L'épidémie
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L'épidémie
HRP : on va jouer ici l'enrayement de l'épidémie dans les détails, ce que je n'ai pas pu faire en jeu.
La situation au dispensaire était critique.
A l'extérieur, les rues étaient emplies de paillasses sur lesquelles les malades moins atteints étaient allongés. Beaucoup étaient à même le pavé, par manque de matériel. Le soleil de l'après-midi brûlait les pauvres hères qui ne pouvaient plus se lever, ainsi que ceux qui les regardaient dépérir en leur tenant la main.
Les quelques soeurs qui n'étaient pas elle-même alitées couraient en tous sens, impuissantes face au virus. Elles donnaient à boire aux malades et épongeaient leurs fronts avec une serviette mouillée pour apaiser leur souffrance.
A l'intérieur, les malades les plus graves étaient alités avec une forte fièvre. Beaucoup déliraient et aucun n'était capable de manger quoi que ce soit. L'odeur était prenante, l'odeur de la maladie et de la mort. La mère du dispensaire testait différentes décoctions, qui parfois traitaient les symptômes ou ralentissaient l'avancée du virus, mais elle semblait désespérée quand Galien se présenta devant elle.
Claude ! Dieu soit loué vous êtes venu !
L'épidémie s'est répandue très vite. J'ai l'impression que le mal peut sauter d'une personne à une autre sans qu'ils aient besoin d'un contact physique. J'ai essayé de combattre le démon, mais tout ce que j'arrive à faire c'est gagner une bataille par-ci par là, pas la guerre. Les plus gravement atteints ne verront même pas le coucher du soleil, et les autres ne passeront probablement pas la nuit.
Aidez-nous je vous en prie !
La situation au dispensaire était critique.
A l'extérieur, les rues étaient emplies de paillasses sur lesquelles les malades moins atteints étaient allongés. Beaucoup étaient à même le pavé, par manque de matériel. Le soleil de l'après-midi brûlait les pauvres hères qui ne pouvaient plus se lever, ainsi que ceux qui les regardaient dépérir en leur tenant la main.
Les quelques soeurs qui n'étaient pas elle-même alitées couraient en tous sens, impuissantes face au virus. Elles donnaient à boire aux malades et épongeaient leurs fronts avec une serviette mouillée pour apaiser leur souffrance.
A l'intérieur, les malades les plus graves étaient alités avec une forte fièvre. Beaucoup déliraient et aucun n'était capable de manger quoi que ce soit. L'odeur était prenante, l'odeur de la maladie et de la mort. La mère du dispensaire testait différentes décoctions, qui parfois traitaient les symptômes ou ralentissaient l'avancée du virus, mais elle semblait désespérée quand Galien se présenta devant elle.
Claude ! Dieu soit loué vous êtes venu !
L'épidémie s'est répandue très vite. J'ai l'impression que le mal peut sauter d'une personne à une autre sans qu'ils aient besoin d'un contact physique. J'ai essayé de combattre le démon, mais tout ce que j'arrive à faire c'est gagner une bataille par-ci par là, pas la guerre. Les plus gravement atteints ne verront même pas le coucher du soleil, et les autres ne passeront probablement pas la nuit.
Aidez-nous je vous en prie !
Mandal- Comte/Comtesse
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Re: L'épidémie
Avant de commencer il est important que nos lecteurs puissent avoir la précision suivante. Claude et Galien sont la même personne. Non, non, il n’y a pas deux médecins boiteux au sourire angélique dans cette histoire.
Pendant que l’épidémie couvait et se propageait à Grenoble, Galien était en mission au covenant du Cavalier de la Rose avec les autres membres de l’alliance du Roc Affamé. Il fut appelé comme au bon vieux temps par un custodis pour qu’il vienne ausculter son enfant. Comme d’habitude notre petit boiteux se dirigea vers le bâtiment des vulgaires pour essayer de le soigner.
Arrivé sur les lieux, il se mit à l’ausculter. Le temps était souvent l’ennemi du médecin. Plus on attend, plus une maladie se propage dans l’organisme et plus elle est difficile à soigner. Le jeune médecin se pencha péniblement vers l’enfant. Ce geste se fit dans une suite de craquement de vertèbres. Il examina l’enfant avec une très grande attention. Galien était un médecin très méthodique pour l’époque. En effet son examen clinique était très minutieux. Il se décomposait en deux phases, la première était un examen physique très poussé pour relever tous les symptômes physiques du patient. En parallèle, il faisait également une anamnèse. L’anamnèse était un interrogatoire qui lui permettait de retracer l’histoire de la maladie et de recueillir les impressions du patient. Il ne le redira jamais assez, mais l’examen clinique est une étape vitale pour établir un excellent diagnostique. Ceux qui ne font pas cela, ne peuvent même pas prétendre être des médecins, ce ne sont que des rebouteux ou des barbiers qui tuent plus qu’ils ne soignent.
L’examen clinique était alarmant et ceux pour plusieurs raisons.
- Les symptômes que présentait le patient étaient très graves et la galienixine n’allait pas aider l’enfant à guérir. C’est le genre d’infection qui ne pouvait pas être traitée avec cette merveilleuse substance.
- Cette maladie se transmet sans aucun contact physique. Ce qui veut dire qu’elle était susceptible de se transmettre très facilement. Elle avait un cycle d’incubation assez long pour que le patient puisse contaminer sans le savoir une quantité astronomique de personnes.
- Pour finir, l’enfant avait sûrement contracté cette maladie à Grenoble. Ce qui veut dire qu’en ce moment même elle était en train de se propager dans toute la ville de Grenoble. S’il ne trouvait pas un remède dans les plus bref délais, une bonne tranche de la population de Grenoble risquait d’être décimé dans les jours à venir.
