[Ambiance] L'amour de Colombine ...

**Butcher** Ven 23 Nov - 21:00

L'amour de Colombine ...

Devant l'une des fenêtres de la chambre de Dominico da Fano se tenait une belle jeune femme. L'immense pièce était juste éclairée par une poignée de chandelles. De ce fait, une bonne partie de l'espace se trouvait plongé dans la pénombre. Le grand lit à baldaquin se trouvait dans cette zone. On entendait d'ailleurs les curieux ronflements du maître des lieux. En effet, ils étaient entrecoupés par le petit bruit de langue qui caractérisait tant le personnage, sans oublier bien sûr les gargarismes nasaux qui ressemblaient vraiment aux bruits que faisaient les cochons en respirant.

Olivia était dans la lumière. Elle se trouvait juste derrière la fenêtre. Ses deux mains étaient jointes au niveau de sa poitrine. Elle donnait l'impression de prier. Ses yeux fixaient le ciel étoilé pendant que ses pensées vagabondaient à travers toute la ville pour rejoindre son beau zanni Vincenzo. La chanteuse avait de plus en plus de mal à supporter sa prison dorée et encore moins la compagnie du gros da Fano ainsi que celle de son abjecte valet de pied. Pour elle, ce dernier était pire que le premier. Il était bien plus dangereux et rotor que ne l'était Dominico. Celui qui se faisait appeler Carmine n'avait pas hésiter à lui faire du chantage. Le sujet de ce chantage était la vie de l'homme qu'elle aimait. C'est pour cela, que chaque soir, elle passait de longues heures à observer par la fenêtre dans l'espoir de ne pas voir son Vincenzo tenter un acte inconsidéré. Elle l'aimait du plus profond de son cœur et elle tentait de le protéger à sa manière. Peut lui importait sa vie et les souffrances que ses tortionnaires lui infligeaient tant qu'il était en vie et en bonne santer. Elle aurait aimé pousser la chansonnette pour se remonter un peu le moral, mais elle n'avait pas envie de réveiller l'être immonde qui dormait dans le lit. Du coup, elle tortura son esprit pour qu'il livre dans sa tête une de ses mélodies préférées. Après tout, la musique adoucissait les mœurs et ce soir, elle en avait bien besoin.

En d'autre termes, c'est la mélodie qui allait suivre et qui lui arracha une grosse volée de larmes qui roulèrent sur ses joues avant de s’écraser sur le marbre du palais de la famille « da Fano ».

Flo Sam 24 Nov - 15:56

HRP : Tenez bon, ma tendre et chère mie ! Nous vous délivrerons bientôt de cet atroce et sombre souffrance !

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