La rose des vents
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Message  Leetha Ven 3 Sep - 15:25

Le phœnix m'a pris.
M'a emporté dans ses griffes.
Au dessus du monde.
Pour que je puisse voir au delà de demain.
Et j'ai regardé.
J'ai contemplé le futur.


J'ai vu la mort de beaucoup de nos relations. Chassées au-delà de la chasse, mortes au-delà de la mort, jusqu'au dernier. Il n'y avait plus d'enfants, ni de petits enfants, ni de pères, ni de mères. Ce fut le premier signe que le phœnix me donna, ce que les enfants du tisserand, les homidés, nous donneraient, à nous les garous.

J'ai regardé.
J'ai contemplé le futur.


J'ai vu naître les enfants du tisserand. Une grande marée d'humains, qui montait. J'en ai vu de plus en plus, jusqu'à ce ce que Gaïa grogne d'avoir à les porter tous. Leurs maisons s'amoncelaient, leurs râteaux violaient, leurs mains griffaient la terre desséchée, essayant de lui arracher leur nourriture. Ce fut le deuxième signe des derniers jours, que le phœnix me montra, ce que les humains feraient.

Je regardai de nouveau.
Je vis le troisième signe.


Tant, et tant d'enfants. Tant d'homidés. Et ils tombaient les uns contre les autres, un par un, et le ver apporta la corruption et leur en fit prendre un peu à chacun. J'ai vu leur étrange feu, hors de contrôle, le grand plumet s'élevant au dessus des étendues sauvages, apportant la mort partout où il allait sur cette terre sombre et froide. J'ai entendu l'agonie de la mer comme elle hurlait à la mort parce que quelque ivrogne fou avait déversé un lac de mort noire sur elle.

J'ai détourné la tête de dégoût, mais je n'ai pus m'empêcher de regarder de nouveau.
J'ai contemplé alors le quatrième signe.


Le ver devint puissant, ses ailes apportant une brise de pourriture. Il répandit des maladies et elles étaient horribles, tuant le troupeau par des maladies de la tête et du sang. Les enfants naissaient difformes. Les animaux tombèrent malades et personne ne put les guérir. En ces jours de la fin, même les guerriers de gaïa ne pouvaient fuir les griffes paralytiques de l'oiseau de mort qui apportait la maladie.

Une larme dans l'œil, j'ai regardé de nouveau et le phœnix me montra le cinquième signe.

J'ai vu d'autres plumets s'élever comme des lances de mort dans le ciel magnifique, le perçant, laissant le père soleil brûler la terre. L'air devint brûlant, même dans l'obscurité de l'hiver, il faisait chaud. Les plantes flétrissaient au soleil. Un cri de douleur et de souffrance venait des forêts mourantes, comme un seul être, la parentèle pleurait des larmes de deuil.

Puis, ce fut comme si un voile était déchiré, et le sixième signe apparut.

Dans les derniers jours, Gaïa tremblera de rage. Le feu bouillonnera depuis les profondeurs. Des cendres couvriront le ciel. Le ver se cache dans leurs ombres ...et se dresse pour frapper. Les anciens sont tous partis, les gardiens des voies et des carrefours ont disparu. En ces derniers jours, le sixième signe se feras connaître aux meutes qui se forment. Chaque meute aura une quête, un voyage sacré à faire. Tel est le souhait du tisserand, et celui de Gaïa, m'a dit le phœnix.

Et j'ai vu le ciel devenir noir, et la lune rouge sang.

Puis j'ai entrevu le septième signe, je ne pouvais le regarder en entier. Mais je pouvais sentir sa chaleur.
L'Apocalypse. Les derniers jours du monde. La lune fut avalée par le soleil, et elle brûla ses entrailles. Des feux profanes tombèrent du ciel, nous brûlant tous, nous corrompant et nous faisant tousser du sang. Le ver se manifesta dans les tours, les rivières, l'air et la terre, partout ses enfants rampaient, dévoraient, détruisaient, apportaient des malédictions de toutes sortes. Et le troupeau s'enfuit, effrayé. Et les obscurs, les enfants du ver, marchèrent dans les rues en plein jour.

Je détournai la tête. Le phœnix me dit : "voila ce qui sera, mais pas ce qui doit être".
Le phœnix me laissa.


Maintenant, je ne peux plus rêver. Je ne peux que me souvenir des signes, chacun parfaitement en détail. Voici les derniers jours. Que Gaïa prenne pitié de nous.
Leetha
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