Il continua d’analyser les symptômes en faisant travailler son cerveau à plein régime. Il allait devoir trouver très vite une association de plantes qui pouvait traiter les symptômes de la maladie. Il avait analysé plusieurs fois les symptômes du garçon pour être sûr de n’en oublier aucun.
La figure du jeune garçon était déformée par la douleur. Sa souffrance devait vraiment être forte pour que son jeune visage paraisse plus vieux qu’il ne l’était en réalité. Cette souffrance toucha Galien au plus profond de son être. Il devait absolument trouver la solution, le remède pour réussir à le guérir. Il revoyait le spectre de Souke planer au dessus de sa tête. Il avait encore en mémoire son échec et la mort de la jeune femme devant ses yeux. C’était horrible, il fallait qu’il trouve une solution. Il ferma les yeux pour réfléchir au problème, pour passer en revu toutes ses connaissances en médecine et en herboristerie. Il les faisait défiler en essayant de faire plusieurs combinaisons.
Sa réflexion dura quand même un long moment. Il sentait les regards inquiets des parents de l’enfant. Il avait une énorme pression sur ses jeunes épaules. Il avait la vie d’un jeune garçon entre ses mains.
Soudain, dans un éclair de génie, il se souvint des propriétés d’une plante qu’il avait scanné à l’aide de sa magie au cours d’une promenade en forêt avec Clara. Il lui manquait que cet ingrédient pour réussir à traiter tous les symptômes de la maladie. Il avait prévu aussi de rajouter des plantes supplémentaires qui avaient des propriétés toniques pour lutter contre l’asthénie provoquer par la maladie. Il espérait ainsi pouvoir éliminer tous les symptômes et donner un gros coup de booste à l’organisme pour qu’il puisse lutter efficacement contre l’agent infectieux.
Galien se retourna vers le parents de l’enfant avec un sourire très doux qui se voulait rassurant.
- Ne vous inquiétez pas, je crois avoir trouver un remède qui guérira votre enfant. Je vais devoir parler avec Maura et Théo pour qu’ils puissent aller chercher les plantes qui me sont nécessaires à sa fabrication. Malheureusement, mon état physique ne me permet pas d’aller les chercher moi-même.
- Ne vous inquiétez pas, c’est un jeune homme courageux et avec l’aide du médicament, il sera vite sur pied.
Le jeune homme se dirigea vers Maura et Theo. Ces derniers étaient des chasseurs et ils connaissaient la forêt et les montagnes aux alentours mieux que personne. Il espérait être accueillit par ces derniers d’une manière un peu plus amicale, sinon il ne pourrait jamais faire le médicament à temps. Une fois qu’ils avaient acceptés la mission, Galien leur donna des indications très précises sur les plantes et les quantités nécessaires pour faire un petit stock de médicament. Un stock assez important pour le moment pour pouvoir soigner le jeune enfant et ses proches. Maura et Théo n’allait de toute manière pas lui ramener une tonne de chaque plante dans le but de faire un mettre cube de décoction.
La course contre la montre était maintenant bien entamée et notre jeune médecin devait s’en remettre à ses deux amis. Il attendait dans son ancien laboratoire avec ce qu’il fallait pour préparer le médicament. Le matériel pour faire la décoction était très sommaire. Il lui fallait de l’eau, une marmite et un feu pour chauffer tous ça. Ouais, l’herboristerie c’était un peu comme de la cuisine. Sauf, qu’il ne fallait pas se tromper dans les quantités. Sinon, l’effet du médicament pouvait se révéler être plus nocif que bénéfique.
Les deux chasseurs revinrent quelques heures plus tard avec les plantes. Ils s’empressèrent de les amener à Galien. Celui-ci avait déjà fait chauffer l’eau dans le chaudron. Il ne restait plus qu’à mettre les plantes avec les bonnes quantités et d’en extraire les composés intéressant grâce à l’eau chaude. Il attendit une bonne demi heure avant d’en prendre un bon bol pour la donner au jeune garçon. Il lui fit boire le fameux médicament avec une très grande délicatesse. Il lui avait légèrement relevé la tête pour l’aider à boire. Un sourire toujours aussi doux accompagnait des paroles d’encouragements pour l’encourager à boire tout le contenu du récipient.
Notre petit boiteux resta à son chevet pour observer l’évolution de la maladie. En très peu de temps il constata une évolution positive des symptômes. Il fut rassuré, il se sentit tellement mieux tellement plus léger en voyant que son patient allait mieux. Il s’était endormi paisiblement, son visage était redevenu plus serein. Il semblait beaucoup moins souffrir. Galien passa sa main droite très délicatement dans les cheveux du jeune garçon avant de se lever au ralentit dans un déluge de craquements d’os. Il se tourna vers les parents avec un sourire angélique. Il les rassura sur l’état de santé de son fils et les invita à prendre en prévention un bol de décoction.
Comme ont dit, « il vaut mieux prévenir, que guérir ».
Le jeune homme ne pouvait pas s’attarder puisqu’il savait que la maladie devait sévir à Grenoble. Il se dirigea aussi vite qu’il le pouvait vers le fameux télé porteur. C’était un raccourcie inespéré pour se rendre très rapidement dans la ville.
Une fois en ville, il se dirigea vers le dispensaire. La vision d’horreur qu’il vit en arrivant lui déchira le cœur. Le spectacle était horrible à regarder. Les gens allongés sur les paillasses affichaient une mine résignée. Ils ne se faisaient plus d’illusion et attendaient la mort comme une délivrance de cet enfer..
