A l'auberge du Halfling moche...

La nuit tombe sur Krugenheim alors qu'une troupe fatiguée monte rejoindre ses quartiers. Un groupe hétéroclite en vérité, pour ne pas dire louche...

Mais en ouvrant son lit, l'un des étranger découvre une lettre...

[hrp] Voila dans ce topic vous pouvez faire du RP simulant vos discussions dans la chambre de l'auberge. Pas besoin de parler tout bas, les voisins ne vous entendent pas. Et avis aux flutistes: il y a au moins 4 chaises dans la pièce...[/hrp]

Un profond râle se fit entendre. Ce n'était pas le premier, et tous faisaient frémir les villageois, contraint à payer un prix pour la récente bataille, celui de la peur. Pourtant, quelques rires se firent entendre dans la taverne. "Encore cette chambre de fous..." gémit l'aubergiste, imaginant quels nouveaux frais un de leur saut d'humeur pourrait entraîner.
Tous ne riaient pas, pourtant. Un nain, gravement assis, contemplait ses compagnons hilares, hilares de la douleur des soins dispensés par les prêtres de shallya à son ami nain, grièvement touché lors d'un combat contre un ours, qu'il avait vaillamment attaqué seul.

[hrp] Je peux pas vous parler, mais rappelez que je vous entends! Mwahaha,
signé: un nain rancunnier[/hrp]

un bruit de pas lourd se fait entendre dans l'escalier qui menait à l'étage de la taverne...
la porte s'ouvre dans un fracas terrible et laisse apparaitre dans son embrasure, le crane à présent chauve et marqué d'une cicatrice de Joachim.
il refoule l'alcool à plein nez...
Titubant jusqu'à son lit, il s'affale et commence à contempler le plafond qui bouge bien trop à son gout.
"putain de vie..."
complètement blasé par les événements récents qui venait de lui arrivé, il trouve tout de même la force de se relever, de s'assoir sur le bord du lit.
Enlevant sa gibecière, il la cache sous son matelas (gardant néanmoins les objets de valeurs sur lui) et se dirige tant bien que mal vers la fenêtre pour l'ouvrir afin de faire un peu de fraicheur.
s'accoudant sur le rebord de la fenêtre, il se mit à penser:

" tu parles d'une journée... enfin, je dois dire que ça fait deux jours que je n'ai que des merdes...
franchement, je suis désolé grande Sainteté d'avoir utilisé une épée.
j'en suis réduit à tuer pour assuré ma propre survie...
même si se sont des gobelins... MERDE QUOI!!!
et puis là, les ours: c'était la goutte d'eau qui fait déborder le vase! je suis sensé guider les créatures de la Terre, pas les tuer!!!
Pardonnez moi seigneur..."

se laissant quelques peu allé aux larmes, il demanda pardon, toujours dans une prière empreinte de silence...

"et puis ce nain: courageux, mais que dire de plus... il a failli y passer.
tout comme ce qui me restait de pilosité d'ailleurs... quelle idée de répliquer "dans ton cul" a Ian Kross!?! ABRUTI!!!
enfin, il me reste toujours mes bacantes... c'est toujours ça..."

caressant le coin de ses joues, il se laisse allé au roulis régulier du trop plein d'alcool tout en contemplant les lumières de la ville qui peu à peu s'éteigne, laissant place à un ciel étoilé comme il n'en à jamais vue...

" j'ai l'impression qu'il y a deux fois plus d'étoiles que d'habitude..."

Mais les grincements du parquet et le martellement des bottes l'empêchait de partir dans ses rêveries. Cela l'irritait même.
Derrière l'initié, Gottfried marchait de long en large, arpentant chaque centimètre carré de sol disponible. Il semblait comme fou, marmonnant sans cesse...

"Un remède! Il me faut un remède... je pourrais le fabriquer oui... oui je pourrais le fabriquer... Mais Iann Kross ne me donnera jamais la composition du poison... jamais... et encore moins celle de l'antidote... que faire... Shallya aide moi! Il faut faire confiance à Iann Kross... pas le choix... mais je ne peux pas lui faire confiance... il ne fera pas l'antidote... il veux juste la pierre... juste la pierre... c'est peut-être même lui qui nous a empoisonné... pour nous motiver... saleté d'adeptes du chaos! Quoi que je fasse je vais mourir... HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA!"

