La rose des vents
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Un début de journée.

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Un début de journée.  Empty Un début de journée.

Message  Butcher Ven 26 Nov - 10:41

Hrp : un gros pavé pour dire que je n'ai pas oublié mon petit Syrio et ma délicieuse Sarah !!!!! Very Happy

Un début de journée


Le jeune homme regardait sa femme dormir depuis l’entrée de la chambre. Il était appuyé contre le mur en mangeant une pomme. Un fruit lui rappelait étrangement Peter, il ne savait d’ailleurs pas pourquoi. Il chassa très vite cette idée de sa tête pour se refocaliser sur l’amour de sa vie. Elle était absolument divine et il regrettait de ne plus être sous la couette avec elle …

Inutile de m’attarder sur des détails qui ne regardaient qu’eux et de toute manière, je n’ai pas encore trouvé des superlatifs dans le dictionnaire pour exprimer à quel point Syrio était heureux d’être la mari d’une femme aussi parfaite.

Le jeune homme avait eu la chance diront certains de côtoyer des dieux (le mot dieu est à lire avec une certaine ironie, vous savez bien pourquoi …), des êtres quasi divins, mais ils n’arrivaient même pas au niveau du petit orteil de sa douce et tendre Sarah et il n’y avait rien à dire de plus à ce sujet.

Si ce n’était qu’elle lui avait donné un amour de petite fille et très bientôt un deuxième enfant. Le jeune gouverneur était heureux de voir sa petite famille s’agrandir et cela lui permettait de trouver chaque jour la force de continuer son combat.

Un combat qui était comment dire un poile déséquilibre, non ? Un peu quand même … Neuf dieux corrompus, travaillant pour un créateur qui a sombré dans la folie et la vengeance. Les dieux restants étaient des lâches qui préféraient se cacher plutôt que d’assumer.

Au milieu de cette merde, il y avait nous, les mortels, les faibles, ceux qui ont été crée en dernier et qui devaient se prendre dans la courge toute cette merde divine millénaire !

La tâche était ardue, mais néanmoins, Syrio se lança dans la bataille à corps perdu pour défendre ce qui était cher à ses yeux. Il y avait, bien entendu, sa famille, mais aussi tous les innocents qui n’avaient rien demandé.

Il ne faisait d’ailleurs aucune discrimination raciale dans le terme innocent.

La ville qu’il gouvernait était ouverte à tout le monde. Une ville qui fut bâtie sur une démocratie. Ici, c’était le peuple qui gouvernait et pas une minorité qui écrasait les autres.

Le jeune homme termina de manger sa pomme. Puis, il ferma délicatement la porte de la chambre avant de se diriger vers la porte d’entrée de la maison. Les jumelles venaient d’arriver pour remplacer Miralas qui était en train de prendre son petit-déjeuner dans la cuisine.

Syrio salua ses petites jumelles elfes en leur faisant la bise. Au début, elles étaient un peu réticentes aux bisous (sur la joue bande de pervert), mais après les explications sur cette coutume humaine, elles finirent par l’accepter, mais c’était bien parce que c’était lui et sa femme. Sinon, elles feraient la bise en utilisant leurs cimeterres.

Le jeune homme adorait les taquiner, elles étaient déjà belle naturellement, mais lorsqu’elles prenaient leur petit air d’elfettes effarouchés, elle devenaient craquantes. De toute manière, elles avaient l’habitude des taquineries de leur ami. Elles se vengeaient pendant les séances d’entraînement.

Tout cela se passait dans la bonne humeur. Le jeune homme ne les considérait pas comme de simples gardes du corps, mais comme des membres de sa famille, comme des petites sœurs avec qui il aimait bien rigoler.

Etant fils unique, je crois qu’il compensait légèrement la solitude qu’il avait ressentie pendant son enfance après la mort de sa mère.

Aujourd’hui, il demanda aux filles d’Isioldor de rester à la maison pour veiller sur sa douce Sarah. Quant à Miralas, elle allait pouvoir se reposer un peu. Aujourd’hui, c’est incognito qu’il irait au boulot et il en reviendrait sans garde du corps. Le plus important, c’était la sécurité de sa femme. Il avait passé une flopé de mois à fuir Esus et ses sbires. Il ne voulait plus revivre ce genre d’affliction. Son cœur était jeune, mais il avait failli exploser à cause du gnome vampire qu’ils avaient affronté à Port Brume et qui avait failli capturer Sarah si elle n’avait pas été protégée par les fantômes. Il avait la chair de poule rien qu’en y repensant.

Il secoua la tête en sortant de sa maison. Il ne voulait plus repenser à ces tristes souvenirs. Il tira la capuche de sa cape pour recouvrir sa tête. Avant d’aller au bureau, il voulait faire un petit tour en ville.

