La famille del Toro
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La famille del Toro
Syrio Del Toro
( Une petite présentation suivra. Kronos, je t enverrais un chti mp concernant mon BG ).
Dernière édition par Butcher le Sam 27 Fév - 10:35, édité 1 fois
Re: La famille del Toro
Chapitre 1 : Introduction !
Je suis née dans une famille de noble à la con ... Enfin, c'est surtout mon père qui l'était et qui doit toujours l'être en fait ! Issu de la petite noblesse, il prospère grâce à l'importation et à l'exportation de marchandises.
Ma petite enfance a été tranquille, je restais avec ma mère qui malheureusement est partie trop tôt. Je passais mes jours à jouer dans notre immense jardin. Explorer les buissons et tous les recoins sombres du jardin me donnait l'impression d'être un des héros des histoires qu'elle me racontait pour m'endormir.
Les gens disent que "toutes les bonnes choses ont une fin" et ils ont bien raison, car ma petite vie tranquille s'est arrêté lorsque ma mère décéda brutalement à cause d'une saloperie de maladie. A partir de ce jour, mon père commença à me faire chier.
Les études ... Ah les études ...
Il voulait que je m'instruise pour lui succéder un jour. Pour cela, il embaucha une vieille morue comme préceptrice. Quand je repense encore à son visage creuser par les rides, son haleine fétide et son unique chicot lorsqu'elle ouvrait la bouche, ça me donne la nausée. Elle a vite compris que j'en avais strictement rien à faire de l'histoire, littérature etc ... J'ai appris le plus important, savoir lire, écrire et compter.
Arrivée à l'âge de dix ans, j'ai enfin eu le droit d'avoir un professeur d'escrime. Il se nommait Angelo ... Mon premier mentor, il m'a appris à me battre à la rapière avec classe et élégance. J'adorais suivre ses leçons. J'admirais sa façon de combattre, sa façon de s'habiller et son look si haut en couleurs. A l'inverse de mon père qui était un gros pourceau avec le charisme d'une moule pas fraîche, lui il avait une classe folle.
A l'âge de quinze ans, il voulait que je commence à l'assister dans ses affaires. Il voulait me préparer à devenir son successeur. Il voulait faire de moi son pion, sa marionnette ... Quel gros con ! Il croyait vraiment que j'allais lui obéir ?! Il croyait vraiment qu'il allait décider de ma vie ? Il ne me connaissait pas, il préférait s'occuper de ses affaires que s'occuper de moi.
C'est donc à l'âge de quinze ans que je me suis barrer de chez moi. Laissant derrière moi ma petite vie douillette de petit noble pour partir à l'aventure.
Re: La famille del Toro
hrp/ excellent !!! mais quel langage, maître Syrio, il faudra me corriger cela !!!
Kronos- Monsieur "le Dévoreur"
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Re: La famille del Toro
Musique d'ambiance pour accompagner la lecture ! http://animenext.neoknorf.net/mp3/rk01.mp3
Lorsque je me suis enfuit de la demeure de mon père j'ai enfin pu apercevoir le monde tel qu'il est vraiment. J'ai posé pour la première fois de ma vie le regard sur la misère humaine qui règne dans certaines parties de la ville de Davos. Pour faire un résumer, si tu n'as pas de fric, tu es considéré comme une merde et on t'envoie pourrir dans les endroits les plus abjectes de la ville.
Dans un premier, temps il fallait que je me fasse oublier. Mon père avait envoyé ses cerbères dans toute la ville pour essayer de me retrouver. Par chance, Angelo accepta que je vienne habiter chez lui. D'ailleurs, encore aujourd'hui, je viens souvent le voir pour lui demander conseil. Plus qu'un professeur d'escrime, il est devenu pour moi un père spirituel.
Lorsque mon père en a eu marre de me chercher, j'ai commencé à travailler pour gagner de l'argent. Finit l'époque où l'argent ne manquait pas.
Pour commencer, j'ai fait des petits boulots à droite et à gauche. J'ai même aidé les paysans à cultiver leurs champs. Oui, je pars du principe qu'il n'y a pas de sous métiers. En plus de me faire de l'argent, j'ai eu l'occasion de partager la vie simple du peuple. De la plèbe, comme disait mon vieux.
J'ai appris une chose, ces gens-là travaillent comme des chiens pour gagner deux sous. Juste assez pour survivre et payer les taxes. Alors que certains gros porcs de la haute se vautrent dans le luxe et la luxure sans lever le petit doigt pour le mériter.
La cruelle injustice de la vie.
Aider les gens qui le méritent aux dépends des ordures qui contrôlent la société. En voilà une idée intéressante, mais pas facile à mettre en pratique. Comment soutirer de l'argent aux gens friqués pour les redonner à ceux qui en ont besoin ?
C'est là qu'une idée m'est venu. La seule chose que je pouvais faire à mon échelle sans devenir un voleur ou un assassin ... Abuser les épouses de ces enfoirés !
Je suis jeune, beau et j'ai une tchache d'enfer. Je devrais être capable de me lever quelques vieilles nobles contre une somme bien rondelette.
Par contre, attention, je ne me tapais pas les gros thons, parce que même pour de l'argent, il fallait quand même qu'elles me procurent un minimum d'envie pour que je puisse mener à bien mon travail. Très vite, je me suis fais une petite réputation dans les quartiers riches de la ville.
J'ai réussi à me faire pas mal d'argent sur leurs dos. Au lieu de le garder pour moi, je me suis débrouillé pour qu'il soit redistribuer aux nécessiteux. Je gardais seulement de quoi me nourrir et payer Angelo pour son gîte.
Ce fût une période bien trouble de mon passé. Je me suis salis, je me suis souillé pour une cause que j'estimais être juste.
Mais, le combat n'est pas finis, un jour ... Oui ! Un jour, le peuple se fera entendre et mettra à terre la tyrannie qui règne dans ce monde pourri !
- Sachez que pour le moment, je ne suis qu'un murmure, qui un jour se transformera en cris !
Chapitre 2 : Du vagabond au Gigolo !
Lorsque je me suis enfuit de la demeure de mon père j'ai enfin pu apercevoir le monde tel qu'il est vraiment. J'ai posé pour la première fois de ma vie le regard sur la misère humaine qui règne dans certaines parties de la ville de Davos. Pour faire un résumer, si tu n'as pas de fric, tu es considéré comme une merde et on t'envoie pourrir dans les endroits les plus abjectes de la ville.
Dans un premier, temps il fallait que je me fasse oublier. Mon père avait envoyé ses cerbères dans toute la ville pour essayer de me retrouver. Par chance, Angelo accepta que je vienne habiter chez lui. D'ailleurs, encore aujourd'hui, je viens souvent le voir pour lui demander conseil. Plus qu'un professeur d'escrime, il est devenu pour moi un père spirituel.
Lorsque mon père en a eu marre de me chercher, j'ai commencé à travailler pour gagner de l'argent. Finit l'époque où l'argent ne manquait pas.
Pour commencer, j'ai fait des petits boulots à droite et à gauche. J'ai même aidé les paysans à cultiver leurs champs. Oui, je pars du principe qu'il n'y a pas de sous métiers. En plus de me faire de l'argent, j'ai eu l'occasion de partager la vie simple du peuple. De la plèbe, comme disait mon vieux.
J'ai appris une chose, ces gens-là travaillent comme des chiens pour gagner deux sous. Juste assez pour survivre et payer les taxes. Alors que certains gros porcs de la haute se vautrent dans le luxe et la luxure sans lever le petit doigt pour le mériter.
La cruelle injustice de la vie.
Aider les gens qui le méritent aux dépends des ordures qui contrôlent la société. En voilà une idée intéressante, mais pas facile à mettre en pratique. Comment soutirer de l'argent aux gens friqués pour les redonner à ceux qui en ont besoin ?
C'est là qu'une idée m'est venu. La seule chose que je pouvais faire à mon échelle sans devenir un voleur ou un assassin ... Abuser les épouses de ces enfoirés !
Je suis jeune, beau et j'ai une tchache d'enfer. Je devrais être capable de me lever quelques vieilles nobles contre une somme bien rondelette.
Par contre, attention, je ne me tapais pas les gros thons, parce que même pour de l'argent, il fallait quand même qu'elles me procurent un minimum d'envie pour que je puisse mener à bien mon travail. Très vite, je me suis fais une petite réputation dans les quartiers riches de la ville.
J'ai réussi à me faire pas mal d'argent sur leurs dos. Au lieu de le garder pour moi, je me suis débrouillé pour qu'il soit redistribuer aux nécessiteux. Je gardais seulement de quoi me nourrir et payer Angelo pour son gîte.
Ce fût une période bien trouble de mon passé. Je me suis salis, je me suis souillé pour une cause que j'estimais être juste.
Mais, le combat n'est pas finis, un jour ... Oui ! Un jour, le peuple se fera entendre et mettra à terre la tyrannie qui règne dans ce monde pourri !
- Sachez que pour le moment, je ne suis qu'un murmure, qui un jour se transformera en cris !
Re: La famille del Toro
Un petit montage sur mon petit Syrio !
Je me suis un peu laché !
Vivement mercredi !
Je me suis un peu laché !
Vivement mercredi !
Re: La famille del Toro
excellent !!!!!
Kronos- Monsieur "le Dévoreur"
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Re: La famille del Toro
L'assassinat d'un salopard
Qu'il ne soit pas dit, que je ne fasse pas mon taff méticuleusement. Depuis que j'ai intégré l'ordre des Dragons Noirs, je découvre de nouvelles facettes de Davos. Ouais, en fait, cette putain de ville est encore plus pourrie que dans mes rêves les plus pessimistes. Il va me falloir du temps pour purger toute cette mauvaise graine.
En attendant, je suis passé caporal ... Un bon début, mais je ne compte pas en rester là. Mon sergent c'est la soeur d'Athéos, elle est autoritaire, mais me semble être digne de confiance. J'aurais été célibataire, je serais venu titiller cette beauté froide, pour voir ce qu'elle cache derrière sa carapace. Si vous voulez mon avis ... Je suis sûre que derrière cette facette de femme intouchable, elle doit être aussi chaude que la chaudière d'un tank à vapeur !
Mon capitaine semble être un homme bien. J'apprécie beaucoup sa manière de commander.
C'est d'ailleurs lui qui m'a confié l'enquête sur la mort d'un dragon noir dans un bordel ... Putain, un dragon noir dans un bordel ?! Quelle infamie ! Même dans notre ordre, il y a des petites merdes qui ne savent pas ce que le mot honneur veut dire ...
Bref, il a été égorgé comme un goret dans l'une des chambres de l'établissement. Sur place, j'ai eu la surprise d'apprendre que l'enquêteur Matino avait été désigné pour travailler sur cette enquête. Excellent, car il n'a pas l'habitude de faire dans la dentelle et j'aime bien ça.
Alors, notre victime est le fils d'un baron qui passait son temps à libre à jouer avec les nanas. Il aimait tremper sa petite nouille et ensuite jeter les nanas comme des merdes. En plus en interrogeant la péripatéticienne qu'il venait voir régulièrement, on a appris que cette sous-merde de noble aimait les plaisirs sados-masos. Frapper les nanas était un truc qui le faisait bander apparemment. Quelle ordure !! Et dire qu'on doit enquêter sur sa mort ... On devrait faire la fête au lieu de perdre notre temps à trouver le coupable de son meurtre.
Après quelques heures d'enquêtes, on était déjà une piste. On a appris qu'il avait eu une liaison plus sérieuse avec une prêtresse de Cérès. Cet enfoiré l'a mise enceinte avant de l'abandonner. Quand je disais qu'il avait un sexe de la taille de son honneur, je ne m'étais pas trompé. La jeune prêtresse a accouché d'un enfant corrompu qui était mort née. Depuis, elle s'est évaporée dans la nature. On la suspecte d'être entrée dans la spirale de la vengeance. Puisque son père l'a toujours traitée comme une moins que rien. Résultat des comptes, il est étrangement mort il y a peu de temps dans l'incendie de sa maison.
Grâce à mes amis, « Les Commis de Davos » on a retrouvée sa trace dans les égouts de la ville. Je sens qu'on ne va pas tarder à y faire une petite ballade. Je ne peux pas m'empêcher de ressentir une profonde tristesse pour cette prêtresse qui a été trahit par ceux qu'elle aimait ...
En attendant, je suis passé caporal ... Un bon début, mais je ne compte pas en rester là. Mon sergent c'est la soeur d'Athéos, elle est autoritaire, mais me semble être digne de confiance. J'aurais été célibataire, je serais venu titiller cette beauté froide, pour voir ce qu'elle cache derrière sa carapace. Si vous voulez mon avis ... Je suis sûre que derrière cette facette de femme intouchable, elle doit être aussi chaude que la chaudière d'un tank à vapeur !
Mon capitaine semble être un homme bien. J'apprécie beaucoup sa manière de commander.
C'est d'ailleurs lui qui m'a confié l'enquête sur la mort d'un dragon noir dans un bordel ... Putain, un dragon noir dans un bordel ?! Quelle infamie ! Même dans notre ordre, il y a des petites merdes qui ne savent pas ce que le mot honneur veut dire ...
Bref, il a été égorgé comme un goret dans l'une des chambres de l'établissement. Sur place, j'ai eu la surprise d'apprendre que l'enquêteur Matino avait été désigné pour travailler sur cette enquête. Excellent, car il n'a pas l'habitude de faire dans la dentelle et j'aime bien ça.
Alors, notre victime est le fils d'un baron qui passait son temps à libre à jouer avec les nanas. Il aimait tremper sa petite nouille et ensuite jeter les nanas comme des merdes. En plus en interrogeant la péripatéticienne qu'il venait voir régulièrement, on a appris que cette sous-merde de noble aimait les plaisirs sados-masos. Frapper les nanas était un truc qui le faisait bander apparemment. Quelle ordure !! Et dire qu'on doit enquêter sur sa mort ... On devrait faire la fête au lieu de perdre notre temps à trouver le coupable de son meurtre.
Après quelques heures d'enquêtes, on était déjà une piste. On a appris qu'il avait eu une liaison plus sérieuse avec une prêtresse de Cérès. Cet enfoiré l'a mise enceinte avant de l'abandonner. Quand je disais qu'il avait un sexe de la taille de son honneur, je ne m'étais pas trompé. La jeune prêtresse a accouché d'un enfant corrompu qui était mort née. Depuis, elle s'est évaporée dans la nature. On la suspecte d'être entrée dans la spirale de la vengeance. Puisque son père l'a toujours traitée comme une moins que rien. Résultat des comptes, il est étrangement mort il y a peu de temps dans l'incendie de sa maison.
Grâce à mes amis, « Les Commis de Davos » on a retrouvée sa trace dans les égouts de la ville. Je sens qu'on ne va pas tarder à y faire une petite ballade. Je ne peux pas m'empêcher de ressentir une profonde tristesse pour cette prêtresse qui a été trahit par ceux qu'elle aimait ...
Le dépucelage d'un noble ?
Bon pour parler de choses plus réjouissantes ... Enfin je devrais plutôt dire jouissantes ! Je crois que j'ai réussi à monter un coup entre Laurina la sauvageonne et Athéos. Ouais, ce brave garçon a du potentiel avec les femmes, mais il ne sait pas l'exploiter. Lorsqu'il est avec une nana, il devient vraiment maladroit, je le suspecte même d'être puceau ... J'espère qu'il saura se débrouiller, car je crois qu'elle est déjà sous charme. Il n'a plus qu'un mot à dire pour qu'elle se retrouve dans son lit !
Hey hey ! Aller Athéos, tu peux le faire mon gars !
Re: La famille del Toro
Confession sur l'oreiller !
