui, vous voyez ? Ahmed il est fier, il ne se laisse pas facilement impressionner. Il lui arrive de refuser de payer sa taxe aux Félins. Il est Baraqué Ahmed. Une fois trois matous qui se sont pointé chez lui pour casser quelques trucs, violenter un peu sa famille, et repartir avec son argent… Et bien, ils sont repartis la queue entre les jambes et les dents sur le plancher de l’épicerie. Il les leurs à pétés une à une. C’est pas un tendre Ahmed quand on s’en prend à sa famille, ça non ! Pour le moment, les Félins n’ont pas bougé ; ils savent pertinemment qu’ils peuvent se débarrasser de lui quand ça leur chante… Sauf que cet épicier est indispensable à la bonne marche de ce quartier, et ils le savent aussi tout comme il le sait, c’est moi qui vous le dis ! Ils continuent donc à s’observer comme deux coqs se tournant autour et Ahmed reste une figure importante du quartier, soutenu par la populace. Les gens doivent vivre à travers lui leur besoin de révolte… En fait, cette situation arrangerait les Félins que ça ne m’étonnerait pas.
La Boulangerie de Madame Panexi
Cette rue, c’est la rue des Roses mais entre nous on l’appelle la rue Micmac. Bon, ça veut pas dire grand-chose, c’est du à l’habitude d’Ahmed de dire que le coin est un véritable micmac, une expression de chez lui je crois bien. C’est donc dans cette rue que se trouve la plupart des commerces du quartier. Là vous voyez, c’est la boulangerie de dame Panexi, une bonne pâte elle-aussi, même si elle préférerait se faire couper un bras plutôt que de faire crédit aux habitants du quartier. En fait, elle s’occupe surtout des gosses de la rue qui crèvent la dalle. S’ils l’aident à faire ses pains le matin, elle leur offre le couvert pour la journée. Ne vous inquiétez pas si par hasard vous passez dans le coin avant le lever du soleil et que vous voyez un attroupement de mômes dépareillés autour de sa boulangerie, c’est normal.
Quand Cheng-Wu s’est installé, elle a eu peur qu’il ne coule son petit commerce. Elle à fait tout un barouf pour qu’on le force à quitter le quartier, mais il a résisté. Et croyez-moi si vous le voulez, mais on dirait que ça va mieux entre eux depuis quelques temps. Beaucoup mieux même si on en croit la tendance qu’à le vieux Keshite à aller passer la nuit chez elle… ça fait les gorges chaudes de tout le quartier cette histoire. Tenez, une coïncidence : il se trouve, voyez-vous, que les animaux préférés de madame Panexi sont les chats. Elle a la lubie de servir un tonnelet de lait aux minous du coin tous les matins qu’Arlam fait. Et bien allez savoir pourquoi, même si on a plus qu’un seul chien dans un cercle qui englobe trois ou quatre quartiers de Bejofa , les chats, eux, prolifèrent…
La Boutique d’Alvardo
Tenez vous voyez cette boutique qui semble être faite pour que les clients la fuient ? C’est un magasin de fournitures diverses. On y trouve de tout : torches, pelles, pioches, cordes, lanternes et toutes sortes de choses. Un vieux nain la tient, un ancien mineur, qui s’est lancé dans le commerce après avoir eu les deux jambes brisées dans l’effondrement d’une mine. Il s’est bricolé une sorte de fauteuil à roulette qui lui permet de continuer à se déplacer, car le pauvre n’a pas eu les moyens de se payer les soins des prêtres et il n’a jamais retrouvé l’usage de ses jambes. Il en garde une certaine rancœur envers le reste du monde. Mais si jamais vous avez des potes qui aiment bricoler, parler leur de cette boutique. Même si le vieux Alvardo est une vraie peau de buzzuk enragé il n’en reste pas moins que son matos est sans doute le meilleur de tout Bejofa. Mais je vous préviens tout de suite il n’as pas tendance à faire crédit, je dirais même que vous avez intérêt à payer rubis sur l’ongle. Et n’essayez pas trop de marchander avec lui il est plus dur en affaire qu’un Izgane, c’est dire.
La Cave à Vin d’Hubert Jeraak
Par l’escalier que vous voyez là, on peut accéder à la cave d’hubert. Ce gars la vient de Djeddir, et depuis qu’il est installé ici, il a sans cesse amassé toute sorte de vins, plus rares les uns que les autres. Je crois qu’il a récolté une petite fortune depuis le temps.