Ses compagnons l’empêchant de réfléchir calmement il choisit donc de descendre .La taverne était encore plus bruyante il continua alors jusqu'à la porte et sortie dans la rue.
Il marcha un moment puis se dirigea vers les remparts Cette fois la rue était déserte.
Après un moment d’hésitation il brisa le silence par le son mélodieux de sa flute et se mit à réfléchir.

« Ce magicien est étonnant mais je sens la réticence de mes compagnons. Notre ami amnésique semblait soucieux et il y a l’autre aussi, et puis avec ce poison il faut être paré a tout… »

C’est alors qu’il senti se poser sur lui un regard. Des voleurs pensa t-il,
Non encore pire c’était cette folle qui le poursuivait encore.
A sa vue il eu alors une idée …

percevant les murmures de son compagnon derrière lui, Joachim sortie de ses rêves embrumés et pris un peu peur...
aillant quelques peu froid sur le fait du crane, il décida alors de descendre en faisant le moins de bruit possible pour ne pas déranger le penseur torturé.

" nous sommes en été... le soleil pourrais bien faire du mal à mon petit crané bien dégarnie... et puis cette cicatrice est vraiment horrible, elle me donne l'air d'un bandit de grand chemin"

allant voir le tavernier et lui demanda s'il n'avait pas un chapeaux à large bord à vendre...

L'homme sembla alors cherchait quelque chose au fin fond de sa mémoire puis en affichant un sacé rictus déclara:

J'en ai ptet' ben un mon gars. Ct'un voyageur qui l'a oublié, enfin oublié...il est parti d'ici les pieds devant. C'est un truc qu'est pas super tendance mais ça peut cacher mon image sur vot' crâne. Héhé.

Jm'en va vous l'donner pasque de tout' façon, personn' d'aut' en voudrai!!

Il regarda alors l'étranger enfiler le galurin un tantinet ridicule mais qui cachait facilement ce que Joachim ne voulait pas que l'on voit

Sacré vindioux!!! Ca vous va...comment qu'y dise les jeun's...Tip top m'sieur!!! En r'vanche, ca fait pas forcément représentant de Rhya...On dirait plus un vagabond citadin qu'un protecteur d'la natur' mais bon...

Puis il se retourna en se tapotant sur le ventre...

alors que le tavernier s'en allait, Joachim le remercia...
sans grande conviction, d'accord, mais il ne laissa rien paraître.
Ôtant son nouveau couvre chef, il alla s'installer sur une banquette près du feu pour l'examiner de plus près.

" mais de quoi je vais avoir l'air avec un truc pareil sur le crane" pensa-t-il " enfin, Ce bougre me la donner de bon cœur... et puis avec le temps et en le travaillent un peu, ce truc ridicule pourrais bien ressembler à quelques choses.
enfin, ça couvre cette cicatrice et protège mon crane, c'est l'essentiel..."

fermant les yeux, laissant tomber sa tête en arrière dans un grand soupir, Joachim se laissa alors allé à la douceur de l'âtre et aux dernières vapeurs d'alcool qui le secouait encore, profitant de la douce chaleur diffusé dans la salle...
après quelques instants de ce pure bonheur sensuel, il sortit de sa torpeur, et observa la salle de la taverne...

[hrp] Short!!! une petite description de la salle et de ses occupant s'il te plait...[/hrp]

Alors qu'il était en train de balayer du regard la douce salle, les yeux de Joachim se posèrent sur la belle femme, assise à une table, seul..

" Bon diou!" pensa le prêtre. "en voici un fort jolie donzelle..."

Balayant à nouveau du regard la salle pour s'assurer que personne avait l'air de vouloir s'approcher de la dame, Joachim se leva et se dirigea vers la table en question.