Une nuit magique tout simplement magique ! Qu'on ne dise pas que Syrio ne maitrise pas son corps ! Hey hey ! Je sens que la journée va être bonne ! Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis réveillé avec un bon feeling ce matin. Et dire qu'il va falloir que j'aille enquêter sur une nouvelle affaire ...
En regardant Sarah se réveiller.
En regardant Sarah se réveiller.
Bonjour ma chérie, alors bien dormis ?
En entendant la question, Sarah se mit à sourire. Le genre de petit sourire bien coquin.
Pas assez ! Et à qui la faute ?
Syrio éclata de rire.
Hey hey ! Fallait que je mette en pratique les derniers mouvements que tu m'as appris ! Tu vois ... Je suis un excellent élève ! Et surtout très assidus !!
Je vois, je vois ... Hier soir, c'était l'apothéose, tu as fait ça comme un dieu !
Le visage de la jeune femme redevint sérieux. On pouvait y lire une once d'anxiété.
Ca ne va pas ? Tu m'as l'air inquiète ?!
Heuuu ... non non, il faut juste que je t'annonce quelque-chose ... Et je ne sais pas comment te le dire ...
Bah commence peut-être par le début, non ?
Oui oui tu as raison.
Sarah prit son courage à deux mains et susurra quelques mots à Syrio. Seul les deux amoureux ont pu entendre. Le visage de Syrio passa très vite de la surprise à la satisfaction extrême. Il enlaça la jeune femme dans ses bras pendant un long moment.
Le bonheur pouvait se lire sur leurs visages.
Le bonheur pouvait se lire sur leurs visages.
Re: La famille del Toro
Une embuscade !!
Syrio passa la porte d’entrée et posa sa rapière et son chapeau sur le porte manteau de l’entrée. Il essayait d’afficher un air jovial comme à son habitude. Il ne voulait pas inquiéter sa belle et tendre fiancée.
- Ma chérie ?
Aucune réponse.
Bon, je vais me servir à boire. Elle doit être à l’orphelinat. Je crois que ce soir, je vais faire l’impasse sur le cours d’arts martiaux. Enfin, il faut encore que j’arrive à la convaincre de ne pas me faire travailler les derniers mouvements qu’elle m’a appris.
Syrio se servit une coupe de vin et s’est ensuite avachis sur le canapé.
Je suis mort … Avec tous les soucis qui nous tombent dessus, je crois que c’est un massage qu’il me faudrait … Rahhhh, j’ai besoin d’une douce soirée.
- Syrio …
- Syrio … Mon chéri …
Syrio sortit de sa torpeur.
- Sarah ? Ou es-tu ?
- Vient … Monte vite mon lapinou …
Intrigué le jeune homme se laissa prendre au jeu.
- J’arrive ma chérie, je finis juste mon verre.
- Tu es où ?
- Tu n’as qu’à suivre le son de ma voix…
Syrio monta les escaliers doucement en suivant la voix douce et suave de Sarah.
- J’arrive … Je sens que tu me prépares quelque-chose …
En entrant dans sa chambre, Syrio resta sans voix.
Ca y est … Je crois que je suis au paradis …Là
- Alors, que penses-tu de mon petit déguisement ? Il te plait ?
- Hummm … Sur une échelle de 1 à 10, il vaut au moins 11 !!
Re: La famille del Toro
La veille du bottage de cul !
Syrio salua son capitaine et se dirigea tranquillement vers ses hommes.
- Bon le capitaine veut que l'on choppe cet enfoiré de mage dans les plus brefs délais. Bon, pour une fois, on ne va pas faire joujou dans les bois la nuit. Je vous propose de passer une agréable soirée et on se retrouve demain matin à la forteresse. Prenez du bon temps avec vos femmes, amantes ou ce que vous voulez mais revenez-moi en forme demain matin.
En prononçant ces dernières paroles sur le ton de la rigolade Syrio prit congés de ses hommes et se dirigea vers la sortie de la forteresse.
Une fois dehors, Syrio pris la direction du temple de Ceres pour faire une petite prière pour sa femme, les enfants de l'orphelinat et ses amis. Il eut une petite pensée spéciale dans sa prière pour Athéos qui devait se battre en duel demain à l'aube. Pour une fois, il espérait ne pas avoir des visions. L'arrestation du mage noir le préoccupait déjà assez. Ce magicien ne lui disait rien qui vaille. Il semble posséder une puissance magique hors du commun. Il se faisait du souci ses hommes. Ce sont de braves chevaliers, mais encore inexpérimentés. Il ne voudrait pas avoir leurs morts sur la conscience. Le sens des responsabilités est une chose qu'il a découverte depuis qu'il est entré chez les dragons noirs.
Une fois sortie du temple de Cérès, il se dirigea vers les commis de Davos pour leur passer le bonjour et prendre un peu de leurs nouvelles. Il ne leur lâcha aucune information sur l'avancement de son enquête. Il ne voulait pas qu'ils en sachent trop sur les agissements du mage de l'ombre et de sa clique. En contre partie, il leur promis de tout leur raconter sous forme d'une magnifique histoire une fois qu'il serait sous les barreaux.
Après ce petit crochet par les commis de Davos, il passa dans le quartier des commerçants pour acheter quelques victuailles. Il avait envie de passer une bonne soirée en compagnie de sa fiancée et de ses amis.
Une fois à la maison, il proposa à sa femme de l’accompagner chez des amis. Il se devait d’aller les remercier pour leur aide. C’est grâce à eux qu’il a pu obtenir un grand nombre d’informations et la forge de sa nouvelle rapière. Il savait que lui et Sarah allaient passer une soirée haute en couleurs.
- Bon le capitaine veut que l'on choppe cet enfoiré de mage dans les plus brefs délais. Bon, pour une fois, on ne va pas faire joujou dans les bois la nuit. Je vous propose de passer une agréable soirée et on se retrouve demain matin à la forteresse. Prenez du bon temps avec vos femmes, amantes ou ce que vous voulez mais revenez-moi en forme demain matin.
En prononçant ces dernières paroles sur le ton de la rigolade Syrio prit congés de ses hommes et se dirigea vers la sortie de la forteresse.
Une fois dehors, Syrio pris la direction du temple de Ceres pour faire une petite prière pour sa femme, les enfants de l'orphelinat et ses amis. Il eut une petite pensée spéciale dans sa prière pour Athéos qui devait se battre en duel demain à l'aube. Pour une fois, il espérait ne pas avoir des visions. L'arrestation du mage noir le préoccupait déjà assez. Ce magicien ne lui disait rien qui vaille. Il semble posséder une puissance magique hors du commun. Il se faisait du souci ses hommes. Ce sont de braves chevaliers, mais encore inexpérimentés. Il ne voudrait pas avoir leurs morts sur la conscience. Le sens des responsabilités est une chose qu'il a découverte depuis qu'il est entré chez les dragons noirs.
Une fois sortie du temple de Cérès, il se dirigea vers les commis de Davos pour leur passer le bonjour et prendre un peu de leurs nouvelles. Il ne leur lâcha aucune information sur l'avancement de son enquête. Il ne voulait pas qu'ils en sachent trop sur les agissements du mage de l'ombre et de sa clique. En contre partie, il leur promis de tout leur raconter sous forme d'une magnifique histoire une fois qu'il serait sous les barreaux.
Après ce petit crochet par les commis de Davos, il passa dans le quartier des commerçants pour acheter quelques victuailles. Il avait envie de passer une bonne soirée en compagnie de sa fiancée et de ses amis.
Une fois à la maison, il proposa à sa femme de l’accompagner chez des amis. Il se devait d’aller les remercier pour leur aide. C’est grâce à eux qu’il a pu obtenir un grand nombre d’informations et la forge de sa nouvelle rapière. Il savait que lui et Sarah allaient passer une soirée haute en couleurs.
Re: La famille del Toro
Ce texte se passe au début du voyage en aéronef qui devait conduire les aventurier à la bibliothèque interdite.
Syrio était dans sa cabine allongé sur le lit à côté de Sarah. La nuit était déjà bien avancée. Le navire était silencieux, on étendait juste les hélices.
Un passé proche !
- Hummmm ... C'était trop beau pour durée ! Dire que nous menions une vie parfaite depuis maintenant quelques mois ... Je ne pensais pas le dire avant d'avoir atteint un âge plus avancé, mais ma maison me manque...
- Le travail de Dragon noir était parfois chiant, mais il me permettait de faire la justice. Ouais, parce que si j'enquêtais sur une affaire dont le coupable était un noble ou un mec blindé de tunes. Il était sûr de faire un petit séjour au frais. Les dessous de table ne marchent pas avec moi ! Ah, que ce fut bon de faire tomber quelques crapules qui se croyaient à l'abris parce qu'ils avaient les bourses pleines de Dragon d'or. J avais un capitaine et des hommes en or ! Comme quoi même chez les nobles on peut trouver des gens bien ! Je me demande si j'en reverrais certains ?
- J'aurais pu monter en grade et faire tomber tous les enfoirés qui se faisaient de la caillasse sur le dos du bon peuple de Davos. C'est quand même incroyable qu'une minorité puissent profiter de la majorité ! Il y a des choses qui doivent changer dans ce monde.
-Gabo et les commis de Davos ...
-C'est peut-être ma plus grande réussite et une de mes plus grandes fiertés. Enfin, avant que la ville se fasse détruire. Ces gamins des rues avaient enfin un travail et un toit pour vivre. Ils n'avaient plus besoin de vivre dans la rapine ... Ils étaient enfin libre.
-Je suis tellement content qu'ils s'en soient sortie ! J'espère qu'on les retrouvera et qu'ils puissent être recueilli au temple de Cérès de Delbarran. On se retrouvera tous un jour ... Oui ... J'en suis sûr.
-La communauté des rats ... Des gens qui se cachaient dans les égouts pour vivre une vie tranquille... C'est quand même un comble que des gens et en plus des gens forts agréables soient obligés de vivre sous terre pour avoir la paix, non ? Rien que d'y penser ça me révolte ! Avec Sarah, on a passé quelques soirées en leur compagnie. Franchement, on avait trop rigolé ! C'était vraiment agréable d'être en leur compagnie.
-Grand-père, avait toujours une histoire de fou à nous raconter. Stilgard était plus discret, mais il avait un coeur en or.
-Sarah et moi on a plus de familles, mais avec les commis et les rats on avait vraiment l'impression d'en avoir une ...
Home Sweet Home
- Après ses fiançailles avec moi, Sarah a due quitter le temple de Cérès et elle est devenue la directrice de l'orphelinat de Davos. Elle sait vraiment y faire avec les gamins, ils étaient fous d'elle ... Remarque je les comprends hey hey hey ...
- J'ai passé quelques après-midi à jouer avec eux dans la cour de l'orphelinat. Je me marrais bien ... Bah ouais, quand j'étais avec eux j'avais l'impression de retomber en enfance.
- On avait aussi fini par louer une petite maison. Ce n'était pas un palace, loin de là ... Mais, elle nous suffisait amplement ! Putain, les moments qu'on y a passés resteront gravé dans ma mémoire à jamais.
- Sous son apparence angélique, Sarah est une femme de caractère. De plus, c'est une experte en arts martiaux, je ne vous fais pas le topo hein ? Il valait mieux me tenir à carreaux sinon je subissais des sévices corporels !
Syrio rigola à cette pensée.
- En fait pour être sincère, lorsque je rentrais du taff, je faisais tout pour en recevoir. Elle me connait mieux que personne. Elle savait exactement quels étaient mes points faibles ... On vivait vraiment super heureux.
Syrio repensa à une séance d'arts martiaux qui a mal fini avec sa douce. Il se revoyait encore dans le salon comme s'il y était.
- Oh punaise oui !! J'ai honte ! Je suis vraiment incorrigible !
- En fait, Sarah me montrait une suite de mouvement bien précis. Attendez, c'était un véritable truc de pro quoi ! Elle me le montre une fois. Je lui fais en rigolant ... Trop facile bébé.
- Je me suis avancé au centre de la patience en la dévisageant. Genre, j'assure grave et je vais te faire ta suite de mouvement les doigts dans le nez.
- Bon ... vous vous imaginez bien que j'ai fait n'importe quoi dans le but de la faire rire ... Ca n'a pas loupé ... Malgré son petit air sérieux, je savais que mon petit sketch allait faire son effet.
- Elle s'approcha de moi en me regardant dans les yeux. Bon, déjà j'étais déjà plus sur mes gardes. Lorsqu'elle arriva à ma hauteur, elle m'attrapa avec une rapidité de dingue et me fit basculer sur le sol. Je n'ai rien vu venir et surtout je n'ai rien pu faire pour me défendre ... Remarque, est-ce que j'en avais vraiment envie ? Hin Hin Hin !
- Je me suis donc retrouvé au sol, allongé sur le dos et Sarah, qui était à califourchon sur moi ...
- Elle avait gagné une fois de plus ... Comme quoi la défaite des fois ça à du bon parfois !
Syrio frissonna en pensant à la suite.
- La suite mes cocos c'est privé ! Hin Hin Hin
Le jeune homme se retourna dans le lit pour faire face à sa douce et s'endormit avec d'agréables pensées.
Syrio était dans sa cabine allongé sur le lit à côté de Sarah. La nuit était déjà bien avancée. Le navire était silencieux, on étendait juste les hélices.
Un passé proche !
- Hummmm ... C'était trop beau pour durée ! Dire que nous menions une vie parfaite depuis maintenant quelques mois ... Je ne pensais pas le dire avant d'avoir atteint un âge plus avancé, mais ma maison me manque...
- Le travail de Dragon noir était parfois chiant, mais il me permettait de faire la justice. Ouais, parce que si j'enquêtais sur une affaire dont le coupable était un noble ou un mec blindé de tunes. Il était sûr de faire un petit séjour au frais. Les dessous de table ne marchent pas avec moi ! Ah, que ce fut bon de faire tomber quelques crapules qui se croyaient à l'abris parce qu'ils avaient les bourses pleines de Dragon d'or. J avais un capitaine et des hommes en or ! Comme quoi même chez les nobles on peut trouver des gens bien ! Je me demande si j'en reverrais certains ?
- J'aurais pu monter en grade et faire tomber tous les enfoirés qui se faisaient de la caillasse sur le dos du bon peuple de Davos. C'est quand même incroyable qu'une minorité puissent profiter de la majorité ! Il y a des choses qui doivent changer dans ce monde.
-Gabo et les commis de Davos ...
-C'est peut-être ma plus grande réussite et une de mes plus grandes fiertés. Enfin, avant que la ville se fasse détruire. Ces gamins des rues avaient enfin un travail et un toit pour vivre. Ils n'avaient plus besoin de vivre dans la rapine ... Ils étaient enfin libre.
-Je suis tellement content qu'ils s'en soient sortie ! J'espère qu'on les retrouvera et qu'ils puissent être recueilli au temple de Cérès de Delbarran. On se retrouvera tous un jour ... Oui ... J'en suis sûr.
-La communauté des rats ... Des gens qui se cachaient dans les égouts pour vivre une vie tranquille... C'est quand même un comble que des gens et en plus des gens forts agréables soient obligés de vivre sous terre pour avoir la paix, non ? Rien que d'y penser ça me révolte ! Avec Sarah, on a passé quelques soirées en leur compagnie. Franchement, on avait trop rigolé ! C'était vraiment agréable d'être en leur compagnie.
-Grand-père, avait toujours une histoire de fou à nous raconter. Stilgard était plus discret, mais il avait un coeur en or.
-Sarah et moi on a plus de familles, mais avec les commis et les rats on avait vraiment l'impression d'en avoir une ...