Ce n’est pas un mauvais type, il offre assez souvent un petit verre aux soiffards du coin. Et si vous êtes prêts à taper le carton avec lui, il y a de grande chance qu’il vous offre une bonne bouteille. J’allais oublier il est aussi le fournisseur officiel – en vin du moins – de tous les débits de boisson du quartier, ce qui fait qu’on a toujours du bon vin à boire ou qu’on aille poser ses fesses et lever le coude !
Les Principaux Etablissements
Maintenant que vous avez vue la rue Micmac, je peux vous emmener faire une visite un peu plus approfondie de notre beau quartier et des établissements qui le font vivre après les commerces qui le font manger.
L’Hospice de Mamie Crombloss
L’un des établissements dont nous sommes les plus fiers est, sans aucun doute, l’hospice de Mamie Crombloss. Une gentille petite vieille, une gourie sur le déclin, débrouillarde et astucieuse, qui a décidé de venir en aide aux clochards qui chaque hiver meurt de froid dans nos rues.
Toujours est-il qu’elle s’en sort plutôt bien ; son immeuble doit compter une vingtaine de pensionnaires plus ou moins réguliers, qui bossent pour elle et retape sa baraque. Le soir, les vieux se réunissent dans la petite cour, à laquelle on peut accéder par cette ruelle, à droite de la bâtisse. J’y ai entendu la plupart des légendes et des faits historique que je vous ai rapportés et encore bien d’autres encore. Si jamais vous voulez vous renseignez sur un mythe ou une anecdote de Bejofa, y’a qu’un seule endroit, l’arrière cour de Mamie Crombloss !
Le Vieux Théâtre
Tant qu’on est dans le coin, je vais en profiter pour vous montrer l’un des autres fleurons de notre culture haute en couleur. J’ai nommé, le « Grand Théatre » ! Autrefois l’un des lieux les plus courus du tout Bejofa, on y voyait de tout. Les grandes marquises vêtues de soies et de dentelles comme les putains calquées sur le modèle des tapineuses de la rue du Crève-cœur qui orbitent – sans jeu de mots – autour des Délices de l’Orient. On y trouvait toutes sortes de nobles, ils venaient se montrer aux théatre comme ils allaient de temps en temps à Samarande visiter la cour du Prince. C’est ici que se tramaient les intrigues de la haute société. On y a vu fuser les plus belles insultes de toutes la Principauté. Un duel tous les soirs, du sang et des larmes… À vrai dire, pour les petites gens, le spectacle ne se déroulait pas sur scène, mais dans les gradins des nobliaux qui venaient une ou deux fois par semaine amuser le bas peuple de leur air emprunté. Chouette spectacle.
Aujourd’hui, le théâtre a fait comme qui dirait un retour aux sources. C’est le lieu idéal pour les troupes de théâtre amateur, les musiciens de Bejofa, les orateurs et toutes sortes de profiteurs qui se démerdent pour vivre juste en ouvrant leur grande bouche et en gratouillant quelques boyaux de chats… Cela dit, si un soir vous avez une provision de fruits un peu trop mûrs, c’est l’occasion d’un divertissement pas cher. Bon, bien sur, il vaut mieux éviter d’en faire trop, il y a quand même une organisation derrière tout ça ; éventuellement en cheville avec les Ezguirs.
Mais bon, que tout ce que je vous raconte ne vous rebute pas. Le Grand Théâtre est un lieu sûr ou il y a souvent foule. Venir s’y perdre pour sauver un poursuivant a sauvé la vie à plus d’un de mes vieux camarades. Ils pourraient vous en raconter de bonnes sur ce théâtre dans l’arrière cour de Mamie Crombloss.
L’Immeuble des Chuchoteurs de Rêve
Nous voilà de retour sur la place du cavalier sans tête. Comme vous le voyez, un seul des immeubles a survécu à cet ancien duel de mages. Une bande de petits jeunes qui ont grandi dans le quartier le squattent. Au début on aurait cru qu’ils ne tourneraient pas trop mal. Il y a à peine deux ans, ils étaient tout le temps fourrés chez dame Panexi.