"bonjour damoiselle!" dit le prêtre en abordant la table. "excusez ma curiosité mais vous avez l'air d'attendre quelque chose, ou quelqu'un... enfin, je ne suis point venu vous importuner mais vous demander si vous accepteriez ma compagnie afin de tromper nos solitudes respectives et passer un agréable moment au coin du feu?"

La jeune fille leva les yeux sur l'étrange jeune homme. Elle le dévisagea, puis s'engagea elle aussi dans la conversation.

Bonsoir, dit elle avec une voix d'un timbre délicieux et un regard profond de ses yeux verts émeraude vous me semblez un bien étrange personnage. Et oui vous avez raison, j'attends quelqu'un...Un délicieux flutiste, qui doit être assez jeune, mais si beau, et si bon musicien. ahhhhh, ca me fait rougir rien que de penser à lui...

Mais vous me semblez bien audacieux. Je croyais que les adeptes de Rhya faisaient voeux de chasteté et de vivre régulièrement reclus des hommes mais proches de la nature. Que faites vous donc parmi nous??

Le feu de la cheminée éclairait son visage, fort joli, avec des traits biens dessinés et féminins au possible. D'ailleurs elle n'avait pas que cela de très féminins à en juger par le regard de Joachimm...

Encouragé par la féminité de la jeune inconnue, le prêtre prit place autour de la table.

"je me présente: Joachim Hammerson. Mais avant tout autre chose, Puis-je vous contre dire, chère damoiselle?" sans attendre de réponse il continua...
"En effet, je me suis mit au service de la très grande et très généreuse Rhya. mais si je puis me permettre, d'où venons nous, si ce n'est de la nature?
J'ai une vision un peu plus "libre" que mes confrères... Rhya est la déesse de la nature mais n'est-elle point également la déesse de l'amour?
si notre très sainte déesse nous a permit d'aimer, ce n'est point pour nous en priver que nous nous mettons à son service.

Quant à m'a proximité avec les humains et la société en général, j'ai une vision également différente de ce que peuvent penser les gens.
D'après moi, les hommes sont issu de la nature et donc, la société qu'ils ont créé aujourd'hui n'est-elle donc point issue de la nature.
je suis également, de nature, très curieux, et il me brûle de savoir pourquoi les humains délaissent tant la nature pour venir en ville...

Pour tout vous dire, je suis ici en quête... ma très grande déesse m'a confié une mission et je pense à présent que la clef de l'énigme qu'elle m'a soumit se trouve dans les villes...

Enfin,vos yeux me font totalement oublier mes bonnes manières: je ne vous ai même pas demandé votre nom..."

Je m'appelle Arielle. Vous avez certes raison, Rhya est la déesse de l'amour et de la procréation. Mais mon coeur est déjà pris par ce bel inconnu flutiste...

Votre vision des choses ne doit pas être très bien vue par vos confrères et consoeurs cependant. Cela dit, vous me révélez, à moi une parfaite inconnue, que vous êtes investit d'une grande mission. N'est ce pas un peu risqué?

"pour vivre, il faut risquer sa vie...
je suis surement un peu trop naïf, mais je décèle de la bonté en vous, une grande bonté:
une jeune femme que l'amour, fruit de ma grande et bonne déesse, à touché ne peut être mauvaise, n'est-ce pas?

Et puis, ce n'est guère votre cœur qui m'a amené à vous abordé, mais plutôt le perspective de tenir une discussion agréable en votre compagnie."

lui montrant un large sourire, Joachim continua.

" pour ce qui est de mes confrères et consœurs, je dois avouer qu'une grande majorité n'est point de mon avis, mais je ne suis pas le seul à penser ce que je vous ai dit...
a vrai dire, je pense que cela vous surprendrai de savoir combien il y a de personnes ouvertes d'esprits en théologie.

enfin, je parle, je parle, mais je ne connais presque rien de vous...
Parlez moi de vous Arielle...
Parlez moi également de votre grand Amour...
il se trouve qu'un de mes compagnons du moment est un jeune flutiste."