Home Sweet Home
- Après ses fiançailles avec moi, Sarah a due quitter le temple de Cérès et elle est devenue la directrice de l'orphelinat de Davos. Elle sait vraiment y faire avec les gamins, ils étaient fous d'elle ... Remarque je les comprends hey hey hey ...
- J'ai passé quelques après-midi à jouer avec eux dans la cour de l'orphelinat. Je me marrais bien ... Bah ouais, quand j'étais avec eux j'avais l'impression de retomber en enfance.
- On avait aussi fini par louer une petite maison. Ce n'était pas un palace, loin de là ... Mais, elle nous suffisait amplement ! Putain, les moments qu'on y a passés resteront gravé dans ma mémoire à jamais.
- Sous son apparence angélique, Sarah est une femme de caractère. De plus, c'est une experte en arts martiaux, je ne vous fais pas le topo hein ? Il valait mieux me tenir à carreaux sinon je subissais des sévices corporels !
Syrio rigola à cette pensée.
- En fait pour être sincère, lorsque je rentrais du taff, je faisais tout pour en recevoir. Elle me connait mieux que personne. Elle savait exactement quels étaient mes points faibles ... On vivait vraiment super heureux.
Syrio et les arts martiaux.
Syrio repensa à une séance d'arts martiaux qui a mal fini avec sa douce. Il se revoyait encore dans le salon comme s'il y était.
- Oh punaise oui !! J'ai honte ! Je suis vraiment incorrigible !
- En fait, Sarah me montrait une suite de mouvement bien précis. Attendez, c'était un véritable truc de pro quoi ! Elle me le montre une fois. Je lui fais en rigolant ... Trop facile bébé.
- Je me suis avancé au centre de la patience en la dévisageant. Genre, j'assure grave et je vais te faire ta suite de mouvement les doigts dans le nez.
- Bon ... vous vous imaginez bien que j'ai fait n'importe quoi dans le but de la faire rire ... Ca n'a pas loupé ... Malgré son petit air sérieux, je savais que mon petit sketch allait faire son effet.
- Elle s'approcha de moi en me regardant dans les yeux. Bon, déjà j'étais déjà plus sur mes gardes. Lorsqu'elle arriva à ma hauteur, elle m'attrapa avec une rapidité de dingue et me fit basculer sur le sol. Je n'ai rien vu venir et surtout je n'ai rien pu faire pour me défendre ... Remarque, est-ce que j'en avais vraiment envie ? Hin Hin Hin !
- Je me suis donc retrouvé au sol, allongé sur le dos et Sarah, qui était à califourchon sur moi ...
- Elle avait gagné une fois de plus ... Comme quoi la défaite des fois ça à du bon parfois !
Syrio frissonna en pensant à la suite.
- La suite mes cocos c'est privé ! Hin Hin Hin
Le jeune homme se retourna dans le lit pour faire face à sa douce et s'endormit avec d'agréables pensées.
Re: La famille del Toro
Angélo et Syrio
Cette scène se déroula il y a dix bonnes années en arrières. Dans le parc de la demeure familiale des del Toro, un homme d'âge mur et un jeune garçon s'entraînait à l'escrime. Ils avaient de la chance de pouvoir pratiquer à l'ombre de grands cerisiers qui ombrageaient à eux seul la moitié du jardin.
Avant de décrire le jeune garçon, qui de toute manière, vous avez deviné de qui il s'agissait. Nous allons tout d'abord détailler l'homme qui l'instruisait au maniement de la rapière. Cet homme comme Syrio vous l'a dit dans son premier récit se prénommait Angélo. Il était l'une des meilleurs lames de Davos.
Cet homme, malgré son âge était d'une grande beauté. Grand, bien proportionné, il portait de longs cheveux bruns. Etant un piètre écrivain, je me permets de joindre à mon récit un petit portrait de l'intéresser.
Pour le jeune garçon, il est facile à imaginer, puisque c'est Syrio del Toro avec environ dix ans de moins. Une sorte de réplique miniature du Syrio que l'on connait actuellement. Pour vous faire une idée plus visuelle, je me permets de vous joindre également un petit portrait de ce jeune garçon à la langue si bien pendue. Toutes fois, une erreur c'est glissé sur ce portrait. Le jeune del Toro a les yeux verts et non marron.
Ces deux personnes ferraillaient dans le jardin. Angelo donnait depuis un an déjà des cours d'escrime au jeune Syrio. Ce dernier commençait déjà à adopter les techniques de son précepteur.
- Voilà ! Oui ! Pas mal !
- Parade ! Attaque ! Parade ! Attaque ! Oui, ce n'est pas mal !
- Ton jeu de jambe ! Ne néglige jamais ton jeu de jambe !
- Bien reposons nous un petit peu. Tuas bien travaillé et une petite pause nous fera le plus grand bien.
Angélo vint s'asseoir sur un petit banc de pierre qui était posée à côté d'une petite fontaine. Syrio, lui préféra s'allonger sur l'herbe qui faisait face au banc où était assis son instructeur.
- Dis-moi Syrio, ton père semblait être bien fâché après toi tout à l'heure.
Le jeune garçon se retourna pour faire face à Angelo.
- Bah, ouais, mon vieux voulait que j'aille passer toute l'après-midi de demain avec Cathia ...
Angelo sourit en regardant l'air effarouché du jeune homme.
- Et alors ? Cathia est la fille d'une noble famille de Davos. C'est une bonne chose pour vous que d'apprendre à la connaître non ?
Le bretteur savait très bien pourquoi son père voulait que Syrio passe du temps avec cette jeune fille. Aussi triste que cela puisse paraitre, dans la noblesse une grande partie des mariages sont arrangés.
Syrio se leva d'un coup pour faire face à Angelo.
- Je n'ai pas de temps à perdre avec les filles ! Les filles c'est chiant et ça ne sert à rien !
Angélo éclata de rire, ce qui énerva le jeune garçon au plus haut point.
- Qu'est ce qui vous fait rire ?! C'est vrai non ?!
- Que j'aime ton franc parler mon jeune ami !
- Quoi ? Qu'est-ce que j'ai dit de drôle ?
- Rien ! Un jour tu comprendras à quel point tu te trompes à ce sujet !
- Ouais ça m'étonnerait ! Je deviendrais un grands héros comme vous et je n'aurais pas besoin de femme pour le devenir ! Vous verrez !
- Comme moi ? C'est trop d'honneur ! Je ne sais pas, si je peux prétendre au titre de grands héros.
- Mais si maître Angelo ! Vous êtes invincibles l'épée au poing ! Après tout, même mon père m'a dit que vous étiez un escrimeur très réputé dans le royaume !
Angélo sourit au jeune garçon en guise de remerciement pour les éloges qu'il venait de lui faire.
- De plus ! Vous n'avez pas de femme !! Alors, j'ai bien raison !
Syrio rigola avec un air de triomphe.
- Comment peux-tu affirmer que je n'ai pas de femme ?
- C'est simple, vous ne portez aucune alliance ! Ah ! Ah ! Qu'en dites-vous ? Je suis jeune, mais je ne suis point sot !
Angélo regarda Syrio avec un air mélancolique.
- C'est vrai, je n'ai pas d'alliance mon jeune apprenti. Tu as un sens de l'observation très développé et un grand culot pour un enfant de ton âge. Sache que tu viens de me mettre dans l'embarra.
- Pourquoi ?
- Parce que, je ne peux te donner raison.
- C'est-à-dire ?
- C'est-à-dire que c'est une histoire bien trop compliquer pour un petit chenapan de ton âge ! Tu es trop curieux Syrio del Toro !
Le jeune homme serra les poings et se mordit les lèvres.
- Pourquoi ? Vous me dites que je n'ai pas raison ça veut dire que vous avez une femme ! Alors ? Alors ? Alors ?
- Bon ! Bon ! D'accord ! Je vais te répondre, mais après on reprend l'entrainement d'accord ?
- Oui !
Angélo soupira.
- La vérité c'est que j'ai eu une femme et que je dois avoir quelque-part une fille qui doit avoir aujourd'hui un peu prêt ton âge.
Syrio regarda son professeur avec de grands yeux.
- Ah bon ? Alors, pourquoi vous ne portez pas d'alliance ?!
- Pour faire parler les bavards comme toi mon jeune ami.
Une idée traversa l'esprit du jeune homme. Le genre de petite idée diabolique qui germe encore des fois dans l'esprit de Syrio.
- Ah ! Ah ! Je sais ! Je sais !
- Hein ? Que sais-tu ?
- Vous ne portez pas d'alliance pour pouvoir courir les petites minettes ! C'est ça ! Je suis sûr que c'est ça !
Angela baissa la tête en signe de dépit. Il n'a jamais connu d'élève aussi indiscipliné que le jeune del Toro. Il releva la tête et regarda Syrio avec un regard très sérieux.
- Une fois de plus tu te trompes mon jeune ami. Par contre, cette fois-ci je ne donnerais pas suite à ta curiosité. C'est une affaire d'adulte qui ne te concerne pas le moins du monde ! Sache juste que la vie est parfois cruelle envers ceux ...
La voix d'Angélo s'étouffa dans un murmure à peine audible. Syrio le regarda encore pendant quelques instants avant de comprendre qu'il n'arriverait pas à en tirer davantage.
- On s'est assez reposé, il est grand temps de se mettre au travail !
L'entraînement s'est poursuivit jusqu'au coucher du soleil. Syrio s'entraînait avec un acharnement hors du commun, si bien qu'à la fin de l'entraînement, il avait les mains en sang. Ignacio del Toro était content de voir son fils rentrer à la maison complètement éreinté. Il pouvait ainsi travailler toute la soirée sans être interrompue par les caprices de son fils. Syrio ne rentrait jamais dans les priorités de son père sauf lorsque ce dernier s'occupait de son futur mariage avec une noble famille de Davos. Aux yeux de cet homme l'argent et les affaires passaient avant les considérations de son fils. C'est pour ça que Syrio avoue à qui veut l'entendre qu'il n'a jamais eu de père.
Vous avez bien compris que notre bon Syrio a suivi les traces d'Angélo. Il avait un grand respect ainsi qu'une profonde admiration pour cet homme.
Ce soir nous avons appris une chose très intéressante au sujet de ce mystérieux bretteur. On dit que le hasard fait bien les choses. On va donc voir si notre grand Mj a saisi la perche que je lui tends.
Edit : le Mj voit, le Mj entend et le Mj comprend (enfin, il pense avoir compris). Et le Mj dira une chose et une seule : il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous.
Re: La famille del Toro
Allumer le feu ! Allumer le feu ! Bordel !!
Mes chers amis, je viens aujourd'hui vous présenter quelqu'un ... Cette personne m'a menacée ... heu priée pour que je lui accorde un petit peu de temps dans mes récits.
- Dépêche ...
-Heu mais heu ...
-Magne ton gros cul ! Ohhh !
Une silhouette s'approcha du narrateur et l'envoya boulé.
Ouh là, c'est ma première, je suis toute joyeuse ! Je me présente, car je suppose que vous ne me connaissez pas encore !! Je me nomme Alia Cordoba ! Pour faire simple, je suis la plus belle femme du moooonde et la plus chaude des mages !
Et ouais, mon dada à moi c'est de faire joujou avec le feu !
Narrateur ! Narrateur ! Ma photo s'il te plaît ! On ne va pas priver nos amis de voir une si grande beauté !
Oui oui c'est moi ! Du cent pourcent naturelle, je n'use pas de la magie pour m'embellir ... Je n'ai pas besoin de ça ! Je laisse cela aux grosses morues !
Bon, vous devez vous demander ce que je fous là ? Dans cette histoire de fou, non ? C'est simple ! Très simple ! Je suis à la recherche d'un homme !
Oui, un homme, je ne suis pas lesbienne moi!
Bon, ce petit malotru se nomme Syrio del Toro , je pense que vous devez le connaître non ? Oui c'est ça le beau gosse blond qui fait craquer toutes les nanas et qui est fiancé avec Sarah ... oui ... HEIN ?! Comment cela, sa fiancée ? C'est quoi ce bordel !! On ne m'a rien dit !
Bon c'est vrai que ces dernières années, je me suis beaucoup entraînée pour perfectionner ma magie ... Je n'ai pas eu beaucoup le temps de lire les magasines "people" de Davos. Par contre, c'est quoi ce délire ! Mon père a promis ma main à Syrio !! A mon Syrio !! Comment est-ce possible ?
Hein ? Beaucoup de choses se sont passée à Davos ? Non je ne suis pas au courant ! Je m'entraînais dans une grotte ? De quoi tu me parles là ? Parce que tout le monde sait quoi ?!
REDIS-MOI CA ???!!!! Détruite ?! Davos a été détruite ?!!!
La jeune femme qui a le même âge que Syrio à quelques mois prêt s'écroula sur une chaise en apprenant cette nouvelle. Elle était vraiment attristée. Sa tête était envahie par une flopée de souvenirs. Je vous en livre un petit échantillon. Un excellent souvenir de son adolescence accompagnée de Syrio en "guest star".
Bon ça remonte, il y a cinq ans maintenant. Je n'étais encore qu'une apprentie magicienne, pendant que Syrio n'était encore qu'un apprenti escrimeur. Comme vous vous en doutez maintenant, mon père et celui de Syrio s'entendait très bien. Où plutôt, on va dire qu'ils avaient des affaires en commun. Si vous voyez de quoi je parle ...
Syrio ne s'entendait pas avec son père, mais ça vous le savez déjà et je ne vais pas épiloguer là-dessus ... De mon côté, je m'entendais bien avec le mien. Il était très compréhensif envers moi et il a même accepté ma demande d'apprendre la magie.
Ouais, la magie je trouve ça tip top ! J'adorais voir les mages se balader en tapie volant et faire des trucs de fou furieux ! Très vite, j'ai choisi le feu, car il parait que ça me correspond bien !
Ouais ... J'ai un caractère de merde ! Et alors ? Je t'en pose des questions ? Pauvre con ? Non, mais j'hallucine !
Bref, aller séquence nostalgie ! Sortez les violons ! J'ai rencontré Syrio il y a six ans maintenant dans le manoir de mon père. En fait j'étais à la fenêtre pour voir discrètement à quoi il ressemblait avant qu'on ne soit présenté !
Bah ouais, jusqu'ici mon père m'avait présenté que des mollusques ou des faces de steak ! Bref, que des mecs inintéressant, je désespérais même de ne jamais être présentée à un beau gosse ! A quelqu'un de cool et d'intéressant !
Bon notre affaire commença de manière curieuse, puis-qu'avant même de le voir, je l'ai entendu braire comme un âne à l'autre bout du parc. J'ai même entendu un "je ne veux pas et tu me casses les couilles". Bref, le ton était donné, Syrio était en train de se prendre la tête avec son paternel. Ce dernier n'avait pas beaucoup de prestance. J'espère que beau papa me pardonnera cette allusion. Syrio ne ressemble pas du tout à son père ! Et franchement encore heureux !
Bref, on nous présenta, je vous passe tout le blablabla de nos pères. Pendant, que ces derniers allaient discuter affaire, nous on devait passer du temps ensemble !
Bon le premier contact a été chaud ! Syrio n'était pas venu pour faire la causette à une nana. Il me l'a fait directe comprendre. C'te salaud ! Il croyait que j'étais qui ? Je lui ai dit à ce petit con pour qui il se prenait et que ce n'était qu'un sale con comme tous les autres mecs !
Et là ! Surprise ! Puis-qu'il se mit à rire de mes insultes et que finalement ma blonde attitude n'était que partielle !
Ma blonde attitude ?! MA BLONDE ATTITUDE?! Tu veux crever espèce de petite merde ! Je vais te transformer en un petit tas de cendre !!
Syrio me regarda avec un air surprit et un petit sourire si charmant ... Putain, il avait de la chance d'être si mignon. Je me suis retrouvée toute faible devant ses si jolies yeux vers.