Il aperçu au milieu des paillasses la sœur qui était responsable du dispensaire. Notre jeune magus se dirigea vers elle en boitant et en slalomant entre les paillasses. Il écouta ce qu’elle avait à lui dire en affichant une mine sérieuse. Il ne rigolait pas, mais ses traits étaient toujours aussi délicats et doux. En balayant du regard les malades qui se trouvait à coté de lui, il était pratiquement sur qu’ils avaient la même maladie que le jeune garçon du covenant.
Il plongea ensuite ses magnifiques yeux verts dans ceux de la sœur. Son regard se voulait doux et rassurant, parce qu’elle avait vraiment l’air d’être désespérée.
- Je suis là pour ça, ma sœur. Je vais essayer de vous aider à combattre ce fléau. Mon cœur saigne de voir autant de souffrance et de désespoir autour de moi, mais j’ai peut être une bonne nouvelle pour vous. Dans la journée, j’ai été confronté à cette étrange maladie. Un jeune garçon de ma connaissance l’a contracté à Grenoble et a failli mourir dans la chaumière de ces parents. J’ai heureusement pu mettre au point un médicament qui à l’air d’être efficace. Je peux vous en fabriquer, mais il va me falloir les matières premières pour le fabriquer.
Le jeune homme regarda autour de lui avec un regard remplit de tristesse.
- Il va nous en falloir une très grande quantité pour réussir à soigner tous ces brave gens. L’autre jour vous m’avez parlé d’une boutique qui vendait des herbes médicinales sur Grenoble. Croyez-vous qu’ils puissent nous procurer les plantes nécessaires à sa fabrication ? Je peux aller les chercher dans les montagnes de la Chartreuse, mais cela me prendrait un temps colossal et du temps nous n’en avons hélas plus beaucoup.
En prononçant cette dernière phrase, il se baissa pour faire boire la dernière dose du médicament qu’il avait préparé au covenant à une petite fille qui était à l’article de la mort. Il passa sa main sur la joue de la petite fille avec une douceur extrême. C’était comme si un ange caressait le visage de la petite fille avec le bout de son aile.
Il releva la tête pour entendre ce que la sœur allait lui répondre. Il espérait vraiment qu’elle puisse trouver un moyen pour acheter les plantes aux lombards qui tiennent la boutique sinon il allait avoir la mort d’une partie de la population de Grenoble sur la conscience.
Pendant que l’épidémie couvait et se propageait à Grenoble, Galien était en mission au covenant du Cavalier de la Rose avec les autres membres de l’alliance du Roc Affamé. Il fut appelé comme au bon vieux temps par un custodis pour qu’il vienne ausculter son enfant. Comme d’habitude notre petit boiteux se dirigea vers le bâtiment des vulgaires pour essayer de le soigner.
Arrivé sur les lieux, il se mit à l’ausculter. Le temps était souvent l’ennemi du médecin. Plus on attend, plus une maladie se propage dans l’organisme et plus elle est difficile à soigner. Le jeune médecin se pencha péniblement vers l’enfant. Ce geste se fit dans une suite de craquement de vertèbres. Il examina l’enfant avec une très grande attention. Galien était un médecin très méthodique pour l’époque. En effet son examen clinique était très minutieux. Il se décomposait en deux phases, la première était un examen physique très poussé pour relever tous les symptômes physiques du patient. En parallèle, il faisait également une anamnèse. L’anamnèse était un interrogatoire qui lui permettait de retracer l’histoire de la maladie et de recueillir les impressions du patient. Il ne le redira jamais assez, mais l’examen clinique est une étape vitale pour établir un excellent diagnostique. Ceux qui ne font pas cela, ne peuvent même pas prétendre être des médecins, ce ne sont que des rebouteux ou des barbiers qui tuent plus qu’ils ne soignent.
L’examen clinique était alarmant et ceux pour plusieurs raisons.
- Les symptômes que présentait le patient étaient très graves et la galienixine n’allait pas aider l’enfant à guérir. C’est le genre d’infection qui ne pouvait pas être traitée avec cette merveilleuse substance.
- Cette maladie se transmet sans aucun contact physique. Ce qui veut dire qu’elle était susceptible de se transmettre très facilement. Elle avait un cycle d’incubation assez long pour que le patient puisse contaminer sans le savoir une quantité astronomique de personnes.
- Pour finir, l’enfant avait sûrement contracté cette maladie à Grenoble. Ce qui veut dire qu’en ce moment même elle était en train de se propager dans toute la ville de Grenoble. S’il ne trouvait pas un remède dans les plus bref délais, une bonne tranche de la population de Grenoble risquait d’être décimé dans les jours à venir.
Il continua d’analyser les symptômes en faisant travailler son cerveau à plein régime. Il allait devoir trouver très vite une association de plantes qui pouvait traiter les symptômes de la maladie. Il avait analysé plusieurs fois les symptômes du garçon pour être sûr de n’en oublier aucun.
La figure du jeune garçon était déformée par la douleur. Sa souffrance devait vraiment être forte pour que son jeune visage paraisse plus vieux qu’il ne l’était en réalité. Cette souffrance toucha Galien au plus profond de son être. Il devait absolument trouver la solution, le remède pour réussir à le guérir. Il revoyait le spectre de Souke planer au dessus de sa tête. Il avait encore en mémoire son échec et la mort de la jeune femme devant ses yeux. C’était horrible, il fallait qu’il trouve une solution. Il ferma les yeux pour réfléchir au problème, pour passer en revu toutes ses connaissances en médecine et en herboristerie. Il les faisait défiler en essayant de faire plusieurs combinaisons.
Sa réflexion dura quand même un long moment. Il sentait les regards inquiets des parents de l’enfant. Il avait une énorme pression sur ses jeunes épaules. Il avait la vie d’un jeune garçon entre ses mains.