Ecoutez, euh...Joachimm. Votre présence m'importune quelque peu et il se fait tard. Si vous etes, comme vous le prétendez un ami de l'objet de mes attentes, à votre retour en chambre, dites lui de me contacter au plus vite.

Pour ce qui est d'avoir une discussion, j'ai peur de ne pouvoir m'entretenir sur les mêmes sujets que vous. En effet, la théologie n'est pas mon domaine de prédilection et...on vous a déjà dit que votre chapeau est des plus ridicules? et vous devriez prendre un bain...au moins pour oter l'odeur de bière et de vomi qui exhale de vos frusques...

Ainsi je me vois contrainte de prendre congé de vous. A une prochaine fois peut etre...

Hamelin entra tout essoufflé dans la taverne et après une petite course jusqu'à l'aubergiste il ce mit a bégayer:

"amis j'ai besoin .... de quoi écrire ..... feuilles .... encre une plume vite .... t'en conjure ! "

Il respira alors pour essayer de reprendre sont souffle et se posa de tout sont poids sur le comptoir en attendant une réponse.

Face à ce que la jeune femme venait de lui dire, le prêtre décida de prendre congé...

" je vous salut bien bas damoiselle...
je suis fort contrit de vous avoir importuné, et vais de ce pas mettre en œuvre vos conseils et je ne manquerai pas de m'acquitter de la mission que vous m'avez confié... "

il souleva son chapeau pour la saluer, et quitta de la table.

" chapeau ridicule, comme si je n'était pas au courant... petite insolente!"
pensa-t-il alors qu'il se rendait vers le comptoir...

"snif... snif... enfin, elle n'a pas tout à fait tort: c'est vrai que je renardes un peu..."

Il se dirigeant alors vers le tavernier avec la ferme intention de lui demander un bon bain.
S'accoudant au comptoir et il interpella Russel:
"tavernier! y aurai-t-il moyen de prendre un bain dans votre établissement?
Mon odeur à l'air de gêner les représentes de le gente féminine assemblé en ce lieu..." dit-il clairement, tout en pointant du regard la jeune femme encore attablé.
"je n'aimerai pas vous faire perdre des clients..."

A ces mots, la jeune femme, se leva et sortit de la taverne, sans autre forme de cérémonie.
quelques instant plus tard, alors que Russel était en train de servir deux soiffards, Hamelin rentra dans la taverne comme s'il avait un homme bête aux fesses.
se posant sur le comptoir, il demanda quelques choses que Joachim ne put comprendre.
le prêtre se dirigea alors vers son compagnon, qui reprenait son souffle, lui posa une main sur l'épaule et s'accouda à coté de lui.

"c'est dommage, tu arrives deux minutes trop tard... il y avait là une magnifique donzelle te cherchais.
apparemment Rhya ne l'a pas épargné pour ce qui est de l'amour: elle a l'air raide dingue de toi.
p'tit chanceux vas!"

Russel regarda le nouveau couple qui venait de se former avec un air dubitatif.

Mais vous en faites un belle paire tous les deux. AHAHA. Pour ce qui est d'écrire une lettre j'ai rien du tout et à cet heure-ci vous trouverez pas beaucoup d'échoppes ouvertes pour vous en fournir. Moi j'sais pas lire, ben ça me gene pas.

Et quant à vous, pour le bain...il est occupé par quelqu'un ce soir mais dès demain je peux vous le filer. Et puisque c'est Kros qui paye, je vous le réserve. Vous comprenez j'aime pas trop que les gens ne payent pas ce qui arrive bien trop souvent. Du coup je réserve plus rien et je demande de payer d'avance, parce qu'à 6 couronnes la trempette... Mais pour vous c'est différent. Je vous mettrai un bain chaud en fin d'après midi demain dans votre chambre.