Bon bon ... Cela ira pour cette fois ! Je ne suis pas une petite noble toute fragile ! T'es taré ou quoi tu cherches à mourir jeune ou quoi ?
Non, non, je ne l'ai pas défoncé ! Bah, en fait, il s'est calmé et finalement on s'est bien marré toute l'après-midi. Quelle grande gueule ! Rahhh ! Mais quelle putain de belle gueule !
Bref, nos parents se rendirent compte que l'on s'entendait très bien. Mon père était content de me voir heureuse. Par contre, Ignacio del Toro avait un sourire plus sinistre sur la figure. Cet homme ne pense qu'au fric !
En fait, j'ai compris bien après que le père de Syrio était un homme rempli d'ambition et qu'il voulait marier son fils avec une famille noble de rang plus élevé que la sienne pour améliorer sa position. Bref, un truc de noble quoi ! Alors, que mon père, lui était content de me voir heureuse et il n'était pas opposé à mon mariage avec Syrio.
On s'est revu pleins de fois ! A chaque fois, on passait de bons moments ensemble ! Attention ! Je n'ai pas dit que l'on a fait quoi que ce soit ! Cet idiot n'a jamais osé m'embrasser. Je pense que ma grande beauté devait le troubler ! Ouais, c'est ça !
Pourtant, je n'attendais que ça ! Qu'il m'embrasse ! Qu'il fasse quelque-chose quoi !
A cette époque, il ne voulait qu'une seule chose, se barrer de chez lui pour aller visiter le monde ! Il voulait voir le vrai monde, pas le monde pourri de la noblesse ! Putain, il y a des gens qui rêvent d'être noble et lui il rêvait d'être quelqu'un de normal. A n'y rien comprendre !
Je l'ai écouté dans ses délires. Bah ouais, je sais être gentille ! Non mais ! J'avais du mal à le prendre au sérieux. Ce fut ma première erreur d'appréciation sur Syrio. Un jour, sans prévenir personne, il s'est enfuit de chez lui ! Cet enfoiré ne m'a rien dit ! Rien ! Que dalle ! Nada ! A moi la femme de sa vie !
Lorsque j'ai appris la nouvelle, j'ai vraiment passé un sal moment ! Faut dire que je l'aime cette triple buse de Syrio. Il m'a fait souffrir ... Et pourtant, je n'arrive toujours pas à l'oublier !
Dans la foulée, mon père s'est fâché avec le père de Syrio. Faut dire qu'il ne m'a jamais vu aussi tristounette ! Ca lui a fait un choc ! Le pire, c'est que depuis, mon père ne peut plus voir en peinture les del Toro ce qui est fâcheux ! Parce que moi, je veux mon petit Syrio !
Bref, maintenant que j'ai fini ma formation, je vais le retrouver et on va s'expliquer ! Je serais heureuse de lui dire deux mots ! Ainsi, qu'à sa petite fiancée ... Si elle croit que parce qu'elle est fiancée, elle va le garder pour elle, elle se fourre le doigt bien profond au fond à droite !!
La belle Alia part à la chasse du beau Syrio et ça va être chaud bouillant ! Bébé, quand tu me verras, je vais te faire fondre comme un glaçon ! Oh yeah ! Caliente !
- Dépêche ...
-Heu mais heu ...
-Magne ton gros cul ! Ohhh !
Une silhouette s'approcha du narrateur et l'envoya boulé.
Ouh là, c'est ma première, je suis toute joyeuse ! Je me présente, car je suppose que vous ne me connaissez pas encore !! Je me nomme Alia Cordoba ! Pour faire simple, je suis la plus belle femme du moooonde et la plus chaude des mages !
Et ouais, mon dada à moi c'est de faire joujou avec le feu !
Narrateur ! Narrateur ! Ma photo s'il te plaît ! On ne va pas priver nos amis de voir une si grande beauté !
Oui oui c'est moi ! Du cent pourcent naturelle, je n'use pas de la magie pour m'embellir ... Je n'ai pas besoin de ça ! Je laisse cela aux grosses morues !
Bon, vous devez vous demander ce que je fous là ? Dans cette histoire de fou, non ? C'est simple ! Très simple ! Je suis à la recherche d'un homme !
Oui, un homme, je ne suis pas lesbienne moi!
Bon, ce petit malotru se nomme Syrio del Toro , je pense que vous devez le connaître non ? Oui c'est ça le beau gosse blond qui fait craquer toutes les nanas et qui est fiancé avec Sarah ... oui ... HEIN ?! Comment cela, sa fiancée ? C'est quoi ce bordel !! On ne m'a rien dit !
Bon c'est vrai que ces dernières années, je me suis beaucoup entraînée pour perfectionner ma magie ... Je n'ai pas eu beaucoup le temps de lire les magasines "people" de Davos. Par contre, c'est quoi ce délire ! Mon père a promis ma main à Syrio !! A mon Syrio !! Comment est-ce possible ?
Hein ? Beaucoup de choses se sont passée à Davos ? Non je ne suis pas au courant ! Je m'entraînais dans une grotte ? De quoi tu me parles là ? Parce que tout le monde sait quoi ?!
REDIS-MOI CA ???!!!! Détruite ?! Davos a été détruite ?!!!
La jeune femme qui a le même âge que Syrio à quelques mois prêt s'écroula sur une chaise en apprenant cette nouvelle. Elle était vraiment attristée. Sa tête était envahie par une flopée de souvenirs. Je vous en livre un petit échantillon. Un excellent souvenir de son adolescence accompagnée de Syrio en "guest star".
Bon ça remonte, il y a cinq ans maintenant. Je n'étais encore qu'une apprentie magicienne, pendant que Syrio n'était encore qu'un apprenti escrimeur. Comme vous vous en doutez maintenant, mon père et celui de Syrio s'entendait très bien. Où plutôt, on va dire qu'ils avaient des affaires en commun. Si vous voyez de quoi je parle ...
Syrio ne s'entendait pas avec son père, mais ça vous le savez déjà et je ne vais pas épiloguer là-dessus ... De mon côté, je m'entendais bien avec le mien. Il était très compréhensif envers moi et il a même accepté ma demande d'apprendre la magie.
Ouais, la magie je trouve ça tip top ! J'adorais voir les mages se balader en tapie volant et faire des trucs de fou furieux ! Très vite, j'ai choisi le feu, car il parait que ça me correspond bien !
Ouais ... J'ai un caractère de merde ! Et alors ? Je t'en pose des questions ? Pauvre con ? Non, mais j'hallucine !
Bref, aller séquence nostalgie ! Sortez les violons ! J'ai rencontré Syrio il y a six ans maintenant dans le manoir de mon père. En fait j'étais à la fenêtre pour voir discrètement à quoi il ressemblait avant qu'on ne soit présenté !
Bah ouais, jusqu'ici mon père m'avait présenté que des mollusques ou des faces de steak ! Bref, que des mecs inintéressant, je désespérais même de ne jamais être présentée à un beau gosse ! A quelqu'un de cool et d'intéressant !
Bon notre affaire commença de manière curieuse, puis-qu'avant même de le voir, je l'ai entendu braire comme un âne à l'autre bout du parc. J'ai même entendu un "je ne veux pas et tu me casses les couilles". Bref, le ton était donné, Syrio était en train de se prendre la tête avec son paternel. Ce dernier n'avait pas beaucoup de prestance. J'espère que beau papa me pardonnera cette allusion. Syrio ne ressemble pas du tout à son père ! Et franchement encore heureux !
Bref, on nous présenta, je vous passe tout le blablabla de nos pères. Pendant, que ces derniers allaient discuter affaire, nous on devait passer du temps ensemble !
Bon le premier contact a été chaud ! Syrio n'était pas venu pour faire la causette à une nana. Il me l'a fait directe comprendre. C'te salaud ! Il croyait que j'étais qui ? Je lui ai dit à ce petit con pour qui il se prenait et que ce n'était qu'un sale con comme tous les autres mecs !
Et là ! Surprise ! Puis-qu'il se mit à rire de mes insultes et que finalement ma blonde attitude n'était que partielle !
Ma blonde attitude ?! MA BLONDE ATTITUDE?! Tu veux crever espèce de petite merde ! Je vais te transformer en un petit tas de cendre !!
Syrio me regarda avec un air surprit et un petit sourire si charmant ... Putain, il avait de la chance d'être si mignon. Je me suis retrouvée toute faible devant ses si jolies yeux vers.
Bon bon ... Cela ira pour cette fois ! Je ne suis pas une petite noble toute fragile ! T'es taré ou quoi tu cherches à mourir jeune ou quoi ?
Non, non, je ne l'ai pas défoncé ! Bah, en fait, il s'est calmé et finalement on s'est bien marré toute l'après-midi. Quelle grande gueule ! Rahhh ! Mais quelle putain de belle gueule !
Bref, nos parents se rendirent compte que l'on s'entendait très bien. Mon père était content de me voir heureuse. Par contre, Ignacio del Toro avait un sourire plus sinistre sur la figure. Cet homme ne pense qu'au fric !
En fait, j'ai compris bien après que le père de Syrio était un homme rempli d'ambition et qu'il voulait marier son fils avec une famille noble de rang plus élevé que la sienne pour améliorer sa position. Bref, un truc de noble quoi ! Alors, que mon père, lui était content de me voir heureuse et il n'était pas opposé à mon mariage avec Syrio.
On s'est revu pleins de fois ! A chaque fois, on passait de bons moments ensemble ! Attention ! Je n'ai pas dit que l'on a fait quoi que ce soit ! Cet idiot n'a jamais osé m'embrasser. Je pense que ma grande beauté devait le troubler ! Ouais, c'est ça !
Pourtant, je n'attendais que ça ! Qu'il m'embrasse ! Qu'il fasse quelque-chose quoi !
A cette époque, il ne voulait qu'une seule chose, se barrer de chez lui pour aller visiter le monde ! Il voulait voir le vrai monde, pas le monde pourri de la noblesse ! Putain, il y a des gens qui rêvent d'être noble et lui il rêvait d'être quelqu'un de normal. A n'y rien comprendre !
Je l'ai écouté dans ses délires. Bah ouais, je sais être gentille ! Non mais ! J'avais du mal à le prendre au sérieux. Ce fut ma première erreur d'appréciation sur Syrio. Un jour, sans prévenir personne, il s'est enfuit de chez lui ! Cet enfoiré ne m'a rien dit ! Rien ! Que dalle ! Nada ! A moi la femme de sa vie !
Lorsque j'ai appris la nouvelle, j'ai vraiment passé un sal moment ! Faut dire que je l'aime cette triple buse de Syrio. Il m'a fait souffrir ... Et pourtant, je n'arrive toujours pas à l'oublier !
Dans la foulée, mon père s'est fâché avec le père de Syrio. Faut dire qu'il ne m'a jamais vu aussi tristounette ! Ca lui a fait un choc ! Le pire, c'est que depuis, mon père ne peut plus voir en peinture les del Toro ce qui est fâcheux ! Parce que moi, je veux mon petit Syrio !
Bref, maintenant que j'ai fini ma formation, je vais le retrouver et on va s'expliquer ! Je serais heureuse de lui dire deux mots ! Ainsi, qu'à sa petite fiancée ... Si elle croit que parce qu'elle est fiancée, elle va le garder pour elle, elle se fourre le doigt bien profond au fond à droite !!
La belle Alia part à la chasse du beau Syrio et ça va être chaud bouillant ! Bébé, quand tu me verras, je vais te faire fondre comme un glaçon ! Oh yeah ! Caliente !
Re: La famille del Toro
Une nuit à Davos
Le récit de cette nuit se passe quelques bons mois après la rencontre entre Alia et Syrio. Le titre de ce récit n'a rien de racoleur ! Je vous aurais prévenu ...
On va commencer en douceur par la soirée de notre jeune apprentie magicienne. Alia était donc dans sa chambre. Elle était allongée sur son lit en tenant son oreiller dans ses bras. Elle regardait le plafond avec un regard béat.
L'esprit de la jeune femme était focalisée sur Syrio. Depuis, leur rencontre, ils se sont revus un grand nombre de fois. En fait, pour être vraiment précis, ils se sont revus grâce à leurs parents. Apparemment, ils avaient beaucoup d'affaires en commun ces derniers temps. A chaque fois, le père d'Alia proposait à sa fille d'aller rendre une petite visite aux del Toro. Il est inutile de préciser qu'à chaque fois la jeune femme était plus qu'enchantée d'accepter l'invitation.
Son père frappa à la porte de sa chambre et entra. La jeune femme lâcha instinctivement son oreiller pour faire face à son père. Il vint s'asseoir sur une chaise qui se trouvait non loin du lit de sa fille.
- Alia, ma chérie, je peux te poser deux ou trois questions ?
- Oui, pas de problème.
Le noble était un peu gêné d'aborder ce sujet avec sa fille.
- Heuu ... Humm ... Je ne sais pas trop comment ...
- Bon vas-y accouche ! Il y a quelque-chose qui ne va pas ?
- Bon, j'y vais, j'aimerais que tu sois honnête avec moi. Je voudrais que tu me dises ce que tu penses du jeune del Toro ...
Les joues de la jeune femme commençait déjà à devenir rouge.
- Syrio ?!
- Oui, lui-même.
Ce fut au tour d'Alia de se trouver dans l'embarras. Ce n'était pas la première fois que son père lui posa ce genre de question. Sauf que les autres fois, les jeunes hommes en question n'intéressait absolument pas la jeune femme. Du coup, la réponse était claire et précise.
- Heu ... Je le trouve charmant ... Pourquoi ?
La réponse de la jeune femme semblait satisfaire son père.
- Et bien, pour être franc avec toi, on a parlé de votre hypothétique mariage avec Ignacio del Toro.
En entendant le mot mariage, les joues d'Alia devinrent écarlate. Son coeur se mit à battre si fort qu'elle avait l'impression qu'il voulait s'échapper de sa poitrine. Au passage, je voulais juste vous signaler que les mariages arrangés dans la noblesse sont une pratique courante. Il ne faut donc pas vous étonner de la demande du père d'Alia. Il voulait marier sa fille avec l'héritier d'une famille noble pour que sa fille ne vienne à manquer de rien. Cependant, il voulait aussi qu'elle puisse épouser un homme dont elle était amoureuse.
- Inutile de me répondre ma chérie. Il suffit de regarder ton visage pour savoir ce que tu ressens pour Syrio. Je suis content de savoir que tu l'aimes. Serais-tu disposée à officialiser vos fiançailles demain soir ?
Alia cru être au paradis en entendant les paroles de son père.
- Oui
- Alors, c'est parfait ! Demain matin, à la première heure du jour, je ferais prévenir le père de Syrio.
Une fois seule dans sa chambre, elle poussa un grand cri de joie.
Au même moment, chez les del Toro, le même thème fut abordé par Ignacio del Toro. Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase de notre jeune bretteur. Il entra dans une rage folle. Syrio en vint même à menacer son père. Encore heureux pour ce dernier que son fils avait assez d'honneur pour ne pas mettre ses menaces à exécution. Le dialogue entre le père et le fils fut tellement violent qu'il vaut mieux que je le passe sous silence. Après tout, vous savez déjà que Syrio est un expert en nom d'oiseaux en tout genre.
Le jeune noble alla se barricader dans sa chambre pour ne plus avoir son père en face de lui. La colère et la révolte brûlaient son coeur. Il n'avait plus qu'une seule idée en tête. Une idée qu'il avait décidé de mettre en pratique le lendemain même.