Le soleil n’était pas encore levé, mais déjà, les travailleurs quittaient leurs demeures et leurs familles pour aller travailler. Certains allaient avoir une longue et dure journée de labeur. Le jeune gouverneur déambulait dans les rues les plus populaires, pour examiner un peu les mines de ses citoyens. Il n’avait jamais été formé pour être gouverneur. Du coup, il gouvernait au feeling. Traquant les dépenses superflues de son gouvernement, il s’appliquait pour que l’argent du peuple, revienne d’une manière ou d’une autre au peuple.

Alors, certes, il ne pouvait pas faire de Davos une cité paradisiaque, mais il faisait ce qu’il pouvait pour son peuple. Alors, certes, les travailleurs ne partaient pas forcément avec le sourire pour le travail, mais en tout cas, ils savaient qu’avec le fruit de leur labeur, ils allaient pouvoir vivre décemment. C’était l’un des principes de base de la politique de Syrio.

Si l’on veut être écouté et respecté des gens qui triment, il fallait donner l’exemple. C’était pour cela que chaque matin, le gouverneur se levait avant l’aube pour se rendre à pied sur son lieu de travail. Il était jeune et en bonne santé, il n’avait pas besoin de calèche pour faire le chemin. C’était justement une défense superflue.

Un commis passa non loin de lui. C’était un ami de Gabo. Ils étaient déjà au travail. Un sourire se dessina sur son visage. Pourtant son regard affichait de la mélancolie. Des souvenirs de l’ancienne ville de Davos refirent surface dans son esprit. Il se rappelait encore des soirées qu’il passait avec les enfants à leur raconter des histoires. Obligatoirement, il repensa à Stilgar et à Gand Père Rat, mais aussi à toute leur communauté. Il finit par atterrir devant le monument qu’il avait fait érigé en l’honneur des victimes de la destruction de la ville de Davos par Esus.

Il s’arrêta pour regarder la statue pendant quelques secondes. Il se rappela comment, il avait obtenu Ravage et il n’oublierait jamais ce soir-là.

Des rires et des pleurs détournèrent son attention. Il se retourna pour voir une petite fille qui était tombée sur les pavés de la place. Elle devait visiblement courir derrière son grand frère et sa grande sœur. Des enfants qui partaient à l’école. L’instruction était une autre de ses priorités. L’accès à la culture pour tout le monde, elle ne devait plus être réservé à une tranche de la société.

La petite fille était encore par terre et à l’autre bout de la place son frère et sa sœur lui demandait de se dépêcher. Il se dirigea vers elle. Lorsqu’il arriva à sa hauteur, il se baissa pour la relever délicatement. Elle devait sûrement avoir mal aux genoux.

La petite devait avoir cinq ou six ans. C’était sûrement sa première année d’école. Son regard croisa celui de Syrio.

- Hey !!! Je te reconnais !! Syrio !

- Mince, tu m’as démasqué ! Bravo ! Allez vient, nous allons rattraper ton frère et ta sœur.

- Ils ont des plus grandes jambes que toi, mais, j’ai une astuce pour aller plus vite qu’eux.


Il attrapa la petite et la posa sur ses épaules.


- Accroche-toi bien, d’accord ?

- Oui ! En avant !

Il se dirigea vers l’autre bout de la place. Cette situation lui rappela également des souvenirs. Il n’y avait pas encore très longtemps, il avait eu le droit de tenir sa fille sur ses épaules avant même sa naissance. Il avait l’occasion de le faire lorsqu’il faisait des escapades dans le domaine de Cérès. La petite qui était sur ses épaules avait un peu près le même âge que sa fille lorsqu’elle était encore la réincarnation de la déesse de la vie.

La petite souriait et invectivait le gouverneur de se dépêcher. Elle était vraiment sans pitié, mais Syrio accepta de jouer le jeu pour lui faire plaisir.

Lorsqu’ils arrivèrent au bout de la place, Syrio la reposa sur le plancher des vaches et salua son grand frère et sa grande sœur. Ces derniers étaient plus vieux et ils reconnurent également le gouverneur. Ils semblaient être un peu inquiet, mais leur inquiétude se dissipa vite.


- Je vous rends votre petite sœur. Faites-y plus attention la prochaine fois.

- Oui m’sieur

Répondirent-ils en choeur.

Le terme « monsieur » était une flèche qui transperçait le cœur du beau blond qui avait encore que la vingtaine. Il avait l’impression d’en avoir le double en entendant ce mot. Néanmoins, il rigola.


- Bien c’est parfait alors, bonne journée les enfants.


- Bonne journée m’sieur

Répondirent-ils en choeur.

Lorsqu’il se retourna, il sentit que quelque chose retenait sa cape. C’était la petite qui la tenait dans sa main. Elle regardait Syrio avec un regard du type « chat potée » qui ne le laissa pas indifférent. Il se baissa pour lui demander ce qu’elle lui voulait.

Elle se rapprocha et lui déposa un bisou sur la joue avant de repartir en courant en direction de l’école. Syrio se releva en se trouvant un peu bête. Il ne l’avait pas vu venir celui-là, mais après l’effet de surprise, il se dit à lui-même, qu’il avait toujours autant la cotte avec la gente féminine.