Soudain, dans un éclair de génie, il se souvint des propriétés d’une plante qu’il avait scanné à l’aide de sa magie au cours d’une promenade en forêt avec Clara. Il lui manquait que cet ingrédient pour réussir à traiter tous les symptômes de la maladie. Il avait prévu aussi de rajouter des plantes supplémentaires qui avaient des propriétés toniques pour lutter contre l’asthénie provoquer par la maladie. Il espérait ainsi pouvoir éliminer tous les symptômes et donner un gros coup de booste à l’organisme pour qu’il puisse lutter efficacement contre l’agent infectieux.
Galien se retourna vers le parents de l’enfant avec un sourire très doux qui se voulait rassurant.
- Ne vous inquiétez pas, je crois avoir trouver un remède qui guérira votre enfant. Je vais devoir parler avec Maura et Théo pour qu’ils puissent aller chercher les plantes qui me sont nécessaires à sa fabrication. Malheureusement, mon état physique ne me permet pas d’aller les chercher moi-même.
- Ne vous inquiétez pas, c’est un jeune homme courageux et avec l’aide du médicament, il sera vite sur pied.
Le jeune homme se dirigea vers Maura et Theo. Ces derniers étaient des chasseurs et ils connaissaient la forêt et les montagnes aux alentours mieux que personne. Il espérait être accueillit par ces derniers d’une manière un peu plus amicale, sinon il ne pourrait jamais faire le médicament à temps. Une fois qu’ils avaient acceptés la mission, Galien leur donna des indications très précises sur les plantes et les quantités nécessaires pour faire un petit stock de médicament. Un stock assez important pour le moment pour pouvoir soigner le jeune enfant et ses proches. Maura et Théo n’allait de toute manière pas lui ramener une tonne de chaque plante dans le but de faire un mettre cube de décoction.
La course contre la montre était maintenant bien entamée et notre jeune médecin devait s’en remettre à ses deux amis. Il attendait dans son ancien laboratoire avec ce qu’il fallait pour préparer le médicament. Le matériel pour faire la décoction était très sommaire. Il lui fallait de l’eau, une marmite et un feu pour chauffer tous ça. Ouais, l’herboristerie c’était un peu comme de la cuisine. Sauf, qu’il ne fallait pas se tromper dans les quantités. Sinon, l’effet du médicament pouvait se révéler être plus nocif que bénéfique.
Les deux chasseurs revinrent quelques heures plus tard avec les plantes. Ils s’empressèrent de les amener à Galien. Celui-ci avait déjà fait chauffer l’eau dans le chaudron. Il ne restait plus qu’à mettre les plantes avec les bonnes quantités et d’en extraire les composés intéressant grâce à l’eau chaude. Il attendit une bonne demi heure avant d’en prendre un bon bol pour la donner au jeune garçon. Il lui fit boire le fameux médicament avec une très grande délicatesse. Il lui avait légèrement relevé la tête pour l’aider à boire. Un sourire toujours aussi doux accompagnait des paroles d’encouragements pour l’encourager à boire tout le contenu du récipient.
Notre petit boiteux resta à son chevet pour observer l’évolution de la maladie. En très peu de temps il constata une évolution positive des symptômes. Il fut rassuré, il se sentit tellement mieux tellement plus léger en voyant que son patient allait mieux. Il s’était endormi paisiblement, son visage était redevenu plus serein. Il semblait beaucoup moins souffrir. Galien passa sa main droite très délicatement dans les cheveux du jeune garçon avant de se lever au ralentit dans un déluge de craquements d’os. Il se tourna vers les parents avec un sourire angélique. Il les rassura sur l’état de santé de son fils et les invita à prendre en prévention un bol de décoction.
Comme ont dit, « il vaut mieux prévenir, que guérir ».
Le jeune homme ne pouvait pas s’attarder puisqu’il savait que la maladie devait sévir à Grenoble. Il se dirigea aussi vite qu’il le pouvait vers le fameux télé porteur. C’était un raccourcie inespéré pour se rendre très rapidement dans la ville.
Une fois en ville, il se dirigea vers le dispensaire. La vision d’horreur qu’il vit en arrivant lui déchira le cœur. Le spectacle était horrible à regarder. Les gens allongés sur les paillasses affichaient une mine résignée. Ils ne se faisaient plus d’illusion et attendaient la mort comme une délivrance de cet enfer..
Il aperçu au milieu des paillasses la sœur qui était responsable du dispensaire. Notre jeune magus se dirigea vers elle en boitant et en slalomant entre les paillasses. Il écouta ce qu’elle avait à lui dire en affichant une mine sérieuse. Il ne rigolait pas, mais ses traits étaient toujours aussi délicats et doux. En balayant du regard les malades qui se trouvait à coté de lui, il était pratiquement sur qu’ils avaient la même maladie que le jeune garçon du covenant.
Il plongea ensuite ses magnifiques yeux verts dans ceux de la sœur. Son regard se voulait doux et rassurant, parce qu’elle avait vraiment l’air d’être désespérée.
- Je suis là pour ça, ma sœur. Je vais essayer de vous aider à combattre ce fléau. Mon cœur saigne de voir autant de souffrance et de désespoir autour de moi, mais j’ai peut être une bonne nouvelle pour vous. Dans la journée, j’ai été confronté à cette étrange maladie. Un jeune garçon de ma connaissance l’a contracté à Grenoble et a failli mourir dans la chaumière de ces parents. J’ai heureusement pu mettre au point un médicament qui à l’air d’être efficace. Je peux vous en fabriquer, mais il va me falloir les matières premières pour le fabriquer.
Le jeune homme regarda autour de lui avec un regard remplit de tristesse.
