Une audience chez les elfes
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Une audience chez les elfes
Butcher Mer 9 Déc - 9:47
Une audience chez les elfes.
Une invitation de la reine des elfes ? Syrio ne s'y attendait pas. C'était plutôt une bonne nouvelle parce qu'il voulait justement lui parler. Cela lui éviterait de déranger son ami Isioldor. Sarah fronça les sourcils en voyant l'invitation et regarda Syrio avec un regard sans équivoque. Le jeune chevalier acquiesçât de la tête. De toute manière, il ne s'imaginait pas voyager sans sa femme et sa fille.
Le voyage se passa sans encombre et les voilà en train d'arpenter les rues de la capitale du royaume des elfes. C'était un véritable privilège. Les humains ne sont pas les bienvenus chez les elfes, mais Syrio comptait bien faire changer un peu les choses. Une tâche bien difficile, mais le jeune homme gardait espoir. Sarah tenait la petite Emilia dans ses bras et regardait la ville avec un regard admiratif. Le couple avait beaucoup voyagé ces derniers temps. Il avait eu le privilège de séjourner quelques temps chez les différents peuples qui avaient combattu Morloch.
Pour cet entretien avec la reine des elfes, ils firent un effort vestimentaire, tout en restant simple. Il était hors de question de se pavaner dans des toilettes royales. Leurs habits étaient de bonnes qualités, mais sans aucun signe ostentatoire. Ce n'était pas parce qu'il était devenu gouverneur qu'il allait se parjurer. L'argent que générait Davos devait revenir à la ville, à son peuple et pas dans ses poches.
Ils arrivèrent dans la grande salle ou la reine accompagnée de ses fils donnait audience. Les principales maisons nobles étaient aussi présentes. L'assemblée regardait les humains s'avancer en direction de la reine.
Syrio était calme, il se devait de le rester parce qu'il sentait que Sarah était légèrement stressé. La jeune femme n'avait pas encore l'habitude de ce genre d'audience. Encore moins lorsque l'atmosphère était électrique voir même un peu hostile. Elle laisserait son mari gérer la situation et interviendrait que si c'était nécessaire. Après tout, il connaît déjà un peu l'endroit.
Syrio adopta une façon de marcher et une posture humble. Il savait que ce n'était pas l'endroit pour se la jouer.
Ils s'inclinèrent en arrivant devant la reine et les princes. Puis, ils attendirent la permission de parler.
- Majesté, avant toutes choses, laissez-moi vous présenter, ma femme Sarah del Toro ainsi que notre petite fille, Emilia.
Il marqua une petite pause avant d'aborder le sujet de l'invitation.
- Je suis heureux d'avoir eu le privilège de recevoir une invitation de votre part. Je cherchais également à obtenir une audience avec vous.
- En ce qui concerne la coopération entre les elfes et les humains, je pense qu'elle s'est plutôt bien passée. Morloch n'est plus et nous pouvons enfin respirer un peu. En espérant que notre union puisse perdurer. N'oublions pas que le Dévoreur est notre véritable ennemis, c'est lui qui contrôlait dans l'ombre Esus et Morloch. Celui qui domine le royaume des morts et qui empêche le cycle des réincarnations. Il sera toujours une menace. Une entité que nous ne pourrons jamais vaincre définitivement et qui fera toujours planer une menace au-dessus de nos têtes. Telle une épée prête à frapper.
- Je pense que le prince Silmar pourra confirmer mes impressions sur cette collaboration enfin j'espère.
Il fit une petite pause en regardant Silmar pour voir sa réaction.
- Majesté, je profite de ma présence en ces lieux pour vous formuler deux requêtes en tant que gouverneur de Davos.
- Nous avons déjà eu l'occasion de discuter du passé de nos peuples et je suis parfaitement au courant de la situation. Nos peuples ne sont plus en bon terme depuis fort longtemps.