Avant d'aller plus loin, je voudrais que l'on dise deux mots sur la relation entre Syrio et Alia. Il serait erroné de croire qu'ils ne s'entendaient pas du tout. Syrio explosa de colère à cause de son père. Ce dernier voulait gouverner en tout point la vie de son fils. Sauf que Syrio n'est pas homme à se laisser faire. Enfin bref, revenons donc à nous deux amis. Ils s'entendaient très bien, voir même très très bien. Ils ont passé d'excellents moments ensemble. Pour tous les esprits tordus, n'allez pas croire ce que je n'ai pas dit !
Comme nous l'avons vu, la jeune femme est profondément amoureuse de Syrio, alors que ce dernier est fou amoureux de Sarah. La rencontre entre les deux femmes risque d'être explosive.
Le jour j !
Pendant la nuit, Syrio avait rassemblé le peu d'affaires qui avaient de l'importance à ses yeux. Il comptait sur Angélo pour mettre son plan à exécution. S'échapper de la maison de son père était une chose. Survivre dans un monde qu'il ne connaissait pas en était une autre. Syrio ne connaissait pas toute l'histoire de son professeur d'escrime et ami, mais il savait qu'il détestait profondément les mariages arrangés. En s'échappant de la maison de son père, il savait que ce dernier accepterait de l'aider.
Syrio s'est donc enfuit de chez lui après sa leçon quotidienne d'escrime. A seulement trois heures de ses fiançailles.
De son côté, Alia se préparait pour la soirée. Je ne suis qu'un humble narrateur et il m'est difficile de vous décrire le bonheur et l'état d'excitation de la jeune femme. Ce qui est sûr, c'est qu'elle voulait être la plus belle de toutes. Elle voulait que Syrio n'ai d'yeux que pour elle.
Pendant toute la journée, des invitations furent envoyer aux différentes familles nobles de Davos. La soirée allait être une bonne occasion pour le père de Syrio de nouer des liens et de faire des affaires. Ignacio del Toro ne perd jamais le nord !
Seulement à force de délaisser son fils, il ne s'était pas rendu compte à temps de sa fuite. Je vous laisse donc imaginer dans quel embarras il s'était retrouvé lorsque le soir fut venu. La suite vous la connaissez, je n'ai donc pas besoin de m'attarder dessus.
La soirée fut une véritable catastrophe pour les deux parties ! Un vrai bordel que seul notre jeune ami est capable de provoquer !
Re: La famille del Toro
La famille Aberdeen
Cette histoire se passe une bonne vingtaine d'année en arrière. Je ne sais pas si ça peut vous rassurer, mais Syrio n'était pas encore née à cette époque. Vous ne savez pas encore pourquoi je vais commencer à vous la raconter, mais peut-être qu'un jour vous comprendrez. Le passé finit toujours par nous rattraper. C'est comme ça, on ne peut rien y faire.
Cette scène se passe dans un beau manoir qui se trouve dans la ville de Davos. Il n'a rien d'extraordinaire à part qu'il appartient à la famille Aberdeen. Ce nom ne vous dit rien pour le moment et c'est normal. Je peux juste vous dire que c'est une famille qui fait partie de la petite noblesse Davos.
Une sombre silhouette était assise dans une chambre du manoir. La pièce n'était pas éclairée, de ce fait on ne pouvait pas voir son visage. On l'entendait simplement taper du pied et souffler de temps en temps. Des signes qui ne trompent pas. Cette personne avait l'air d'être agitée.
- Comment a-t-elle pu ? Comment est-ce possible ?
Cette personne attendait quelqu'un avec impatience. Une femme pour être plus précis, vu le ton qu'il a employé je crois que cette dernière va passer un sale quart d'heure.
Au bon d'un bon moment, la porte de la chambre s'ouvrit lentement comme si on voulait y entrer en catimini. La personne qui était dans la pièce arrêta de bouger et se dissimula derrière un paravent.
Une belle jeune femme pénétra dans la pièce en essayant de faire le moins de bruit possible. Elle se dirigea vers un petit chandelier quelle alluma sans trop de difficultés malgré la pénombre. Elle avait l'air de connaître cette chambre comme si c'était la sienne. D'ailleurs, je suis bête puisque c'est bien la sienne comme nous allons le voir. Cette jeune femme avait à peine la vingtaine. Elle était magnifique, une belle brune aux yeux bleues. Son visage était radieux et elle arborait un grand sourire. Bref, le bonheur se lisait sur son visage comme si elle revenait du paradis.
Pour le moment, la jeune femme n'avait pas encore remarqué la silhouette qui l'observait de derrière le paravent. Si d'un côté du paravent il y avait une personne aux anges, de l'autre côté nous avons quelqu'un qui fulmine de rage. Il serrait les poings pour éviter de tout casser. Bon, maintenant que nous avons un peu de lumière, nous allons peut-être pouvoir décrire notre mystérieuse silhouette. C'était un homme assez âgé de petite taille. Son visage était rempli de ride et de colère. Il portait un monocle à l'oeil gauche et une petite barbiche poivre et selle. Je n'ai pas décrit la couleur de ses cheveux parce qu'il est chauve. Pour finir de le décrire, on va dire que ça se voyait qu'il mangeait très largement à sa fin.
Ce dernier bondit comme un diablotin de derrière le paravent et s'avança vers la jeune femme avec un regard menaçant. Le genre de regard qui annonce que tu vas prendre cher, très cher.
La jeune femme poussa un cri de terreur en le voyant sortir de derrière le paravent.
- Père ?!
- Ta gueule catin ! Tu as été le voir malgré mon interdiction ! Tu as osées me désobéir !
La jeune femme était terrifiée et n'osait rien dire. Elle savait que ça ne ferait qu'aggraver sa situation.
- Ce sera mon dernier avertissement ! Je te préviens qu'il n'y aura pas de prochaine sinon je t'enfermerais jusqu'à ton mariage ! Cet homme ne fait pas partie des notre ! Il n'est pas noble et il est hors de question que tu le fréquentes !
Les yeux du vieil homme étaient aussi noirs qu’une nuit sans lune. Un masque de colère recouvrait son visage. Il ne rigolait pas et la jeune femme savait très bien qu’il mettrait ses menaces à exécution.
- Tu devras épouser un noble ! Un noble c’est compris ?! Je crois que je vais te choisir un mari très vite !
Sur ces bonnes paroles, il quitta la chambre de la jeune femme en claquant la porte pour bien insister sur sa colère. Genre le coup final pour achever l’adversaire.
De son côté la jeune s’écroula en larmes sur son lit.
Re: La famille del Toro
La belle noble et le beau vagabond.
Continuons donc notre petite histoire. Cette fois, nous sommes le lendemain en fin d'après midi.
Quittons un peu le quartier des nobles pour nous rendre dans les célèbres faubourgs de Davos. Un quartier insignifiant aux yeux des nobles de la ville, c'est un quartier qui se retrouve isolé du reste de la ville à la nuit tombée. Si vous vous souvenez, on ferme les portes de la ville lorsque la lune pointe le bout son nez. Chacun chez soit pour passer la nuit. Et ouais ça se passait comme ça à Davos, on ne mélange pas les torchons et les serviettes.
Bref, un jeune homme était assis à la fenêtre lorsqu'il vit une petite silhouette s'approcher de sa maison. Il ne lui a pas fallu longtemps pour la reconnaître.
Avant d'aller plus loin, je vais vous décrire ce jeune homme. Pour faire court et simple c'est un beau brun, grand, athlétique, de magnifiques yeux bleus et un sourire à faire tomber toutes les minettes. Vous voyez le genre ?
- Je viens vous donner un billet de ma maitresse. Elle m'a dit que c'était très important.
- Merci !
Les yeux du jeune homme s'ouvrir bien grand pendant la lecture du billet. Après l'avoir lu il le serra très fort dans sa main gauche et se tourna vers la jeune femme.
- Dit-moi, je dois parler à ta maitresse. Tu sais si le vieux est chez lui ce soir ?
- Heu ... Je ne peux rien dire ... Je risque de me faire renvoyer ... Et ... Et ...
- Et quoi ? Je te demande juste si le vieux est chez lui ce soir, je ne te demande pas de me faire entrée chez lui ! Aller répond-moi s'il te plait.
- Messire Aberdeen sera à une partie de Bridge chez messire Falcone, il va donc rentrer assez tard ...
- Parfait ! Retourne voir ta maitresse et dit lui de se faire belle pour un pauvre vagabond qui va venir passer la soirée avec elle !
- Monsieur vous êtes fou ! Vous risquez d'avoir des problèmes !
- Les problèmes ça me connaît !
- Vous êtes fous !
- Je suis fou de votre maîtresse, c'est vrai ! Retournez donc auprès d'elle et ne vous inquiétez pas pour moi. Ce n'est pas un vieux gâteux et ses sbires qui vont me faire peur !
Le jeune homme rentra chez lui en faisant un clin d'oeil à la jeune femme qui rougit. Elle rêvait d'avoir un amant aussi galant que lui. Une fois chez lui, notre beau gosse commença à se préparer. Un bain rapide, ses plus beaux vêtements, un coup de peigne, une feuille de menthe pour rafraichir l'haleine et le tour était joué. Il attrapa sa rapière, un dernier coup d'oeil dans le miroir pour la forme et il s'élança dans les rues de Davos pour passer dans le quartier des nobles avant la fermeture des portes.
Il arriva devant la demeure des Aberdeen. Bon, maintenant, il y avait un mur, un immense parc et des gardes qui le séparait de la chambre de l'élue de son coeur. Vous croyez que ça va lui faire peur ? Non ? Vous avez raison et de plus il avait pensé à tout. Il savait qu'il allait devoir faire un peu d'escalade pour atteindre son objectif. En plus du mur qui entourait l'immense jardin, la chambre de sa douce se trouvait en hauteur. A partir de maintenant, la corde, le grappin et la discrétion allaient devenir ses meilleurs alliés.
De son côté la jeune femme était à la fenêtre et regardait le jardin avec un regard très inquiet. Elle avait peur pour son prince charmant. En balayant le parc du regard, elle vit le jeune homme qui se cachait d'une patrouille derrière un arbre. Les hommes de son père passèrent sans le voir. Ce dernier se permit même le luxe de faire dans leurs dos un geste diplomatique pour se moquer de leur incompétence. Ce geste insensé fit frémir la jeune femme. Son coeur allait s'arrêter sur le coup si elle ne vit pas son amoureux reprendre son chemin pour venir la retrouver dans sa chambre. Elle s'était enfermé dans sa chambre et avait refusée de voir quiconque à part sa servante.
Il fut dans la chambre de la jeune femme dix minutes plus tard. Cette dernière se jeta sur lui et l'embrassa fougueusement pour le récompenser. Il avait bravé tous les dangers pour venir la voir. Elle était folle amoureuse de lui et la réciproque est au moins aussi vraie.
Ils passèrent une excellente soirée. Je devrais plutôt dire une soirée exceptionnelle. Une soirée qui allait avoir de lourdes conséquences pour leur futur. La jeune femme tomba enceinte ce soir-là. Ce sont les choses de la vie, sauf que dans notre cas la vie de ces deux personnes était déjà compliqué, mais la suite va être encore pire.
Avant de partir, notre Roméo promis à sa Juliette qu'il ne l'abandonnerait jamais et que son père finirait par lui donner sa main. S'il s'entêtait à le lui refuser, il l'enlèverait pour qu'ils puissent vivre une vie paisible loin de Davos.
Ah l'amour ... Dommage qu'il ne fasse pas bon ménage avec l'argent. C'est sur ces paroles hautement philosophiques que je vais vous laisser pour aujourd'hui. Si vous êtes sage, je vous raconterais la suite de l'histoire.
Re: La famille del Toro
La demande en mariage d'un jeune fou.
Ce texte se passe un mois après les derniers évènements. Un mois c'est suffisant pour qu'une femme sache qu'il se passe quelque-chose avec son anatomie interne. Vous voyez de quoi je veux parler ?
La jeune femme était catastrophée, ça ne pouvait pas lui arriver. Pas maintenant, sa situation était déjà compliquée, mais elle allait devenir infernale si son père apprenait qu'elle était enceinte. Sachez bien, que cet enfant un issu d'un amour profond. Le seul problème c'est que le père de la jeune femme ne l'accepterait jamais.
En parlant justement du père, ce dernier n'avait pas perdu de temps. Il voulait trouver un mari pour sa fille et il le trouva très vite. Son grand ami Frederico Falcone était enchanté de proposer son fils Antonio en mariage. La décision fut vite prise et il l'annonça derechef à sa fille. Cette dernière ne répondit même pas, elle s'était noyée dans le chagrin. L'homme que son père voulait lui faire épouser était l'exact contraire de son bel amant. Il était aussi haut que large et n'avait aucune prestance. Ce qu'il avait dans le ventre, il ne l'avait pas dans sa tête, car il était aussi bête que ses pieds. Bref, un cauchemar pour la jeune femme, surtout que son nouveau fiancé était ravi de se fiancer à une si belle jeune femme. Lui, que s'il n'avait pas été noble, même les prostitués ne l'aurait pas voulu comme client. Je pense que ça vous donne une bonne idée du personnage.
Pendant ce temps-là, notre bel étalon s'illustrait dans la milice de la ville. Il voulait se faire reconnaître pour avoir une chance d'obtenir la main de sa belle. Une chose quasi impossible, mais il y croyait. Surtout qu'il était une des meilleurs lames du royaume et ses faits d'armes firent le tour de la ville. Nos amoureux se voyaient régulièrement en cachette. Il était au courant pour l'enfant, ce qui lui donna encore plus de courage pour obtenir la main de Claudia Aberdeen. Il était prêt à remuer ciel et terre pour obtenir ce privilège.
De son côté, Claudia faisait tout pour calmer les ardeurs d'Antonio. Le gros porc avait envie de consommer avant le mariage. Sauf que la jeune femme avait déjà du mal à tolérer sa présence sans vomir alors avoir un acte sexuel avec lui c'était au-dessus de ses forces.
Un mois s'écoula et la vie de nos deux amoureux continua à fonctionner ainsi. Ils se voyaient en cachette en courant le risque de se faire prendre par le père de Claudia. Lorsqu'ils n'étaient pas ensemble, la jeune femme essayait de camoufler sa grossesse à son père et à son fiancé. Quant à notre bretteur, lui il cartonnait dans la milice de la ville. Il commença à gravir les échelons. Si bien qu'il se dit qu'il était temps de demander la main de sa douce.
La scène se déroula par un soir sombre et orageux. Il n'avait rien dit à Claudia, car il savait qu'elle aurait refusé. Elle avait peur que son père s'en prenne au jeune homme. Il avait le bras long et il était capable de le faire tuer s'il le trouvait trop gênant.
Il pénétra dans le manoir Aberdeen sous le nom d'Angelo Lovino ». Le coeur du jeune homme battait à la chamade. Il voulait absolument reprendre la main de Claudia aux Falcone. Il s'estimait la mériter plus que ce crétin d'Antonio. D'ailleurs, la jeune femme préférait s'enfuir ou mourir que d'épouser cet infâme pourceau.
Ah la jeunesse insouciante ... Notre jeune homme possède bien plus de noblesse dans le coeur que la plupart des nobles de la ville. Sauf qu'il ne disposait de la plus importante des noblesses ... Celle du portefeuille ...
Bien reprenons notre récit.
Angélo se présenta devant le père de Claudia. Ce dernier regarda le jeune homme de la tête aux pieds
- Bonsoir, que me veut l'honneur de ta visite ? Il me semble que je t'ai déjà vus mon garçon et que j'avais été claire !
- Bonsoir Messire Aberdeen, je viens discuter avec vous d'une affaire de la plus haute importance.
- Tient donc ...
Un éclair de colère et de rage traversa le regard du vieil homme sans qu'Angelo puisse le remarquer. Il devina très vite ce que le jeune homme avait en tête. Il le savait très culotté, mais pas à ce point.