- Il va nous en falloir une très grande quantité pour réussir à soigner tous ces brave gens. L’autre jour vous m’avez parlé d’une boutique qui vendait des herbes médicinales sur Grenoble. Croyez-vous qu’ils puissent nous procurer les plantes nécessaires à sa fabrication ? Je peux aller les chercher dans les montagnes de la Chartreuse, mais cela me prendrait un temps colossal et du temps nous n’en avons hélas plus beaucoup.
En prononçant cette dernière phrase, il se baissa pour faire boire la dernière dose du médicament qu’il avait préparé au covenant à une petite fille qui était à l’article de la mort. Il passa sa main sur la joue de la petite fille avec une douceur extrême. C’était comme si un ange caressait le visage de la petite fille avec le bout de son aile.
Il releva la tête pour entendre ce que la sœur allait lui répondre. Il espérait vraiment qu’elle puisse trouver un moyen pour acheter les plantes aux lombards qui tiennent la boutique sinon il allait avoir la mort d’une partie de la population de Grenoble sur la conscience.
Re: L'épidémie
Le visage de la mère supérieure s'éclaira d'un sourire, et une lueur d'espoir apparut dans ses yeux.
Vous êtes vraiment un ange envoyé du Ciel pour nous aider ! J'ai essayé toute la nuit de trouver les bonnes plantes. J'avais presque perdu foi, et vous voilà pour me rappeler que notre Seigneur veille sur nous.
Nous n'avons plus beaucoup d'or, mais j'utiliserais jusqu'au dernier de nos deniers pour sauver ces pauvres gens. Venez, l'herboriste n'est pas loin. Au fait, je ne vous ai jamais dit comment je m'appelais. Je suis Mère Guillemette.
Pendant le chemin, dites-moi quelle est donc cette plante miraculeuse ?
Une fois que Claude lui eut indiqué le nom de la plante et ses propriétés, la mère s'exclama :
Mais bien sûr, l'artemisia glacialis ! Comment n'y ai-je pas pensé ? Elle va permettre de tonifier le corps tout en traitant les nausées. J'ai essayé de mélanger romarin et et gingembre, mais il y a eu réaction avec l'achillée millefeuilles ou la teinture mère et le patient n'a pas supporté le traitement. Si seulement j'avais pensé au génépi...
La mère supérieure semblait heureuse d'avoir un remède, mais il était visible qu'elle se sentait coupable de ne pas avoir eu les connaissances suffisantes pour sauver ceux qui avaient déjà succombé au mal.
Les deux soigneurs arrivèrent rapidement à la petite herboristerie, cachée dans une ruelle et coincée entre deux maisons miteuses. La devanture indiquait en lettres à moitié effacées "Simples d'ici, d'ailleurs et de nulle part", et une petite porte en permettait l'accès. Galien dut se baisser pour rentrer dans la boutique, et fut aussitôt assailli par l'odeur prenante du mélange de centaines d'herbes. Les étagères croulaient sous les pots et bols, d'autres pendaient même du plafond. C'est tout juste si le mage avait la place de se déplacer entre les meubles.
Un vieil homme étrange les accueillit. Il était petit, voûté, ridé et sa longue barbe blanche et pointue s'étirait jusqu'au sol. Ses yeux bridés et sa longue robe blanche accentuaient son côté déplacé. Il caressa sa barbe en vous souhaitant la bienvenue avec un fort accent oriental.
Bonne venue dans mon humble échoppe. Qu'est-ce que Qin Yäo An peut faire pour vous ?
Il me faut de l'artemisia glacialis, monsieur Qin. Tout ce que je peux obtenir avec ceci, répondit-elle en déposant une bourse sur le comptoir encombré de gris-gris et babioles.
Le vieil homme soupesa la bourse.
Ca pas beaucoup. Artemisia cher. Ca faire une demi livre. Mais pour bonne amie je donne une livre.
Guillemette soupira, et acquiesça.
Merci, Yäo. J'espère que cela suffira, parce que je n'ai plus un denier. Je suppose qu'il va encore falloir repousser la réparation du toit.
Au jugé, il y avait de quoi soigner tous les malades, mais ce serait juste. Il allait falloir rationner et attendre de voire ceux qui se remettaient d'eux-même pour économiser les simples.
Vous êtes vraiment un ange envoyé du Ciel pour nous aider ! J'ai essayé toute la nuit de trouver les bonnes plantes. J'avais presque perdu foi, et vous voilà pour me rappeler que notre Seigneur veille sur nous.
Nous n'avons plus beaucoup d'or, mais j'utiliserais jusqu'au dernier de nos deniers pour sauver ces pauvres gens. Venez, l'herboriste n'est pas loin. Au fait, je ne vous ai jamais dit comment je m'appelais. Je suis Mère Guillemette.
Pendant le chemin, dites-moi quelle est donc cette plante miraculeuse ?
Une fois que Claude lui eut indiqué le nom de la plante et ses propriétés, la mère s'exclama :
Mais bien sûr, l'artemisia glacialis ! Comment n'y ai-je pas pensé ? Elle va permettre de tonifier le corps tout en traitant les nausées. J'ai essayé de mélanger romarin et et gingembre, mais il y a eu réaction avec l'achillée millefeuilles ou la teinture mère et le patient n'a pas supporté le traitement. Si seulement j'avais pensé au génépi...
La mère supérieure semblait heureuse d'avoir un remède, mais il était visible qu'elle se sentait coupable de ne pas avoir eu les connaissances suffisantes pour sauver ceux qui avaient déjà succombé au mal.