- La coopération pour lutter contre Morloch fut une réussite. J'aimerais croire que nous pourrions donner suite à cette coopération. Cet fois-ci ce ne serait pas dans le domaine militaire, mais dans le domaine commercial.
- J'ai la lourde tâche de reconstruire la ville de Davos et de l'administrer pendant plusieurs années. Malgré mon manque d'expérience, j'aimerais que ce soit une ville prospère et tourner vers le monde et les autres peuples.
- C'est pour cela que j'aimerais continuer à avoir des relations avec le vôtre. Même si je sais qu'il faut du temps pour faire changer les choses. Je me suis dit que nous avons déjà fait le premier pas, alors pourquoi ne pas faire le second ?
Il marqua encore une brève pause avant de poursuivre.
- La deuxième requête découle de la première. Je comprendrais que vous refusiez. Elle est très simple, j'aimerais avoir la chance de pouvoir connaître votre peuple, votre culture, vos traditions au cours d'un bref séjour sur votre territoire.
- Cela me permettrait de m'imprégner de vos us et coutumes, mais aussi de comprendre un peu comment fonctionne votre société. Si je veux que Davos soit une ville ouverte sur tous les peuples, je dois apprendre à les connaître.
- Et quoi de mieux que d'apprendre directement à la source ?
Syrio attendit la réponse de la suzeraine des elfes avec impatience. Il espérait ne pas avoir été ni trop direct, ni trop gourmand, mais comme on dit "qui ne tente rien n'a rien". Syrio n'est pas du genre à s'avouer vaincu parce qu'il était en face de la reine d'un peuple qui n'entretenait pas de bonne relation avec le sien. S'il voulait continuer à faire évoluer les choses, il fallait qu'il aille au charbon et c'est ce qu'il venait de faire.
Le voyage se passa sans encombre et les voilà en train d'arpenter les rues de la capitale du royaume des elfes. C'était un véritable privilège. Les humains ne sont pas les bienvenus chez les elfes, mais Syrio comptait bien faire changer un peu les choses. Une tâche bien difficile, mais le jeune homme gardait espoir. Sarah tenait la petite Emilia dans ses bras et regardait la ville avec un regard admiratif. Le couple avait beaucoup voyagé ces derniers temps. Il avait eu le privilège de séjourner quelques temps chez les différents peuples qui avaient combattu Morloch.
Pour cet entretien avec la reine des elfes, ils firent un effort vestimentaire, tout en restant simple. Il était hors de question de se pavaner dans des toilettes royales. Leurs habits étaient de bonnes qualités, mais sans aucun signe ostentatoire. Ce n'était pas parce qu'il était devenu gouverneur qu'il allait se parjurer. L'argent que générait Davos devait revenir à la ville, à son peuple et pas dans ses poches.
Ils arrivèrent dans la grande salle ou la reine accompagnée de ses fils donnait audience. Les principales maisons nobles étaient aussi présentes. L'assemblée regardait les humains s'avancer en direction de la reine.
Syrio était calme, il se devait de le rester parce qu'il sentait que Sarah était légèrement stressé. La jeune femme n'avait pas encore l'habitude de ce genre d'audience. Encore moins lorsque l'atmosphère était électrique voir même un peu hostile. Elle laisserait son mari gérer la situation et interviendrait que si c'était nécessaire. Après tout, il connaît déjà un peu l'endroit.
Syrio adopta une façon de marcher et une posture humble. Il savait que ce n'était pas l'endroit pour se la jouer.
Ils s'inclinèrent en arrivant devant la reine et les princes. Puis, ils attendirent la permission de parler.
- Majesté, avant toutes choses, laissez-moi vous présenter, ma femme Sarah del Toro ainsi que notre petite fille, Emilia.
Il marqua une petite pause avant d'aborder le sujet de l'invitation.
- Je suis heureux d'avoir eu le privilège de recevoir une invitation de votre part. Je cherchais également à obtenir une audience avec vous.