- Oui messire, une affaire qui concerne votre fille Claudia.
- Intéressant, mais nous n'allons pas discuter de choses si importantes dans l'entrée. Si tu veux bien nous serons mieux installés dans mon salon et je vais dire à mon major d'homme de nous servir à boire.
Le vieil homme fit au jeune homme un sourire des plus courtois. S'il y avait une chose que le vieux savait faire c'était mentir. De son côté, Angélo fut surpris par l'accueil du vieil homme, mais il croyait que ses exploits avaient dû arriver à ses oreilles et qu'il avait changé d'avis à son sujet.
En passant le vieillard glissa deux mots à l'oreille de son serviteur.
- Bien, alors dit-moi ce que tu voulais me dire, je suis tout ouïe.
- Je vais faire court, je sais que je ne suis pas noble comme vous. Malgré tout, j'ai fait en sorte de me faire bien voir par le conseil de la ville. J'ai combattus, enquêter, résolue des affaires importantes. J'ai eu vent d'une récente promotion qui me concerne.
- Une promotion ?
- Oui messire ! Je devrais être adoubé chevalier pour pouvoir rentrer dans l'ordre des Dragons noirs.
- Très impressionnant mon garçon et qu'est-ce que ma fille vient faire dans cette histoire ?
- Vous savez très bien que je suis fous amoureux d'elle et que je ne veux que son bonheur. C'est pour elle que j'ai fait tout ça ... Je voudrais que vous m'accordiez la main de votre fille.
- La main de ma fille a déjà été promise à Antonio Falcone, vous n'êtes pas au courant ?
- Si je suis au courant, mais votre fille ne l'aimera jamais ! Je suis sûr que vous voulez le bonheur de votre fille ?
Messire Aberdeen écoutait le jeune homme avouer qu'il avait encore eu des contacts avec sa fille malgré son interdiction. Son visage ne laissa transparaitre aucune hostilité.
- Justement, je veux le bonheur de ma fille, c'est pour ça que j'ai promis sa main à un riche héritier. Elle sera heureuse pour le reste de sa vie et ne manquera de rien. C'est le devoir d'un père d'assurer le bien être de sa petite fille non ?
- Mais, elle ne l'aime pas ! Elle ne sera jamais heureuse ! Comment pouvez-vous raisonnez de la sorte ?!
- Jeune fou ! Tu viens de gaspiller ta seule chance de quitter cette pièce en vie. Garde attrapez-le et faite le disparaître !!
Cinq hommes s'élancèrent dans la pièce l'arme au poing. Quatre d'entre eux se jetèrent sur Angelo pour croiser le fer avec lui. Ce dernier en véritable expert qu'il était n'a pas eu beaucoup de mal à les neutraliser. Le combat était déséquilibré, d'un côté nous avions un véritable maître dans l'art de manier la rapière et la main gauche. De l'autre côté nous avions quatre têtes à claques.
Sauf que le cinquième homme était armé d'une arbalète et pendant que notre bretteur ferraillait avec les autres gardes, il eut le temps de lui planter deux carreaux d'arbalète dans le buffet.
Il tomba au sol à cause de la douleur et du désespoir. Il savait qu'il venait d'échouer dans sa folle tentative d'obtenir la main de Claudia. Cette dernière entra d'ailleurs dans la pièce au moment où son amant toucha terre. Elle poussa un cri en voyant le triste spectacle qui se présentait à ses yeux.
Son père posa ses yeux sur elle, sauf que cette fois, elle ne resta pas passive. Elle attrapa un chandelier et se dirigea vers son père avec des intentions très hostiles à son égard. Le tireur eu juste le temps d'attraper la jeune femme avant qu'elle puisse frapper son père. Ce dernier donna l'ordre de l'enfermer dans sa chambre sous bonne garde et de jeter le cadavre de cet homme dans le fleuve. Il ne fallait pas qu'on retrouve le cadavre d'un illustre milicien futur Dragon noir dans sa demeure. Ca ferait tâche ...
Le jeune homme fut donc balancé à la flotte avec les pieds et les mains liées. Les gardes voulaient terminer leur besogne le plus rapidement possible. Ils n'ont pas pris le temps de voir que le jeune homme était encore vivant et surtout qu'il faisait semblant d'être inconscient.
C'est grâce à cette inattention ou incompétence qu'Angélo sortit vivant de cette mésaventure. Une fois dans l'eau, il se défit facilement de ses liens et remonta discrètement à la surface. Il arriva à rejoindre la berge et resta couché jusqu'à l'aube avant de retrouver les forces nécessaires pour rentrer chez lui dans les faubourgs de Davos.
Re: La famille del Toro
La naissance de la honte et de la disgrâce.
Comme nous l'avons vu au chapitre précédent, notre jeune bretteur réussit à survivre à cette funeste soirée. Il se fit littéralement oublier pendant de longs mois. Il n'avait pas le choix, le père de Claudia était capable de se venger sur sa fille. Il continuait à correspondre avec douce grâce à l'aide de la soubrette de cette dernière. Ils n'avaient pas d'autre choix que de vivre leur amour en cachette, en essayant de trouver une bonne occasion de s'enfuir de cet enfer.
Les mois défilèrent et ce qui devait arriver, arriva. Le tyran finit par apprendre que sa fille était enceinte. Ca devenait difficile pour la jeune femme de cacher son gros ventre. De plus, l'accouchement était pour bientôt. Je vous passe les détails, mais une monumentale dispute s'engagea entre le père et la fille. Insultes, baffes, menaces, larmes, tout y passa ce fut extrêmement violent.
Le père de Claudia, n'avait pas dit son dernier mot et il voulait faire passer le fils de la maison Falcone et fiancé officiel de la belle Claudia pour le père de l'enfant. Seulement, ce dernier n'avait pas consommé, il était donc impossible que l'enfant soit de lui. Bref, tous ses plans s'effondraient. Lui, qui voulait faire de la famille Aberdeen, une riche et puissante famille noble était en train de voir ses rêves partir en fumer.
A partir de ce moment, les choses changèrent à la maison des Aberdeens. Ne pouvant se résoudre à tuer sa propre fille, il l'enferma dans sa chambre en la privant de toute compagnie. Même de celle de sa si précieuse soubrette, qui ne pouvait donc plus faire la messagère de l'amour. Elle continuait néanmoins à voir le jeune homme pour lui donner des nouvelles de sa maîtresse. On sait aussi que cette jeune femme n'était pas insensible aux charmes du bel et fougueux Angelo. De son côté, Angelo refaisait parler de lui en tant que professeur d'escrime. Il fallait qu'il se fasse un peu d'argent pour espérer un jour pouvoir fuir avec sa femme et son enfant.
La seule bonne nouvelle pour la jeune femme c'est que la famille Falcone rompit les fiançailles de son fils avec Claudia. Elle ne devait donc plus être obligé de se coltiner le gros porc des Falcone. Par contre, elle restait jour après jour cloîtré dans sa chambre à rêver de liberté derrière sa fenêtre.
Le jour fatidique arriva, elle accoucha d'une magnifique petite fille. Elle avait hérité de tout ce qu'il y avait de plus beau chez sa mère et son père. Le père de Claudia ne vint même pas prendre des nouvelles de sa fille et de sa petite fille. Son coeur était rongé par la colère. La famille Aberdeen était tombé en disgrâce à cause de cet enfant.
Claudia donna le prénom de sa grand-mère à Sarah qui était une femme d'une bonté et d'une générosité hors du commun. Vous allez me demander, mais quel est donc ce prénom ? Je fais durer le suspens ou pas ? Hum ... Je me tâte ... Bon aller, je vais vous le donner, mais c'est bien parce que c'est vous !
Le prénom de la petite fille est Sarah.
Notre soubrette se pressa d'aller apporter la nouvelle à Angélo. Il était donc le papa d'une petite fille. Cependant, il était triste de ne pas pouvoir partager ce moment avec la femme de sa vie et serrer sa petite fille dans ses bras. Comme, je vous l'ai dit plus haut, il n'avait pas le choix. Il craignait pour leurs vies. Il continua de vivre dans l'ombre en attendant des jours meilleurs.
De son côté, Claudia devait prendre soin de Sarah en étant la prisonnière de son père. Ce dernier, n'eut aucune pitié envers sa fille et sa petite fille. Cet homme était pourrit jusqu'à la moelle ! Parmi ses domestiques, il y en avait certains qui étaient écoeurés par son comportement. Ce détail est important pour la suite de l'histoire, mais vous ne le saurez qu'au prochain épisode !
Le prochain chapitre vous racontera le dénouement de cette histoire.
Re: La famille del Toro
Père et fille ... La séparation !
Un homme s'approchait du temple de Cérès de Davos en titubant. Il était trempé jusqu'au os. Il faut dire qu'il pleuvait des cordes. La nuit était sombre, une épaisse chape de nuage empêchait les étoiles et l'astre lunaire de dissiper un peu les ténèbres nocturne.
Cet homme était dans un bien triste état. Ses vêtements étaient déchirés et couvert de boue. On pouvait penser que c'était un vagabond, mais les taches de sang qui ornaient sa chemise nous disaient le contraire.
Il avait l'air de porter quelque-chose dans ses bras. Quelque chose qui devait peser un poids non négligeable pour quelqu'un de blessé et de fatigué.
De ce fait, sa démarche était lente et saccadé. Il s'arrêtait tous les dix pas pour reprendre son souffle et murmurer quelques mots. Sa voix contenait un puissant mélange de tristesse et de honte. Son regard était vide et résigné. Comme s'il allait être exécuté dans l'heure. Sa montée des marches pour entrer dans la grande salle du temple fut douloureuse à plus d'un titre. Son étreinte se resserra, comme s'il avait peur de perdre ce qu'il tenait dans ses bras. Pour le moment, il était difficile de dire ce que c'était parce qu'il avait pris soin de le dissimuler dans une couverture.
Dans le temple, les soeurs qui étaient de garde, cette nuit là, vinrent à sa rencontre. L'homme s'arrêta après avoir passé le pas de la porte. En très peu de temps, une flaque d'eau se forma à ses pieds. Ses vêtements étaient en train de vomir le trop plein d'eau de pluie qu'ils venaient de boire. Devant les soeurs, il écarta légèrement la couverture. Assez pour qu'elles puissent voir ce qu'il y avait dessous. Lorsqu'elles virent le contenu, elles se mirent à gesticuler dans tous les sens en prononçant à haute voix de brève prières à l'intention de la déesse Cérès.
L'homme fut immédiatement conduit dans le bureau de la mère supérieure. Elle se prénommait Emillia et était connu à Davos pour être une femme d'une très grande bonté. Après un bref échange avec l'une de ses subordonnées, elles l'invitèrent à le suivre à l'infirmerie. Sur place, on lui demanda de déposer délicatement ce qu'il avait dans les bras sur le lit
L'homme s'exécuta aidé par l'une des soeurs. Cette couverture humide et sale dissimulait en réalité une petite fille qui devait avoir à peine cinq ans. Ses longs cheveux bruns parfaitement lisse et ses traits fins, la faisait presque passer pour un ange qui était venu se perdre à Davos.
Emillia ausculta très rapidement la petite fille. Sa grande expérience lui permit de voir que ses jours n'étaient pas en danger. Contrairement à l'homme qui venait de la conduire au temple, elle ne portait aucune blessure. La soeur compris plus ou moins ce qui se passait lorsque son regard avait croisé pour la première fois celui de l'inconnu.
Elle demanda à sa subordonnée de prendre congé. La jeune soeur s'exécuta immédiatement. Elle quitta l'infirmerie en la laissant seul avec lui. Une longue discussion s'en ai suivi.
Vers la fin de cette discussion, Emillia était résignée et l'homme en larme. Il s'avança vers elle et lui attrapa la main.
- Je vous en supplie ma soeur ! Veillez sur elle ... Car elle est tout ce qui me reste au monde ...
- Elle ne doit pas savoir pour l'assassinat de sa mère. Son grand-père a le bras long et trop de relation dans cette ville.
- Je ne veux pas qu'elle vive dans la terreur de ce tyran. Dans l'ombre ... Je veillerais sur elle ...
- Elle doit ignorer la vérité jusqu'à ce que la situation soit plus favorable pour sa sécurité ... J'espère ... J'espère qu'un jour, je pourrais la serrer à nouveau dans mes bras et qu'elle me pardonnera d'avoir fait ça ... Elle pensera que je l'ai abandonné, mais ce n'est pas le cas ... Je n'ai pas eu le choix ... Je dois le faire pour sa sécurité ...
- Vous me comprenez ma soeur ?!
Emillia le rassura et essaya de le calmer. Elle avait bien compris la situation et ce n'était d'ailleurs pas la première fois qu'une situation comme celle là se présentait à elle.
L'homme quitta le temple à l'aube en refusant de se faire soigner. Il donna son prénom à Emillia. Angélo ... Un prénom qui ne vous est pas inconnu. Malgré la douleur qui tourmentait son corps à plusieurs endroits, il avançait dans les rues de Davos avec une très grande détermination. A aucun moment, il ne s'était retourné en direction du temple.
A l'horizon, le soleil se levait au milieu du cadavre des nuages noirs qui avaient déversé pendant la nuit tout leur contenu sur Davos. Ils étaient en train de se désintégrer sous les premiers rayons du soleil.
Angélo s'arrêta et mis sa main entre les rayons et son visage pour ne pas être éblouit. La chaleur du soleil lui réchauffa un peu le coeur comme si le ciel voulait le rassurer et apaiser son coeur.
Etait-ce un heureux présage ?
Difficile à dire pour quelqu'un qui venait de voir sa femme se faire assassiner sous ses yeux dans une embuscade qui leur était destinée à tous les trois. Le père de sa douce et tendre a voulu se débarrasser de la honte qui planait sur le nom de sa famille en supprimant sa fille, sa petite fille et le loqueteux qui était à l'origine de cette tragédie ...
Dorénavant, pour lui, le plus important c'était le bonheur et la sécurité de sa fille. Il veillerait à ce que le vieux se tienne tranquille. Il allait devoir une fois de plus se rapprocher de la noblesse pour l'avoir à l'oeil et être au fait des dernières rumeurs ...
Cet homme était dans un bien triste état. Ses vêtements étaient déchirés et couvert de boue. On pouvait penser que c'était un vagabond, mais les taches de sang qui ornaient sa chemise nous disaient le contraire.
Il avait l'air de porter quelque-chose dans ses bras. Quelque chose qui devait peser un poids non négligeable pour quelqu'un de blessé et de fatigué.
De ce fait, sa démarche était lente et saccadé. Il s'arrêtait tous les dix pas pour reprendre son souffle et murmurer quelques mots. Sa voix contenait un puissant mélange de tristesse et de honte. Son regard était vide et résigné. Comme s'il allait être exécuté dans l'heure. Sa montée des marches pour entrer dans la grande salle du temple fut douloureuse à plus d'un titre. Son étreinte se resserra, comme s'il avait peur de perdre ce qu'il tenait dans ses bras. Pour le moment, il était difficile de dire ce que c'était parce qu'il avait pris soin de le dissimuler dans une couverture.
Dans le temple, les soeurs qui étaient de garde, cette nuit là, vinrent à sa rencontre. L'homme s'arrêta après avoir passé le pas de la porte. En très peu de temps, une flaque d'eau se forma à ses pieds. Ses vêtements étaient en train de vomir le trop plein d'eau de pluie qu'ils venaient de boire. Devant les soeurs, il écarta légèrement la couverture. Assez pour qu'elles puissent voir ce qu'il y avait dessous. Lorsqu'elles virent le contenu, elles se mirent à gesticuler dans tous les sens en prononçant à haute voix de brève prières à l'intention de la déesse Cérès.