Les deux soigneurs arrivèrent rapidement à la petite herboristerie, cachée dans une ruelle et coincée entre deux maisons miteuses. La devanture indiquait en lettres à moitié effacées "Simples d'ici, d'ailleurs et de nulle part", et une petite porte en permettait l'accès. Galien dut se baisser pour rentrer dans la boutique, et fut aussitôt assailli par l'odeur prenante du mélange de centaines d'herbes. Les étagères croulaient sous les pots et bols, d'autres pendaient même du plafond. C'est tout juste si le mage avait la place de se déplacer entre les meubles.
Un vieil homme étrange les accueillit. Il était petit, voûté, ridé et sa longue barbe blanche et pointue s'étirait jusqu'au sol. Ses yeux bridés et sa longue robe blanche accentuaient son côté déplacé. Il caressa sa barbe en vous souhaitant la bienvenue avec un fort accent oriental.
Bonne venue dans mon humble échoppe. Qu'est-ce que Qin Yäo An peut faire pour vous ?
Il me faut de l'artemisia glacialis, monsieur Qin. Tout ce que je peux obtenir avec ceci, répondit-elle en déposant une bourse sur le comptoir encombré de gris-gris et babioles.
Le vieil homme soupesa la bourse.
Ca pas beaucoup. Artemisia cher. Ca faire une demi livre. Mais pour bonne amie je donne une livre.
Guillemette soupira, et acquiesça.
Merci, Yäo. J'espère que cela suffira, parce que je n'ai plus un denier. Je suppose qu'il va encore falloir repousser la réparation du toit.
Au jugé, il y avait de quoi soigner tous les malades, mais ce serait juste. Il allait falloir rationner et attendre de voire ceux qui se remettaient d'eux-même pour économiser les simples.
Mandal- Comte/Comtesse
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Re: L'épidémie
Pour résumer :
Symptômes :
- fortes fièvres accompagnées de délires
- nausées
- faiblesse corporelle
- mort rapide (un à trois jours)
- contamination à distance
Remède :
- Artemisia Glacialis, ou génépi (forte amertume, puissant tonifiant, agit contre les nausées)
- Achillée millefeuilles (efficace contre la fièvre)
- Tilia Tomentosa, ou tilleul argenté (anti-spasmodique et sédatif)
- sucre (pour adoucir le goût)
- alcool artisanal (90 degrés)
Le tout est préparé en teinture mère, c'est-à-dire qu’on noie les plantes (fraiches) dans l’alcool et on secoue.
Symptômes :
- fortes fièvres accompagnées de délires
- nausées
- faiblesse corporelle
- mort rapide (un à trois jours)
- contamination à distance
Remède :
- Artemisia Glacialis, ou génépi (forte amertume, puissant tonifiant, agit contre les nausées)
- Achillée millefeuilles (efficace contre la fièvre)
- Tilia Tomentosa, ou tilleul argenté (anti-spasmodique et sédatif)
- sucre (pour adoucir le goût)
- alcool artisanal (90 degrés)
Le tout est préparé en teinture mère, c'est-à-dire qu’on noie les plantes (fraiches) dans l’alcool et on secoue.
Mandal- Comte/Comtesse
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Re: L'épidémie
Lorsqu'ils furent de retour au dispensaire, Galien commença à fabriquer le médicament. Il n'était pas très compliqué à fabriquer, mais il fallait mélanger les différentes plantes dans les bonnes quantités. Il expliquait à la soeur la fabrication du médicament avec sa douceur habituelle. Il répondait à toutes ses questions en entrant dans les moindres détails. Il fallait absolument qu'elle sache le refaire correctement.
Galien utilisa une première moitié des ingrédients pour fabriquer un premier bocal fermé du précieux liquide. Il n'avait pas utilisé la totalité des ingrédients parce qu'il voulait s'assurer que Guillemette avait bien maîtrisé la recette du fameux médicament. Il voulait qu'elle le refasse devant lui pour qu'il puisse observer sa façon de le préparer et être sûr qu'il soit bien fait. Une erreur de fabrication pouvait entraîner ou dans notre cas accélérer la mort des patients.
Galien était très gentil et très doux avec la soeur. Il ne voulait pas la stresser, il voulait juste être sûr qu'elle pourrait le refaire correctement. Il l'observait en affichant un magnifique sourire.
Ensuite, ils donnèrent le médicament aux personnes les plus fragiles. C'est-à-dire les enfants, les personnes âgées et celles qui présentaient la maladie à un stade très avancé. Il y avait du boulot vu le nombre de malades. Il fallait mettre toutes les soeurs encore valides à contribution.
Galien aidait du mieux qu'il pouvait, mais on va dire que son endurance vaut ce qu'elle vaut. Son corps le brûlait de l'intérieur, il était en train de trop forcer sur son squelette, ses muscles et ses tendons. Malgré cela, il continuait à donner le médicament aux gens. Il accompagnait ses gestes avec des paroles très douces et réconfortantes. Ca ne mangeait pas de pain et ça faisait plaisir aux patients.
Après avoir administré la totalité du médicament, ils attendirent de voir les réactions des patients au traitement. Notre jeune Bonisagus était épuisé. C'était sa première grosse bataille contre la maladie et son corps fut soumis à une rude épreuve. Néanmoins, il passait le temps aux chevets des malades. Ces derniers avaient l'impression qu'un ange veillait sur eux. C'était un petit ange boiteux, mais néanmoins très charmant. Galien les auscultait afin d'analyser l'évolution de la maladie.
Galien utilisa une première moitié des ingrédients pour fabriquer un premier bocal fermé du précieux liquide. Il n'avait pas utilisé la totalité des ingrédients parce qu'il voulait s'assurer que Guillemette avait bien maîtrisé la recette du fameux médicament. Il voulait qu'elle le refasse devant lui pour qu'il puisse observer sa façon de le préparer et être sûr qu'il soit bien fait. Une erreur de fabrication pouvait entraîner ou dans notre cas accélérer la mort des patients.