Mais bon la vie citadine, vous savez ce que c’est… Ces gamins ont mal tourné. Et ils jouent un jeu dangereux, croyez-moi. Leur chef, un gosse charismatique du nom de David, a pervertit les principes alarmiste que lui a inculqués dame Panexi. Après sa découverte de la Jesugen, il est parti dans un délire religieux. Avec quelques camarades à lui, ils se sont installés dans cet immeuble. Il prône l’utilisation du Jesugen pour atteindre des état de consciences supérieures ou je ne sais quoi. Il a affirmé à ses potes qu’ils entreraient ainsi en contact avec Arlam. Si vous voulez mon avis, il à surtout fais ça pour avoir quelques minettes à portée de main en cas d’envie subite. En tout cas, sa petite secte a eu du succès dans le quartier. Surtout que, pas si toqué que ça, notre petit David s’est vite démerder pour pouvoir monter son petit commerce de distribution sur le quartier. Sa drogue est d’une rare qualité et attirent de nombreux clients. Les Félins les surveillent, mais comme ces imbéciles leur paie la dime de l’herbe, ils les laissent tranquilles. D’après moi, David fournirait chez Azhib, le propriétaires de la fumerie des tanneries : il a de la bonne came…
La place du cavalier sans tête est donc particulièrement courue ces derniers temps. On y voit des silhouettes décharnés s’y aventurer dans l’immeuble à toute heure du jour et de la nuit – enfin surtout de la nuit. Les camés viennent chercher leur dose… Ils se font régulièrement bastonner par quelques gars plus malins que les autres qui les attendent au détour d’une ruelle pour les délester de leurs écus. C’est pas une vie si vous voulez mon avis ; cette merde, faut vraiment être un salaud pour y enchainer tant de pauvres types. Et encore, les plus à plaindre ce sont sans doute les gamins de madame Panexi qui adorait David et qui vont maintenant chercher leur dose comme les autres. Enfin bon, une petite bande de délinquants qui finira mal. Quelqu’un découvrira qui est leur fournisseur et leurs idées sur la Pensée d’Arlam ne les protégeront pas.
Venez, je vais vous emmener dans un endroit qui vous remontera le moral. J’ai nommé, la rue du Crève-cœur.
Les Délices de L’Orient
Ah… nous voila dans la rue du Crève-cœur, ici vous entrez dans le lieu le plus intensément débauché de tout le quartier – voire dans tout Bejofa ! Outre qu’on y croise plus de prostituée que de pigeons et de rats (quoique pour les rats, il ne faudrait pas fouiner bien loin pour en dégotter à mon avis)… Et bien ici, juste au milieu de la rue, trône l’un des plus célèbres bordels de toutes la principauté, les Délices de l’Orient, il à toute une histoire derrière lui. Il a été fondé il y a trentaine d’années pour servir de lieu de détente aux grands pontes de la Famille des Anciens. En plein cœur de Bejofa, dans l’un des premiers quartiers que les Félins ont contrôlés. Les Félins avaient appris la nouvelle sans joie, vous imaginez bien… mais la prostitution restait la spécialité des anciens, et ils avaient tout prévus pour maintenir la maison en place. Ils avaient payés les Taupes pour équiper l’endroit de nombreux tunnels discrets reliant la cave à d’autres maisons de Bejofa, voire même de Samarande. Les Taupes ont vécu l’affaire comme un pied de nez à leurs ennemis de toujours. Comme de juste, les Félins en ont tirés une rancœur tenace envers les Anciens, et cette histoire est un peu le genre d’étincelle qui aurait pu mettre le feu aux poudres… Et pourquoi pousser les matous vers l’alliance avec les fils du Sabre qui a scellé le destin des Anciens.
Les Félins ont hérités de l’établissement, et la ou sa leur a vraiment réussi, c’est qu’ils ont su l’adapter à toutes les bourses – sans jeu de mots. La rue du Crève-cœur, pour les pauvres, où l’on trouve les putains et les travelos les plus âgés ou pas assez minets – voire même malades – qui ne peuvent plus assurer dans le bordel proprement dit. L’établissement lui-même est réservé à une clientèle plus classe. J’ai entendu dire que de nombreuses réunions de Famille s’y déroulent. Vous pensez bien qu’un gars comme moi n’a jamais eu l’honneur d’être admis à l’intérieur. Mais on dit que les propriétaires précédents ont installé un décor keshite. Vous voyez le genre ? Des murs en papiers et des matelas partout par terre… bien pratique les matelas…
Mais ces considérations bassement matérielles mises à part, il est vrai que ce bordel aide grandement pour l’économie du quartier. Les gens du commun – ceux qui s’occupent de gérer l’intendance pour les Félins – se fournissent chez nos commerçants, ils font un peu tourner la boutique. Tout le monde respecte les Félins ici, et ils nous le rendent bien en définitive. Ils ne sont pas tendres avec les indépendants, sauf s’ils prennent la peine de bosser pour eux de temps en temps. Enfin… je vous aurai prévenu…
Les Débits de Boisson
La Fumerie D’Azhib
Pas loin du grand Théatre on trouve la fumerie d’Azhib, aussi appelée fumerie des tanneries car installé par son patron dans une ancienne tannerie. Il s’est servi de l’architecture existante pour diviser la grande salle en petite partie plus individuelles. Les décorations mitées font de leurs mieux pour rendre une atmosphère orientale.