Sur ce Russel salua les deux jeunots puis avec un grand sourire qui découvrait des espaces où auparavant logeaient des dents proposa une chope de bière...

face à la proposition de Russel, Joachim hésita quelques instants, mais un terrible mal aux cheveux lui commanda de résister à la tentation.
il déclina l'offre et reprit:
"Demain on part en promenade avec des amis, et je ne sais pas combien de temps on va y rester. Donc il y a des risques pour qu'on ne soit pas rentré demain soir...
enfin, réservé le bain quant même tient! si on est pas de retour, vous le rajouterez sur le note de frais pour Kross.
en fait, réservé le jusqu'à ce qu'on revienne.
et puis, il y aurai moyen que vous me laviez mes affaires pendant que je prendrai mon bain?
ça sert à rien de se laver et de remettre des affaires sales par dessus..."

il pensa, à la tête que Kross risquait de faire si il mettait trop de temps à revenir...
"mais bon, il n'est pas pauvre le mage nous plus..." pensa-t-il

Hamelin resta un moment sans parler puis décida de rebrousser chemin et de chercher une échoppe ou toute autre façon d'écrire une lettre;
" merci,tavernier mais je ne bois pas de ces choses la!"
puis sorti de la taverne sans demander son reste.
avait-il seulement vu le son compagnon lui parler?
surement pas car sinon il n'aurait pu retenir un grand et beau rire !

Joachim resta donc seul, accoudé au comptoir, en attendant que Russel , qui avait fort à faire avec un soiffard, lui réponde.

"et dire qu'il y a certaines personnes qui me trouve bizarre...
ah là là... j'aurais décidément bien du mal à comprendre les gens..." marmonna-t-il en rajustant son galurin sur son crane.
ne portant pas plus grande importance à l'agitation de Hamelin, le prêtre laissa dériver ses pensées sur le coin du comptoir dans la douceur protectrice de la taverne...

le visage en sueur, Joachim se réveille en sursaut de son lit en poussant un petit gémissement digne d'un cochon que l'on dérange pendant sa sieste.
Complètement affolé, le prêtre se tâte les épaules dans le noir, pour vérifier que ses bras sont toujours là...
Puis le visage, pour vérifier que son nez porcin ne c'est pas transformé en bec.
après quelques autres vérifications, il en déduit que tout est normale:
" ce n'était qu'un rêve..."

mais alors qu'il se rallonge dans le lit, une vive douleur lui poignarde le ventre...
soulevant sa couverture pour analyser l'origine de la douleur à la lueur de la nuit, il s'aperçoit que la douleur vient de la blessure infligée par le poison.
sa blessure ressemble à une grosse tache noir qui se diffuse lentement dans les veines.
elle palpite au rythme de son cœur.

faisant abstraction de la douleur et de la peur, il se recouche, et récite une prière silencieuse, avant de chercher à nouveau le sommeil...

"Nooooon! Jamais tu ne m'auras! Jamais!"

Gottfried se débâti avec ses draps avant de se redresser violemment.
En sueur, il commença a douter de la véracité de ce qu'il venait de voir, de ressentir au plus profond de ses chairs. En proie au doute, il releva son bras et commença a examiner sa blessure. Sa nature horrible et suintante sembla presque le rassurer.

"Jamais je n'accepterais ton aide, murmura-t-il avant de se recoucher"

Joue contre le sol, perles de sueur sur le corps, genoux tremblant, quand soudain les yeux grands ouverts, tentant de réguler sa respiration :
"tout va bien arwin il suffit d'analyser la situation : tu es quelque part par terre dans le noir, en état de choc…
je me souviens : le fléau, les flammes, les larmes, la dague, ma gorge…
je suis morte, non non c'est pas possible pourquoi je respire pourquoi je suis sur ce sol si je suis morte, puis ça pue le bouc ici si j'étais morte je ne sentirai pas cette odeur de peau moisie, ou alors c'est l'enfer je suis en plein chaos on va me torturer, une elfe en brochette cuite à feu doux, NON !"
Elle se leva, fit un tour sur elle-même cherchant une source de lumière "c'est bien la peine d'être une elfe" se dit-elle. "ah voilà une fenêtre" elle s'approcha, regarda dehors dans la profondeur de la nuit, un petit sourire au coin des lèvres "le Halfling moche, je suis au Halfling moche mais bien sûr" elle se retourna fit face à la chambre, alla se coucher silencieusement "satané poison…".