- En ce qui concerne la coopération entre les elfes et les humains, je pense qu'elle s'est plutôt bien passée. Morloch n'est plus et nous pouvons enfin respirer un peu. En espérant que notre union puisse perdurer. N'oublions pas que le Dévoreur est notre véritable ennemis, c'est lui qui contrôlait dans l'ombre Esus et Morloch. Celui qui domine le royaume des morts et qui empêche le cycle des réincarnations. Il sera toujours une menace. Une entité que nous ne pourrons jamais vaincre définitivement et qui fera toujours planer une menace au-dessus de nos têtes. Telle une épée prête à frapper.
- Je pense que le prince Silmar pourra confirmer mes impressions sur cette collaboration enfin j'espère.
Il fit une petite pause en regardant Silmar pour voir sa réaction.
- Majesté, je profite de ma présence en ces lieux pour vous formuler deux requêtes en tant que gouverneur de Davos.
- Nous avons déjà eu l'occasion de discuter du passé de nos peuples et je suis parfaitement au courant de la situation. Nos peuples ne sont plus en bon terme depuis fort longtemps.
- La coopération pour lutter contre Morloch fut une réussite. J'aimerais croire que nous pourrions donner suite à cette coopération. Cet fois-ci ce ne serait pas dans le domaine militaire, mais dans le domaine commercial.
- J'ai la lourde tâche de reconstruire la ville de Davos et de l'administrer pendant plusieurs années. Malgré mon manque d'expérience, j'aimerais que ce soit une ville prospère et tourner vers le monde et les autres peuples.
- C'est pour cela que j'aimerais continuer à avoir des relations avec le vôtre. Même si je sais qu'il faut du temps pour faire changer les choses. Je me suis dit que nous avons déjà fait le premier pas, alors pourquoi ne pas faire le second ?
Il marqua encore une brève pause avant de poursuivre.
- La deuxième requête découle de la première. Je comprendrais que vous refusiez. Elle est très simple, j'aimerais avoir la chance de pouvoir connaître votre peuple, votre culture, vos traditions au cours d'un bref séjour sur votre territoire.
- Cela me permettrait de m'imprégner de vos us et coutumes, mais aussi de comprendre un peu comment fonctionne votre société. Si je veux que Davos soit une ville ouverte sur tous les peuples, je dois apprendre à les connaître.
- Et quoi de mieux que d'apprendre directement à la source ?
Syrio attendit la réponse de la suzeraine des elfes avec impatience. Il espérait ne pas avoir été ni trop direct, ni trop gourmand, mais comme on dit "qui ne tente rien n'a rien". Syrio n'est pas du genre à s'avouer vaincu parce qu'il était en face de la reine d'un peuple qui n'entretenait pas de bonne relation avec le sien. S'il voulait continuer à faire évoluer les choses, il fallait qu'il aille au charbon et c'est ce qu'il venait de faire.
Butcher- Ange
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Localisation : Grenoble
Date d'inscription : 11/12/2007 -
Re: Une audience chez les elfes
Kronos Mer 9 Déc - 14:42
La reine des elfes écouta attentivement la diatribe du jeune humain.
A la fin du discours, le silence régnait dans la salle du trône. Aucun bruit, pas un murmure.
Puis, la reine se leva, descendit les marches de son piédestal et s’avança vers le jeune couple. De la foule de nobles elfes présents dans la salle s’éleva un chuchotement de plus en plus fort que leur souveraine progressait vers les humains.
Lorsqu’elle arriva devant Sarah, la reine porta un regard noir à l’ensemble de ses sujets, les faisant taire par ce geste.
De sa main fine, elle découvrit le visage de la petite Emilia et caressa de ses longs doigts ornés de bijoux anciens, le fin duvet blanc comme neige de la tête de l’enfant.
La vénérable elfe prononça une antique bénédiction dans le langage cristallin des elfes et lui traça un étrange symbole du bout de son index sur le front. Elle recouvrit l’enfant et se tourna vers Sarah, ses brillants de larmes et lui chuchota.