Azhib est plutôt bonne poire mais il ne rigole pas sur les prix. Ni sur les taxes d’ailleurs, il paye rubis sur l’ongle sa taxe aux Félins, qui lui assure à ce qu’on dit une protection de tout premier ordre. Peu de malfrats oseraient s’attaquer à son gagne croute.
L’Echappée Belle
Tenue par Georges le Merlu. Il a donné ce nom à son rade parce qu’il à failli être pendu et l’a littéralement échappé belle. C’est une vieille histoire qui remonte à l’époque des Anciens et de leur chute je vous la raconterais un de ses quatres.
Bref Il en a finis avec la vie de truands et à fonder son rade. Bon finis c’est vite dit il a toujours les oreilles qui trainent et à ce qu’on dit il sait pas mal de chose sur ce qui se trame comme magouille à Samarande et aussi à Bejofa.
La Pisse de Felis
Un des fleurons de notre quartier, j’ai nommé la Pisse de Felis. Je vous préviens tout de suite, la bière, là bas, on ne l’achète pas on la loue pour quelques heures. Triste quand on sait qu’avant l’endroit s’appeler la Brasserie Royale. C’est la que vous aurez le plus de chance de croiser des gouris. Une bande de jeune y trainent d’ailleurs depuis quelques semaines.
Un couple de vieux sang-mêlés tient le bar. Ils sont presque aussi hideux que leur rade, c’est vous dire. Deux tréteaux, une planche, quelques caisses, trois murs sur quatre et… Voila ! On a un bar… Les deux pauvres vieux n’ont pas eu de bol quand Arlam à distribué les cartes. Ils sont tous deux métissé avec un Felis. La femme à des crocs qui déforment totalement sa mâchoire et qui lui donne l’aspect d’une gargouille. Ses mains sont désarticulées et d’une laideur à faire peur, et leurs griffes rétractiles lui percent la peau au bout de ses doigts pour sortir. Le mari à eu plus de chance je pense, son corps est recouvert d’un duvet de poils pelés peu ragoutants. Mais dans sa mansuétude Arlam, l’as privé de la vue pour qu’il ne puisse pas contempler sa laideur.
Ce couple est un peu la mascotte du quartier ils ont toujours un truc à boire pour les mendiants et comme ça les vagabonds leurs fournissent de quoi bouffer ou troquer. Mais faite attention on n’aime pas les étrangers la bas.
Le Poisson Lune
Dans la zone des quais on trouve quelques rades sympa et le poisson lune en fait partie. Il est tenu par Syliab un elfe qui est un vrai illuminé. Il raconte souvent des histoires de patelin dont jamais personne n’as entendu parlé. Par contre il a la bonne habitude d’offrir une consommation contre une bonne histoire. Il veut écrire un livre sur Bejofa et Samarande à ce que j’ai compris. Il aurait plus de deux cents ans, mais bon je crois pas tout ce qu’il dit parcequ’en plus d’être un excellent conteur c’est aussi un bon acteur.
Chaque soirée la bas et comme au Théatre, il y a constamment une petite troupe qui mets l’ambiance et vers le milieu de la nuit Syliab monte sur scène pour présenter une de ses dernières compositions. On y passe un moment magique et le vin est de toute première qualité, ce qui n’est pas étonnant puisque le meilleur pote de Syliab c’est Hubert qui possède la cave à vin de la rue Mimac.
Le Cabaret de Yorguë
Yorguë est le patron du cabaret à quelques rues du Poisson Lune. C’est un établissement assez secret, on ne sait pas ce qu’il s’y passe vraiment à l’intérieure. On sait seulement que Yorguë est un ogre, et la croyez moi vous n’avez pas envie d’en savoir plus…
Ah je vois vous connaissez le sujet. Et ça ne vous inquiète pas plus que cela ? Tant mieux… Yorguë, même si il est un peu excentrique n’est pas un si mauvais ogre. Bien sur, il se nourrit uniquement de chaire humaine. Mais uniquement de cadavres. Vous me direz que ce n’est pas parce qu’il tue ses victimes avant de les dévorer qu’il est quelqu’un de bien, je vous l’accorde.
La rumeur veut que Yorguë ait dans son établissement un tableau ou sont résumé divers boulots que ses clients aimeraient bien voir accompli. Mais personne ne veut jamais parler de ce qu’il a fait pour Yorguë.