L'homme fut immédiatement conduit dans le bureau de la mère supérieure. Elle se prénommait Emillia et était connu à Davos pour être une femme d'une très grande bonté. Après un bref échange avec l'une de ses subordonnées, elles l'invitèrent à le suivre à l'infirmerie. Sur place, on lui demanda de déposer délicatement ce qu'il avait dans les bras sur le lit
L'homme s'exécuta aidé par l'une des soeurs. Cette couverture humide et sale dissimulait en réalité une petite fille qui devait avoir à peine cinq ans. Ses longs cheveux bruns parfaitement lisse et ses traits fins, la faisait presque passer pour un ange qui était venu se perdre à Davos.
Emillia ausculta très rapidement la petite fille. Sa grande expérience lui permit de voir que ses jours n'étaient pas en danger. Contrairement à l'homme qui venait de la conduire au temple, elle ne portait aucune blessure. La soeur compris plus ou moins ce qui se passait lorsque son regard avait croisé pour la première fois celui de l'inconnu.
Elle demanda à sa subordonnée de prendre congé. La jeune soeur s'exécuta immédiatement. Elle quitta l'infirmerie en la laissant seul avec lui. Une longue discussion s'en ai suivi.
Vers la fin de cette discussion, Emillia était résignée et l'homme en larme. Il s'avança vers elle et lui attrapa la main.
- Je vous en supplie ma soeur ! Veillez sur elle ... Car elle est tout ce qui me reste au monde ...
- Elle ne doit pas savoir pour l'assassinat de sa mère. Son grand-père a le bras long et trop de relation dans cette ville.
- Je ne veux pas qu'elle vive dans la terreur de ce tyran. Dans l'ombre ... Je veillerais sur elle ...
- Elle doit ignorer la vérité jusqu'à ce que la situation soit plus favorable pour sa sécurité ... J'espère ... J'espère qu'un jour, je pourrais la serrer à nouveau dans mes bras et qu'elle me pardonnera d'avoir fait ça ... Elle pensera que je l'ai abandonné, mais ce n'est pas le cas ... Je n'ai pas eu le choix ... Je dois le faire pour sa sécurité ...
- Vous me comprenez ma soeur ?!
Emillia le rassura et essaya de le calmer. Elle avait bien compris la situation et ce n'était d'ailleurs pas la première fois qu'une situation comme celle là se présentait à elle.
L'homme quitta le temple à l'aube en refusant de se faire soigner. Il donna son prénom à Emillia. Angélo ... Un prénom qui ne vous est pas inconnu. Malgré la douleur qui tourmentait son corps à plusieurs endroits, il avançait dans les rues de Davos avec une très grande détermination. A aucun moment, il ne s'était retourné en direction du temple.
A l'horizon, le soleil se levait au milieu du cadavre des nuages noirs qui avaient déversé pendant la nuit tout leur contenu sur Davos. Ils étaient en train de se désintégrer sous les premiers rayons du soleil.
Angélo s'arrêta et mis sa main entre les rayons et son visage pour ne pas être éblouit. La chaleur du soleil lui réchauffa un peu le coeur comme si le ciel voulait le rassurer et apaiser son coeur.
Etait-ce un heureux présage ?
Difficile à dire pour quelqu'un qui venait de voir sa femme se faire assassiner sous ses yeux dans une embuscade qui leur était destinée à tous les trois. Le père de sa douce et tendre a voulu se débarrasser de la honte qui planait sur le nom de sa famille en supprimant sa fille, sa petite fille et le loqueteux qui était à l'origine de cette tragédie ...
Dorénavant, pour lui, le plus important c'était le bonheur et la sécurité de sa fille. Il veillerait à ce que le vieux se tienne tranquille. Il allait devoir une fois de plus se rapprocher de la noblesse pour l'avoir à l'oeil et être au fait des dernières rumeurs ...
Re: La famille del Toro
Les pensées d'un jeune mortel
Le soleil se lève sur le pays des elfes, la vue depuis le balcon est magnifique. Un paysage féerique qui est bien fade comparé à vous deux. Une divine vision qui s'offre à ma rétine. Ma femme et ma fille qui dorment en paix. Un rêve qui est enfin devenu réalité après huit mois de voyages, de combats, de persévérance, de peur, d'angoisse, de craintes, de sang et de mort ... Une épopée qui m'a transfiguré ... Différent sans avoir changé pour autant. Des rencontres inattendus, un voyage dans l'histoire et la création de notre monde. Des vérités enfin dévoilées et un futur compromis ...
J'ai fait ce que j'ai pu. J'ai lutté avec les armes que j'avais à ma disposition sans y perdre mon âme. Aujourd'hui, nous avons vaincu deux dieux déchus, mais le Dévoreur attend toujours son heure. Ses armées grossissent et nous pansons nos plaies de la bataille contre Morloch. Les pronostiques ne sont décidément pas à notre avantage. En même temps, arriverons nous à réussir là où les dieux ont échoué ?
Beaucoup de personnes aurait répondu négativement à cette question. Moi, je réponds "pourquoi pas". Comment ? Je n'en sais rien, pour le moment ... Ou, si, j'ai bien une idée, mais je la garde pour moi. Je vais vous laisser quand même un indice ... S'il pouvait brûler comme le feu, alors je crois que j'arriverais à transformer le Dévoreur en un petit tas de cendres.
Pour le moment, je veux me reposer. Je veux simplement prendre du repos auprès des deux amour de ma vie. Me ressourcer de leur amour et de leur tendresse. Sans eux, je ne suis rien, je n'aurais même pas envie de vivre dans ce monde. Si j'ai fait tout cela c'est avant pour qu'elles puissent vivre dans un monde un "peu" meilleur. Bien sûr, mon objectif est commun à presque toutes les personnes qui vivent sur cette strate. Qui ne veut pas construire un monde meilleur pour les personnes qu'il aime ? C'est ce message que j'ai essayé de transmettre au cours de ces huit derniers mois. Parce que le combat continu ... La planète toute entière doit s'opposer au Dévoreur dans l'union et la paix ...
Ouais ... OUAIS ... Je sais, c'est beau de rêver mon petit Syrio. Cela n'arrivera jamais ! Après tout, le créateur nous a fait à son image ... Nous sommes capables du meilleur comme du pire !
Ok ... C'est vrai ... Et alors ? Pendant des siècles on s'est latté la gueule. De la baston pour tous et contre tous. Les dieux, les Estérides, les mortels, tout le monde a fait la guerre à tout le monde. Et si maintenant, on se calmait un peu et qu'on laissait tomber un peu la pression. Histoire de calmer un peu les ardeurs du Dévoreur.
Les gens ont du mal à piger un truc. Le créateur en a marre de nous et il en est arrivé à se dire. Bon ok, j'ai merdé, tant pis pour ma gueule ... Que la fin de ce monde de merde arrive vite, que je puisse me faire juger par des trucs encore plus balaise et qu'on en finisse ...
Alors, moi je dis MERDE ... Créateur ou pas, rien à foutre, j'espère que notre petite démonstration contre Morloch lui redonnera un peu d'espoir, quelques regrets et beaucoup de courage pour sauver son monde et ses créations. En l'occurrence nous !
Je m'enflamme toujours à ce sujet ... Veuillez m'excuser. C'est un sujet qui me touche particulièrement. Je revois encore des images horribles. Des images qui ne s'effaceront jamais de ma mémoire. Les ruines de Davos, la mort d'un grand nombre de mes amis, le gnome vampire qui était à deux doigts de poser la main sur Sarah ... L'ultimatum d'Esus ... Et bien d'autres ...
Maintenant, je vais me consacrer à ma famille et à Davos. Comme toujours j'essaierai de faire de mon mieux, mais que les choses soient bien claire ... Je ne veux pas de fric, je ne veux pas vivre comme le type qui m'a donné la vie. L'argent de Davos, sera pour son peuple. Quant au pouvoir, je n'en veux pas non plus. Je la reconstruirais et j'aimerais y inculquer une nouvelle philosophie, mais après ... J'aimerais simplement vivre avec ma femme et ma fille.
Si aujourd'hui, on me demandait quel était mon rêve, voici ce que je répondrais.
Une petite maison au calme pour y vivre en paix avec ma famille. C'est tout, rien de plus.
Je crois que ce ne sera pas pour tout de suite, mais pour le moment, je crois que je vais me joindre à elles. Je ne veux plus penser à demain, mais simplement au moment présent. C'est-à-dire, sous la couette, dans les bras de Sarah en regardant notre petite fille dormir.
Pour aujourd'hui, je laisse demain à plus tard ...
J'ai fait ce que j'ai pu. J'ai lutté avec les armes que j'avais à ma disposition sans y perdre mon âme. Aujourd'hui, nous avons vaincu deux dieux déchus, mais le Dévoreur attend toujours son heure. Ses armées grossissent et nous pansons nos plaies de la bataille contre Morloch. Les pronostiques ne sont décidément pas à notre avantage. En même temps, arriverons nous à réussir là où les dieux ont échoué ?
Beaucoup de personnes aurait répondu négativement à cette question. Moi, je réponds "pourquoi pas". Comment ? Je n'en sais rien, pour le moment ... Ou, si, j'ai bien une idée, mais je la garde pour moi. Je vais vous laisser quand même un indice ... S'il pouvait brûler comme le feu, alors je crois que j'arriverais à transformer le Dévoreur en un petit tas de cendres.
Pour le moment, je veux me reposer. Je veux simplement prendre du repos auprès des deux amour de ma vie. Me ressourcer de leur amour et de leur tendresse. Sans eux, je ne suis rien, je n'aurais même pas envie de vivre dans ce monde. Si j'ai fait tout cela c'est avant pour qu'elles puissent vivre dans un monde un "peu" meilleur. Bien sûr, mon objectif est commun à presque toutes les personnes qui vivent sur cette strate. Qui ne veut pas construire un monde meilleur pour les personnes qu'il aime ? C'est ce message que j'ai essayé de transmettre au cours de ces huit derniers mois. Parce que le combat continu ... La planète toute entière doit s'opposer au Dévoreur dans l'union et la paix ...
Ouais ... OUAIS ... Je sais, c'est beau de rêver mon petit Syrio. Cela n'arrivera jamais ! Après tout, le créateur nous a fait à son image ... Nous sommes capables du meilleur comme du pire !
Ok ... C'est vrai ... Et alors ? Pendant des siècles on s'est latté la gueule. De la baston pour tous et contre tous. Les dieux, les Estérides, les mortels, tout le monde a fait la guerre à tout le monde. Et si maintenant, on se calmait un peu et qu'on laissait tomber un peu la pression. Histoire de calmer un peu les ardeurs du Dévoreur.
Les gens ont du mal à piger un truc. Le créateur en a marre de nous et il en est arrivé à se dire. Bon ok, j'ai merdé, tant pis pour ma gueule ... Que la fin de ce monde de merde arrive vite, que je puisse me faire juger par des trucs encore plus balaise et qu'on en finisse ...
Alors, moi je dis MERDE ... Créateur ou pas, rien à foutre, j'espère que notre petite démonstration contre Morloch lui redonnera un peu d'espoir, quelques regrets et beaucoup de courage pour sauver son monde et ses créations. En l'occurrence nous !
Je m'enflamme toujours à ce sujet ... Veuillez m'excuser. C'est un sujet qui me touche particulièrement. Je revois encore des images horribles. Des images qui ne s'effaceront jamais de ma mémoire. Les ruines de Davos, la mort d'un grand nombre de mes amis, le gnome vampire qui était à deux doigts de poser la main sur Sarah ... L'ultimatum d'Esus ... Et bien d'autres ...
Maintenant, je vais me consacrer à ma famille et à Davos. Comme toujours j'essaierai de faire de mon mieux, mais que les choses soient bien claire ... Je ne veux pas de fric, je ne veux pas vivre comme le type qui m'a donné la vie. L'argent de Davos, sera pour son peuple. Quant au pouvoir, je n'en veux pas non plus. Je la reconstruirais et j'aimerais y inculquer une nouvelle philosophie, mais après ... J'aimerais simplement vivre avec ma femme et ma fille.
Si aujourd'hui, on me demandait quel était mon rêve, voici ce que je répondrais.
Une petite maison au calme pour y vivre en paix avec ma famille. C'est tout, rien de plus.
Je crois que ce ne sera pas pour tout de suite, mais pour le moment, je crois que je vais me joindre à elles. Je ne veux plus penser à demain, mais simplement au moment présent. C'est-à-dire, sous la couette, dans les bras de Sarah en regardant notre petite fille dormir.
Pour aujourd'hui, je laisse demain à plus tard ...
Re: La famille del Toro
Hrp : Hop là, un petit texte pour se remettre un peu dans le bain ! Un petit texte sur la famille Del Toro. Une tite musique qui va bien aussi !
Un couple en toute simplicité
Qu'est-ce qui était le plus important pour Syrio ? La réponse coulait de source, aussi évidente que le nez au milieu de la figure. Il n'avait pas besoin d'aller chercher sa réponse bien loin puisqu'elle était là sous ses yeux et dans la chambre d'à côté, en train de dormir paisiblement. Les plus éclairés d'entre vous auront déjà deviné la réponse.
Syrio regardait sa belle Sarah dormir. Une activité qui lui procurait à la fois du plaisir et du réconfort. Un remède efficace contre tous ses soucis. En tant que gouverneur, il s'imposait de se lever tôt, pour commencer sa journée un peu près à la même heure que la plupart des travailleurs de la ville de Davos. S'il ne le faisait pas comment pouvait-il l'exiger aux autres ?
Les matins commençaient toujours de la même manière, c'était presque devenu un rituel. Ses yeux s'ouvraient tous seul avant même que le soleil ne se lève. Là, dans le noir, il émergeait lentement en sentant la chaleur et la douceur du corps de sa femme. Sa main venait souvent glisser dans sa magnifique chevelure couleur ébène. Des gestes simples et tendres qu'il aimait exécuter avec une extrême douceur. Un moment privilégié qui lui faisait oublier temporairement tous ses soucis.
Il se réveillait souvent avec des courbatures. Les nuits étaient souvent agitées chez les del Toro. Attention, il les aimait ces courbatures. Les nuits qu'il passait avec la belle prêtresse étaient magiques. Des nuits d'amour indescriptibles avec les mots de notre dictionnaire. Elles relevaient de l'ordre du divin et au-delà. Une véritable fusion du corps et de l'âme. La parfaite définition "d'âmes soeurs". Des sensations et des sentiments qui ne peuvent pas être décrits avec des mots. Il fallait le vivre pour comprendre.
Un amour qui l'avait entraîné sur un sentier glissant. Un sentier dangereux qu'il arpentait toujours, mais une chose était claire dans son esprit. C'était qu'il ferait tout pour arriver à son terme. C'était devenu un devoir. Un devoir envers sa famille qu'il voulait protéger. Envers tous les habitants des strates qui ne méritaient pas de mourir. Envers les gens qui sont morts à cause de cette folie.
C'était aussi cet amour qui le maintenait en vie et qui lui donnait la force de se battre pour tenter de forger un meilleur avenir pour ce monde. Un amour qui l'avait transfiguré pour en faire un bien meilleur homme qu'il ne l'était.