Galien était très gentil et très doux avec la soeur. Il ne voulait pas la stresser, il voulait juste être sûr qu'elle pourrait le refaire correctement. Il l'observait en affichant un magnifique sourire.
Ensuite, ils donnèrent le médicament aux personnes les plus fragiles. C'est-à-dire les enfants, les personnes âgées et celles qui présentaient la maladie à un stade très avancé. Il y avait du boulot vu le nombre de malades. Il fallait mettre toutes les soeurs encore valides à contribution.
Galien aidait du mieux qu'il pouvait, mais on va dire que son endurance vaut ce qu'elle vaut. Son corps le brûlait de l'intérieur, il était en train de trop forcer sur son squelette, ses muscles et ses tendons. Malgré cela, il continuait à donner le médicament aux gens. Il accompagnait ses gestes avec des paroles très douces et réconfortantes. Ca ne mangeait pas de pain et ça faisait plaisir aux patients.
Après avoir administré la totalité du médicament, ils attendirent de voir les réactions des patients au traitement. Notre jeune Bonisagus était épuisé. C'était sa première grosse bataille contre la maladie et son corps fut soumis à une rude épreuve. Néanmoins, il passait le temps aux chevets des malades. Ces derniers avaient l'impression qu'un ange veillait sur eux. C'était un petit ange boiteux, mais néanmoins très charmant. Galien les auscultait afin d'analyser l'évolution de la maladie.
Re: L'épidémie
Au bout d’une heure ou deux, l’état des malades à avoir reçu les premières doses s’était grandement amélioré. La fièvre était tombée et ils dormaient paisiblement. Les sœurs couraient en tous sens pour administrer le médicament, préparaient un bocal de teinture ou le secouaient pour extraire le Bien des plantes et laisser le Mal de côté.
Il apparut bientôt que l’artemisia glacialis allait manquer. Les précautions de Galien leur avait fait économiser quelques onces, mais les malades continuaient à affluer tandis que les réserves diminuaient. Inquiète, la mère supérieure était plongée dans une intense réflexion.
Finalement, une des sœurs s’approcha du magicien avec une mine anxieuse. Ses cheveux bruns et lisses disparaissaient sous sa pèlerine, et ses traits doux soulignaient la dureté de son regard gris acier. Son visage se découpait sur la lune qui paraissait par la fenêtre ouverte, lui faisant comme une auréole de lumière.
Elle annonça, d’une voix claire comme le cristal :
Monsieur, il y a un problême. Les patients ne réagissent plus au traitement. En fait, leurs muscles sont complètement crispés. On a dû en attacher certains pour éviter qu’ils s’étranglent.
J’ai d’abord pensé à une mauvaise réaction à l’artemisia glacialis, ou à un mauvais dosage de ce puissant tonifiant. Mais tous les derniers arrivés présentent ce symptôme.
C’est le Malin que nous combattons, et il est rusé.
Il apparut bientôt que l’artemisia glacialis allait manquer. Les précautions de Galien leur avait fait économiser quelques onces, mais les malades continuaient à affluer tandis que les réserves diminuaient. Inquiète, la mère supérieure était plongée dans une intense réflexion.
Finalement, une des sœurs s’approcha du magicien avec une mine anxieuse. Ses cheveux bruns et lisses disparaissaient sous sa pèlerine, et ses traits doux soulignaient la dureté de son regard gris acier. Son visage se découpait sur la lune qui paraissait par la fenêtre ouverte, lui faisant comme une auréole de lumière.
Elle annonça, d’une voix claire comme le cristal :
Monsieur, il y a un problême. Les patients ne réagissent plus au traitement. En fait, leurs muscles sont complètement crispés. On a dû en attacher certains pour éviter qu’ils s’étranglent.
J’ai d’abord pensé à une mauvaise réaction à l’artemisia glacialis, ou à un mauvais dosage de ce puissant tonifiant. Mais tous les derniers arrivés présentent ce symptôme.
C’est le Malin que nous combattons, et il est rusé.
Mandal- Comte/Comtesse
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Re: L'épidémie
Galien était fatigué, son corps était à la limite de ce qu'il pouvait faire comme effort en une journée. Il ressentait de vives douleurs dans son corps. Il essayait de faire bonne figure en continuant à soigner les gens.
Il s'était posé quelques minutes pour se reposer. C'est à se moment-là que la soeur vint lui annoncer la terrible nouvelle. Notre jeune médecin l'écouta en affichant un sourire très doux. Comment la maladie pouvait-elle évoluer aussi rapidement ? Il savait très bien que les maladies n'étaient pas l'œuvre du malin. Par contre, il se pourrait très bien que la magie puisse être derrière tout ce bordel.
Il se laissa conduire par la jeune femme vers les nouveaux malades. Il du calmer l'ardeur de la jeune soeur, parce qu'il n'arrivait pas à la suivre. Elle avait oublié qu'il ne pouvait pas se déplacer aussi vite qu'elle.
Galien se mit de tout de suite à ausculter les nouveaux malades. Le nouveau symptôme était très intéressant. On avait l'impression que l'agent responsable de la maladie utilisait le traitement pour faire encore plus de dégâts chez les patients qu'il infectait.
En approfondissant son auscultation et en faisant appel à ses connaissances en médecine et en herboristerie. Galien se rendit vite compte que deux composants de son médicament étaient devenus inefficace contre cette nouvelle variante de la maladie.