« Il n’est pas donné à tout le monde, malgré ma très longue existence, d’avoir pu approcher notre Mère à Tous. Pour cela, je vous remercie tout les deux. »
La reine leur tourna le dos et revint s’assoir sur son trône. Toute trace des émotions qu’avaient pu apercevoir le jeune couple d’humains, avait maintenant disparu. Elle avait repris son masque sévère et regardait ses invités.
« Le Royaume de Sélène ouvrira une route commerciale entre la ville de Davos et nous. Aucun non-elfe n’aura le droit de pénétrer dans notre forêt sans notre autorisation. Les échanges se feront à l’orée des bois au sud de Joyau. »
La reine fit une pause et observa les réactions de ses sujets. Ces derniers se sentant épiés se turent assez rapidement.
« Vous pourrez résider un temps dans le village dirigé par Isioldor. Le temps que votre femme et votre enfant soient en mesure de voyager pour rejoindre le Royaume du Dragon. Un sauf-conduit vous permettra de vous rendre régulièrement dans notre chère capitale durant votre séjour parmi nous.
J’espère que vous aurez la courtoisie de ne pas en abuser. »
Le visage de la reine elfe reflétait la sévérité sur cette dernière phrase mais Syrio pu ressentir que ce message ne s’adressait pas vraiment à lui ou Sarah.
« Vous me ferez l’honneur de dîner à ma table ce soir, bien sûr ».
Sur cela la reine eut un léger mouvement de la tête et Syrio compris qu’ils en avaient fini pour aujourd’hui …
A la fin du discours, le silence régnait dans la salle du trône. Aucun bruit, pas un murmure.
Puis, la reine se leva, descendit les marches de son piédestal et s’avança vers le jeune couple. De la foule de nobles elfes présents dans la salle s’éleva un chuchotement de plus en plus fort que leur souveraine progressait vers les humains.
Lorsqu’elle arriva devant Sarah, la reine porta un regard noir à l’ensemble de ses sujets, les faisant taire par ce geste.
De sa main fine, elle découvrit le visage de la petite Emilia et caressa de ses longs doigts ornés de bijoux anciens, le fin duvet blanc comme neige de la tête de l’enfant.
La vénérable elfe prononça une antique bénédiction dans le langage cristallin des elfes et lui traça un étrange symbole du bout de son index sur le front. Elle recouvrit l’enfant et se tourna vers Sarah, ses brillants de larmes et lui chuchota.
« Il n’est pas donné à tout le monde, malgré ma très longue existence, d’avoir pu approcher notre Mère à Tous. Pour cela, je vous remercie tout les deux. »
La reine leur tourna le dos et revint s’assoir sur son trône. Toute trace des émotions qu’avaient pu apercevoir le jeune couple d’humains, avait maintenant disparu. Elle avait repris son masque sévère et regardait ses invités.
« Le Royaume de Sélène ouvrira une route commerciale entre la ville de Davos et nous. Aucun non-elfe n’aura le droit de pénétrer dans notre forêt sans notre autorisation. Les échanges se feront à l’orée des bois au sud de Joyau. »
La reine fit une pause et observa les réactions de ses sujets. Ces derniers se sentant épiés se turent assez rapidement.
« Vous pourrez résider un temps dans le village dirigé par Isioldor. Le temps que votre femme et votre enfant soient en mesure de voyager pour rejoindre le Royaume du Dragon. Un sauf-conduit vous permettra de vous rendre régulièrement dans notre chère capitale durant votre séjour parmi nous.
J’espère que vous aurez la courtoisie de ne pas en abuser. »
Le visage de la reine elfe reflétait la sévérité sur cette dernière phrase mais Syrio pu ressentir que ce message ne s’adressait pas vraiment à lui ou Sarah.
« Vous me ferez l’honneur de dîner à ma table ce soir, bien sûr ».
Sur cela la reine eut un léger mouvement de la tête et Syrio compris qu’ils en avaient fini pour aujourd’hui …
Kronos- Monsieur "le Dévoreur"
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