Il continua de faire son petit tour en ville. Il passa devant l’ambassade naine en repensant à ses amis Kallar et Olvar. Puis, il passa devant l’ambassade elfe et là, il s’arrêta pour plusieurs raisons. Déjà parce que ce fut dans le village de l’ambassadeur elfe qu’il avait vu pour la première fois Sarah en robe de marier.

Dans sa tête, c’était toujours aussi « wahouhhhhhh ». Une journée qu’il n’oubliera jamais. En y repensant, son cœur se mit à battre à tout rompre. Non, il y avait vraiment pas à dire, mais Sarah c’était quand même la femme qui lui fallait.

Quoi, je me répète ? Et alors ! Quand, c’est bon, il ne faut pas être avare en compliment.

Ensuite, il repensa à Alia … Il explosa de rire en pensant à son amour pour le prince elfe. Il imaginait les relations avec sa belle mère, la reine des elfes. La pyromancienne était une amie très spéciale pour Syrio. Elle avait un caractère au moins aussi brûlant que ses boules de feu, mais au fond c’était une crème … Bien épicée... En tout cas, il était très content de l’avoir de nouveau à ses côtés.

Il passa ensuite devant l’hôtel de la jeune Karila. Une image lui vint directement à l’esprit. Celle du gardien céleste Sahariel qui lui remettait délicatement le corps de la jeune femme. Il se revoyait encore la tenir dans ses bras devant son garde du corps et les deux gardiens célestes.

Syrio s’était tout de suite lié d’amitié avec elle. Son histoire l’avait bouleversé et en quelque sorte, il comprenait ce qu’elle ressentait. Il l’avait aidé à obtenir sa liberté vis-à-vis de la noblesse du royaume. Maintenant, elle était libre de vivre la vie qu’elle voulait. Elle passait d’ailleurs énormément de temps avec sa petite Sarah.

Au début, il trouvait que Karila ferait une excellente dirigeante pour la ville de Davos. Il ne comptait pas rester en poste très longtemps et c’était toujours le cas. Sauf qu’en y repensant, il la laisserait tranquille, sinon, il ferait avec elle ce que son père voulait faire avec lui, c’est-à-dire contrôlé sa vie. Maintenant, il voulait juste qu’elle soit la plus heureuse possible.

Sa boucle était pratiquement bouclée et il commençait à se diriger vers le Sénat. Tranquillement la cité se gorgeait de vie et les premiers rayons du soleil venaient bénir les habitants de la ville. Sa lumière et sa chaleur gonflaient les cœurs et apaisant les âmes.

En passant à côté du temple de Enki, il entendait brailler Tarrick. Ce dernier était en pleine séance d’entraînement des jeunes recrus. La journée allait être rude pour eux. Les méthodes d’entraînements du moine étaient vraiment très musclées.

Un sourire se dessina sur son visage lorsqu’il entendit Tarrick beugler la phrase suivante.


- METTEZ-VOUS PAR PAQUET DE DIX ET ATTAQUEZ MOI DE TOUTES VOS FORCES ! COGNEZ SANS RETENU PARCE QUE MOI, JE NE VAIS PAS ME RETENIR !

- ALLEZ PLUS VITE QUE CA !


Le Sénat était en vu lorsqu’un bras vint se poser sur ses épaules. C’était Angélo, son beau-papa et l’homme qui lui avait appris à manier une rapière.


- Que fais-tu avec cette cape sur le dos ? J’espère que tu reviens de chez toi …


Syrio savait très bien qu’Angélo était en train de le provoquer. Le père de Sarah était également l’homme qui lui avait appris l’art de la provocation.

- Moi, je sais d’où je viens, mais toi, tu sais au moins chez qui et avec qui t’a passé la nuit ?

- Ah ah ! Bien envoyé mon petit ! Bien envoyé ! Tu crois que ce soir, on peut se faire un petit combat contre les jumelles ? J’ai une revanche à prendre ! Mais, je me mettrais avec Miralas ! Avec toi, je n’ai aucune chance de laver mon honneur !

- Tss …

- Mou ahahhahahahahahahahahahahaahhahaha !


- Je compterais les points en m’occupant de mon petit trésor. Essaye de ne pas faire honte à Miralas.

- Je vais montrer à cette beauté ce qu’est un bretteur … Un vrai !

- Screugngngngngngngngngnngn

- Bon trêve de plaisanterie ! Tu accepteras bien de venir déjeuner avec ton beau-papa ?

- Avec plaisir, vieille fripouille !


- Héhéhé ! Je te laisse avec ta paperasse ! À toute !

- A plus.

Il était déjà devant le Sénat. Il leva le bras vers le ciel pour s’étirer. Puis, il monta les marches pour se rendre dans son bureau.

Une nouvelle journée de travail était sur le point de commencer.

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