L'effet tonique de l'Artemisia Glacialis était renforcé et en contre partie la Tilia Tomentosa était très vite évacué par le corps des patients infectés chez ces nouveaux malades. Si on suivait ce qu'il se passait dans le corps des patients, on se retrouvait avec un effet tonique très fort et l'effet de l'antispasmodique qui était devenu nul. Ceci expliquait très facilement la forte contraction musculaire chez les patients et le fait que la maladie continuait de se développer chez eux malgré le traitement.
Galien se retourna vers la soeur avec un regard toujours aussi et une voix très mélodieuse.
- Nous allons avoir besoin de sauge, de millepertuis et de mélisse ma soeur. Nous allons être obligés de faire un nouveau traitement. Nous remplacerons l'Artemisia Glacialis par la sauge qui est également un excellent tonique pour le corps humains. Pour remplacer l'effet de la Tilia Tomentosa nous allons utilisons de la mélisse et du millepertuis. Ce sont deux excellentes plantes calmantes qui feront office de sédatif et d'antispasmodique.
Malgré la fatigue, Galien se mit à préparer ce nouveau traitement.
- Salva Officinalis (Sauge), (puissant tonifiant, agit contre les nausées)
- Achillée millefeuilles (efficace contre la fièvre)
- Melissa Officinalis (Mélisse) et Hypericum Perforatum (Millepertuis), (anti-spasmodique et sédatif)
- sucre (pour adoucir le goût)
- alcool artisanal (90 degrés)
Le tout est préparé en teinture mère, c'est-à-dire qu'on noie les plantes (fraiches) dans l'alcool et on secoue.
C'était le nouveau traitement que le jeune Bonisagus avait mis au point pour tenter d'endiguer cette terrible épidémie. Pour le moment, il ne pouvait pas trop utiliser sa magie pour savoir comment cette maladie avait pu évoluer aussi vite. Il eut juste le temps de faire discrètement une petite détection de la magie pour se rendre compte que cette évolution était loin d'être naturelle. Dans l'immédiat, il était trop occupé à préparer le médicament et à soigner les malades pour mener l'enquête. Une fois qu'il aurait un peu de temps, il se pencherait un peu sur le sujet. Histoire de savoir qu'elle mage assez peu scrupuleux avait pu envoyer une maladie mortel sur la ville de Grenoble en prenant le risque de faire de milliers de morts.
Il s'était posé quelques minutes pour se reposer. C'est à se moment-là que la soeur vint lui annoncer la terrible nouvelle. Notre jeune médecin l'écouta en affichant un sourire très doux. Comment la maladie pouvait-elle évoluer aussi rapidement ? Il savait très bien que les maladies n'étaient pas l'œuvre du malin. Par contre, il se pourrait très bien que la magie puisse être derrière tout ce bordel.
Il se laissa conduire par la jeune femme vers les nouveaux malades. Il du calmer l'ardeur de la jeune soeur, parce qu'il n'arrivait pas à la suivre. Elle avait oublié qu'il ne pouvait pas se déplacer aussi vite qu'elle.
Galien se mit de tout de suite à ausculter les nouveaux malades. Le nouveau symptôme était très intéressant. On avait l'impression que l'agent responsable de la maladie utilisait le traitement pour faire encore plus de dégâts chez les patients qu'il infectait.
En approfondissant son auscultation et en faisant appel à ses connaissances en médecine et en herboristerie. Galien se rendit vite compte que deux composants de son médicament étaient devenus inefficace contre cette nouvelle variante de la maladie.
L'effet tonique de l'Artemisia Glacialis était renforcé et en contre partie la Tilia Tomentosa était très vite évacué par le corps des patients infectés chez ces nouveaux malades. Si on suivait ce qu'il se passait dans le corps des patients, on se retrouvait avec un effet tonique très fort et l'effet de l'antispasmodique qui était devenu nul. Ceci expliquait très facilement la forte contraction musculaire chez les patients et le fait que la maladie continuait de se développer chez eux malgré le traitement.
Galien se retourna vers la soeur avec un regard toujours aussi et une voix très mélodieuse.
- Nous allons avoir besoin de sauge, de millepertuis et de mélisse ma soeur. Nous allons être obligés de faire un nouveau traitement. Nous remplacerons l'Artemisia Glacialis par la sauge qui est également un excellent tonique pour le corps humains. Pour remplacer l'effet de la Tilia Tomentosa nous allons utilisons de la mélisse et du millepertuis. Ce sont deux excellentes plantes calmantes qui feront office de sédatif et d'antispasmodique.
Malgré la fatigue, Galien se mit à préparer ce nouveau traitement.
- Salva Officinalis (Sauge), (puissant tonifiant, agit contre les nausées)
- Achillée millefeuilles (efficace contre la fièvre)
- Melissa Officinalis (Mélisse) et Hypericum Perforatum (Millepertuis), (anti-spasmodique et sédatif)
- sucre (pour adoucir le goût)
- alcool artisanal (90 degrés)
Le tout est préparé en teinture mère, c'est-à-dire qu'on noie les plantes (fraiches) dans l'alcool et on secoue.
C'était le nouveau traitement que le jeune Bonisagus avait mis au point pour tenter d'endiguer cette terrible épidémie. Pour le moment, il ne pouvait pas trop utiliser sa magie pour savoir comment cette maladie avait pu évoluer aussi vite. Il eut juste le temps de faire discrètement une petite détection de la magie pour se rendre compte que cette évolution était loin d'être naturelle. Dans l'immédiat, il était trop occupé à préparer le médicament et à soigner les malades pour mener l'enquête. Une fois qu'il aurait un peu de temps, il se pencherait un peu sur le sujet. Histoire de savoir qu'elle mage assez peu scrupuleux avait pu envoyer une maladie mortel sur la ville de Grenoble en prenant le risque de faire de milliers de morts.
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