L’Écumoir
Tenu par Maxime Sélomek ce débit de boisson sert aussi à manger pour les plus téméraires. Selon Sélomek, tout ce qui remue sous l’eau est consommable et il fait tourner sa petite affaire avec cette philosophie. Cela dit, il à un vrai talent la plupart de ses plats sont loin d’être immangeable, bien au contraire. C’est un Umélorien pur souche et fière de ses origines. Il est le plus heureux des hommes depuis le changement de gouvernement à Samarande ; il a d’ailleurs profité de l’occasion pour interdire l’entrée de son établissement à toutes les espèces non humaines. Il étendrait bien cette politique à au non Uméloriens si il n’avait pas peur de perdre sa clientèle.
Le Duc Etienne
A quelques rues du cavalier sans tête, dans une partie plus huppée du quartier, se trouve le Duc Etienne, qui est surement le plus vieil établissement des tanneries. Il doit son nom à une personnalité historique de Bejofa… que dis-je une légende, le Duc Etienne lui-même. Le cours d’histoire sera pour un autre jour si ça vous intéresse.
La patronne est une excentrique qui ne cache pas vraiment son appartenance à la Vierge Noir… Vous ne savez pas ce qu’est la Vierge Noir ?! Par Arlam l’éducation de nos jours. Donc Miranda, la patronne, appartient à la secte visiblement mais elle a l’intelligence de payer les Félins et de laisser son établissement ouvert à tous. Un endroit avec une atmosphère sympathique à fréquenté en couple. L’ambiance feutré et agréable est idéale pour les diners romantiques.
La Trébuchante, le tripot de José
Ah la Trébuchante, le seul vrai tripot de la ville. Il est tenu par Jose qui est un vieil escroc à la retraite. Il a monté des arnaques à faire pâlir les plus grands menteurs des Sept Cités.
Son établissement est un paradis pour ceux qui veulent parier leurs courronnes. On peut y jouer à tous les jeux de cartes possibles, il à même des tables de jeux comme dans les grands casinos de Samarande. La grande attraction est sans doute l’organisation hebdomadaire de combat de dragonnets ; ils sont réputés dans tous Bejofa.
La Gargote de Youssef Ramone
Donc, on passe pas loin de la rue Micmac et la on trouve la gargote de Youssef. Ah ce bon vieux Youssef c’est un peu notre mascotte dans le quartier, tout le monde l’aime bien et il nous le rend bien c’est un type génial !
Tout le monde est le bienvenue dans sa taverne, il paye sa taxe aux Felins comme tout le monde et il sait pas mal de chose sur le quartier vu les rumeurs qui circule dans son échoppe. Après les tournés gratuites qu’il donne à ses clients tous les soirs y sont peut être pour quelque chose.
Son tord-boyau à pas d’équivalents dans Bejofa, on vient de loin pour en profiter. C’est une recette à lui qu’il brasse dans sa cave avec sa propre distillerie. Il emportera son secret dans la tombe.
La Lie du Calice
Surement l’établissement le plus intéressant du quartier des tanneries. Il est installée dans une ancienne église, et de ce fait unique dans son genre. La salle principale est triangulaire, et illuminé à la lumière des vitraux, ça ne manque pas de cachet. Le patron sert toute sorte d’alcool, du plus commun au plus rare. A la place de l’ancien autel on trouve le bar. Le bar est ouvert jusqu’as très tard dans la nuit, même si ce n’est pas forcément la même clientèle qui le fréquente selon l’heure du jour… ou de la nuit.
Ysmar Jolm est un type plutôt correct, même si il ne vaut mieux – mais alors vraiment mieux – pas le compter parmi ses ennemis. Son associé le Chatouilleux, un type gras et suintant comme on en voit peu, fais tourner une petite fumerie installée au sous-sol mais uniquement pour les habitués.
Parmi les clients régulier on peut compter Mimile le Mouleux, il passe pas mal de temps entre le tripot de jose et le calice, c’est un très bon joueur. Il y a aussi l’Abbé, un prêtre défroqué, je ne sais pas trop pourquoi mais l’église l’as déclaré hérétique et il a préféré s’installer à Bejofa. Ensuite viens Karsaark le gouri, organisateur de combat et éleveur de champion, la il est avec son dernier poulain Cyrdrik, une armoire stovenger avec des battoirs à la place des mains.
G0lem- Comte/Comtesse
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Re: Bejofa, Le quartiers des Tanneries
Update :
- Monuments
- Commerces de la rue Mic-Mac
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G0lem- Comte/Comtesse
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