Sarah se réveillait toujours quelques minutes après son mari. Elle se réveillait en douceur grâce aux attentions de son beau chevalier blanc. Elle le remerciait avec son plus jolie sourire, celui qui lui était réservé, puis elle venait coller ses lèvres sur les siennes pour lui faire un énorme baiser. La jeune prêtresse avait également beaucoup de travail. Elle devait aider et épauler son mari dans la gestion de la ville. Elle travaillait avec lui sur différents dossiers et était présente à ses côtés lors des événements les plus importants, mais aussi lors de tous ces déplacements diplomatiques. Elle voulait passer un maximum de temps avec lui et tuer dans l'oeuf toutes tentatives de séduction sur son prince charmant. La dernière en date fut explosive. Puisque ce fut une mise au poing avec Alia. La magicienne avait un sale caractère, mais elle n'était pas du genre à se laisser faire. Encore heureux que Miralas et les jumelles étaient intervenues à temps pour les neutraliser. La situation était devenue plus calme entre elle et la magicienne. Cette dernière semblait avoir encore des sentiments pour Syrio, mais elle avait compris avec le temps qu'il était fou amoureux de la brune.
La jeune maman, passait aussi une bonne partie de son temps à prendre soin de sa fille qui accompagnait toujours le couple lors de leurs déplacements officiels. Il était hors de questions qu'ils soient séparés de leur enfant.
Ensuite, c'était au tour de la petite dernière de demander un peu d'attention. La petite Emillia commençait à se manifester dans la chambre d'à côté. Généralement c'était le papa qui ne se faisait pas prier pour aller s'occuper de sa petite princesse. Celle pour qui, il avait tant souffert. Elle avait un an maintenant. Son visage avait les mêmes traits que sa mère, mais son regard était visiblement un copié, collé de celui de Syrio.
Le jeune homme se glissait donc dans la chambre de sa fille pour aller lui faire le câlin du matin. Il adorait la voir rire et sentir ses petites mains passer sur son visage lorsqu'il l'avait dans ses bras. Un autre moment privilégié pour notre jeune chevalier blanc. Malgré son emploi du temps, il se débrouillait toujours pour passer un maximum de temps avec sa petite fille. Elle n'aurait pas à souffrir d'un manque d'amour paternel comme lui. Hors de question pour lui de rester loin de sa femme et de sa fille. D'ailleurs notre petit couple était sur le point de commander un deuxième enfant. La famille del Toro risquait donc de s'agrandir très vite.
Syrio regardait sa belle Sarah dormir. Une activité qui lui procurait à la fois du plaisir et du réconfort. Un remède efficace contre tous ses soucis. En tant que gouverneur, il s'imposait de se lever tôt, pour commencer sa journée un peu près à la même heure que la plupart des travailleurs de la ville de Davos. S'il ne le faisait pas comment pouvait-il l'exiger aux autres ?
Les matins commençaient toujours de la même manière, c'était presque devenu un rituel. Ses yeux s'ouvraient tous seul avant même que le soleil ne se lève. Là, dans le noir, il émergeait lentement en sentant la chaleur et la douceur du corps de sa femme. Sa main venait souvent glisser dans sa magnifique chevelure couleur ébène. Des gestes simples et tendres qu'il aimait exécuter avec une extrême douceur. Un moment privilégié qui lui faisait oublier temporairement tous ses soucis.
Il se réveillait souvent avec des courbatures. Les nuits étaient souvent agitées chez les del Toro. Attention, il les aimait ces courbatures. Les nuits qu'il passait avec la belle prêtresse étaient magiques. Des nuits d'amour indescriptibles avec les mots de notre dictionnaire. Elles relevaient de l'ordre du divin et au-delà. Une véritable fusion du corps et de l'âme. La parfaite définition "d'âmes soeurs". Des sensations et des sentiments qui ne peuvent pas être décrits avec des mots. Il fallait le vivre pour comprendre.
Un amour qui l'avait entraîné sur un sentier glissant. Un sentier dangereux qu'il arpentait toujours, mais une chose était claire dans son esprit. C'était qu'il ferait tout pour arriver à son terme. C'était devenu un devoir. Un devoir envers sa famille qu'il voulait protéger. Envers tous les habitants des strates qui ne méritaient pas de mourir. Envers les gens qui sont morts à cause de cette folie.
C'était aussi cet amour qui le maintenait en vie et qui lui donnait la force de se battre pour tenter de forger un meilleur avenir pour ce monde. Un amour qui l'avait transfiguré pour en faire un bien meilleur homme qu'il ne l'était.
Sarah se réveillait toujours quelques minutes après son mari. Elle se réveillait en douceur grâce aux attentions de son beau chevalier blanc. Elle le remerciait avec son plus jolie sourire, celui qui lui était réservé, puis elle venait coller ses lèvres sur les siennes pour lui faire un énorme baiser. La jeune prêtresse avait également beaucoup de travail. Elle devait aider et épauler son mari dans la gestion de la ville. Elle travaillait avec lui sur différents dossiers et était présente à ses côtés lors des événements les plus importants, mais aussi lors de tous ces déplacements diplomatiques. Elle voulait passer un maximum de temps avec lui et tuer dans l'oeuf toutes tentatives de séduction sur son prince charmant. La dernière en date fut explosive. Puisque ce fut une mise au poing avec Alia. La magicienne avait un sale caractère, mais elle n'était pas du genre à se laisser faire. Encore heureux que Miralas et les jumelles étaient intervenues à temps pour les neutraliser. La situation était devenue plus calme entre elle et la magicienne. Cette dernière semblait avoir encore des sentiments pour Syrio, mais elle avait compris avec le temps qu'il était fou amoureux de la brune.
La jeune maman, passait aussi une bonne partie de son temps à prendre soin de sa fille qui accompagnait toujours le couple lors de leurs déplacements officiels. Il était hors de questions qu'ils soient séparés de leur enfant.
Ensuite, c'était au tour de la petite dernière de demander un peu d'attention. La petite Emillia commençait à se manifester dans la chambre d'à côté. Généralement c'était le papa qui ne se faisait pas prier pour aller s'occuper de sa petite princesse. Celle pour qui, il avait tant souffert. Elle avait un an maintenant. Son visage avait les mêmes traits que sa mère, mais son regard était visiblement un copié, collé de celui de Syrio.
Le jeune homme se glissait donc dans la chambre de sa fille pour aller lui faire le câlin du matin. Il adorait la voir rire et sentir ses petites mains passer sur son visage lorsqu'il l'avait dans ses bras. Un autre moment privilégié pour notre jeune chevalier blanc. Malgré son emploi du temps, il se débrouillait toujours pour passer un maximum de temps avec sa petite fille. Elle n'aurait pas à souffrir d'un manque d'amour paternel comme lui. Hors de question pour lui de rester loin de sa femme et de sa fille. D'ailleurs notre petit couple était sur le point de commander un deuxième enfant. La famille del Toro risquait donc de s'agrandir très vite.
Re: La famille del Toro
Hrp : une petite musique d'ambiance.
Une tranche de vie !
La belle prêtresse était assise sur la terrasse. La mâtiné commençait à peine et pour une fois, le temps n’était pas trop mauvais. Elle regardait le ciel, les nuages qui y défilaient et de temps en temps elle scrutait les environs comme si elle attendait quelqu’un.
Ce qui était le cas puisqu’une silhouette s’approchait avec élégance de la petite demeure de la famille del Toro. Il s’agissait du bel Angélo, son père, mentor de son mari et accessoirement le capitaine de la milice de la ville.
Elle lui fit un large sourire, qu’il lui rendit immédiatement. Il s’approcha d’elle et déposa un bisou sur son front. Il lui avait fait signe de ne pas se lever. Comme Syrio, il ne voulait pas que sa fille fasse trop d’effort pendant sa grossesse. Ce qui provoqua un petit rictus d’agacement sur le visage de Sarah.
- Bonjour ma belle, comment vas-tu ?
- Bonjour père, je vais bien, même si j’aimerais pouvoir bouger un peu plus …
- Dans ton état, ce n’est peut-être pas très indiqué.
- Pfff, on dirait Syrio, je ne suis pas malade …
- Il se fait simplement du souci pour toi et l’enfant.
- Je sais bien, mais j’aimerais juste pouvoir l’aider, car en ce moment il fait des journées hallucinantes, vu qu’il m’a mit en « congé maternité » …
- Il a bien raison ! Dis-moi, il est où d’ailleurs ? Nous devions nous entraîner un peu ce matin ! Il s’est défilé, hum ? Il a eu peur de se prendre une raclée par un vieux comme moi ?
Le visage de Sarah s’illumina avec un sourire très malicieux.
- Je ne sais pas trop, il a découché cette nuit …
- Comment ça découché ?
- Oui, il a passé la nuit avec une autre fille, une belle petite brune en plus …
Le visage de la jeune femme affichait maintenant une moue triste.
- Hein ?! Dis-moi que c’est une blague !
- Non … C’est la vérité …
- Je vais le …
Sarah explosa de rire, mais c’était un rire contenu comme si elle ne voulait pas faire trop de bruit.
- Du calme père. C’est la vérité, mais ce n’est pas ce que tu penses. Suis-moi et tu vas comprendre.
La jeune femme le mena jusqu’à la porte de la chambre de la petite Emillia. Elle l’ouvrit lentement et délicatement pour faire le moins de bruit possible. Elle invita Angélo a passé la tête pour regarder. Un sourire se dessina immédiatement sur son visage. Il était rassuré de voir que Syrio dormait profondément en tenant sa fille dans les bras. Cette dernière était tendrement lovée contre lui. Il referma très lentement la porte derrière lui et chuchota à sa fille.
- Tu m’as fait peur …
- Désolé, c’était plus fort que moi. Allons discuter dans le salon, tu prendras bien un petit café ?
Volontiers.
Quelques minutes plus tard, le bretteur était en train de boire une gorgé de café.
- Cela lui arrive souvent ?
- Non, hier comme chaque soir, il est parti coucher Emillia. D’habitude, il arrive à l’endormir assez rapidement, juste le temps de lui raconter une histoire et de lui faire son petit bisou du soir. Sauf qu’hier, je trouvais qu’il mettait beaucoup de temps, alors je suis allé voir ce qui se passait et je les ai trouvé ainsi. Il devait être tellement fatigué qu’il s’est endormi avec elle.
Sarah marqua une légère pause.
- Ils étaient tellement mignons tous les deux que je n’ai pas eu le cœur de les réveiller. J’ai simplement un peu tiré les couvertures et je les ai laissé ainsi.
- Je comprends et me voilà rassuré.
Angelo reposa la tasse vide sur la petite soucoupe.
- Bien, je crois que c’est râpé pour sa petite leçon d’escrime.
- Je suis quasiment sûre qu’il ne va pas tarder à se lever. Je le connais trop bien et je suis presque sûr qu’il ne refusera pas un peu d’exercice avec toi.
- Je vais attendre alors et puis cela me permettra de passer un peu de temps avec ma si jolie fille.
Ils discutèrent ensembles pendant un petit moment avant que Syrio et Emillia ne fassent leur apparition. Le jeune gouverneur à peine réveillé avec les cheveux en bataille tenait sa fille dans les bras. Cette dernière était souriante et regardait sa mère et son grand père avec de magnifiques yeux verts.
- Bonjour mes amours.
- Hey hey … Bonjour ma puce … Bonjour monsieur le gouverneur.
- Bonjour ma chérie, bonjour beau papa.
Ils éclatèrent tous de rire et Angélo vint ensuite réclamer le droit d’avoir un peu sa petite fille dans le bras. Syrio embrassa tendrement sa femme avant d’aller se préparer son petit déjeuner. Il revint ensuite.
- Alors, Syrio, on a oublié sa petite correction du matin ? Tu es partie te réfugier dans les bras de ta fille pour ne pas avoir à m’affronter ? Ce n’est pas digne de mooonsieur le gouverneur ça.
- Tsss … Tu es venu me provoquer, c’est ça ?
- Effectivement et voir si tu savais faire autre chose que gratter du papier à longueur de journée !
- Je vais t’apprendre à danser avec la pointe de ma rapière !
- AH AH AH AH AH ! Je n’attends que ça, mais mange avant, tu dois prendre des forces pour espérer tenir une minute face à moi. Si tu veux, pour commencer, je peux peut-être tenir mon arme avec ma main gauche. Histoire de te donner une infime chance de pouvoir me toucher.
Deux silhouettes entrèrent dans la pièce. Deux magnifiques demi elfes dévisageaient les deux bretteurs avec un petit sourire.
- Bon, on va faire plus simple, vous deux contre nous deux ça vous va ? Sarah est venu nous avertir que deux coqs faisaient un peu trop de bruit dans son salon, alors on est venu pour leur donner une petite leçon.
- Sauf, si vous avez trop peur, bien sûr.
Angélo s’adossa à sa chaise en regardant les deux belles guerrières avec un sourire charmant et enchanteur. Puis, il se tourna vers Syrio.
- Qu’en penses-tu ? On ne va pas se laisser faire par ces deux beautés quand même ? Je crois qu’elles méritent bien une petite leçon d’escrime, non ?
- Tout à fait d’accord, un peu d’exercice avant le boulot me fera le plus grand bien.
Sarah récupéra sa petite fille qui observait la scène avec amusement.
- Bon, ne me les abîmez pas trop, hein ?
- Ne t’inquiète pas, on va juste leur apprendre les bonnes manières.
- Très bien !
La jeune femme vint tendrement embrasser son mari.
- Bonne chance mon amour, je crois que tu vas en avoir besoin.
- AH AH AH …
- Ne t’inquiète pas, je veillerais à ce qu’il ne se fasse pas trop amocher.
- Merci, je savais que je pouvais compter sur toi mon papounet.
Syrio haussa les épaules, puis ils sortirent tous dehors pour cette fameuse petite leçon d’escrime.
Ce qui était le cas puisqu’une silhouette s’approchait avec élégance de la petite demeure de la famille del Toro. Il s’agissait du bel Angélo, son père, mentor de son mari et accessoirement le capitaine de la milice de la ville.
Elle lui fit un large sourire, qu’il lui rendit immédiatement. Il s’approcha d’elle et déposa un bisou sur son front. Il lui avait fait signe de ne pas se lever. Comme Syrio, il ne voulait pas que sa fille fasse trop d’effort pendant sa grossesse. Ce qui provoqua un petit rictus d’agacement sur le visage de Sarah.
- Bonjour ma belle, comment vas-tu ?
- Bonjour père, je vais bien, même si j’aimerais pouvoir bouger un peu plus …
- Dans ton état, ce n’est peut-être pas très indiqué.
- Pfff, on dirait Syrio, je ne suis pas malade …
- Il se fait simplement du souci pour toi et l’enfant.
- Je sais bien, mais j’aimerais juste pouvoir l’aider, car en ce moment il fait des journées hallucinantes, vu qu’il m’a mit en « congé maternité » …
- Il a bien raison ! Dis-moi, il est où d’ailleurs ? Nous devions nous entraîner un peu ce matin ! Il s’est défilé, hum ? Il a eu peur de se prendre une raclée par un vieux comme moi ?
Le visage de Sarah s’illumina avec un sourire très malicieux.
- Je ne sais pas trop, il a découché cette nuit …
- Comment ça découché ?
- Oui, il a passé la nuit avec une autre fille, une belle petite brune en plus …
Le visage de la jeune femme affichait maintenant une moue triste.
- Hein ?! Dis-moi que c’est une blague !
- Non … C’est la vérité …
- Je vais le …
Sarah explosa de rire, mais c’était un rire contenu comme si elle ne voulait pas faire trop de bruit.
- Du calme père. C’est la vérité, mais ce n’est pas ce que tu penses. Suis-moi et tu vas comprendre.
La jeune femme le mena jusqu’à la porte de la chambre de la petite Emillia. Elle l’ouvrit lentement et délicatement pour faire le moins de bruit possible. Elle invita Angélo a passé la tête pour regarder. Un sourire se dessina immédiatement sur son visage. Il était rassuré de voir que Syrio dormait profondément en tenant sa fille dans les bras. Cette dernière était tendrement lovée contre lui. Il referma très lentement la porte derrière lui et chuchota à sa fille.
- Tu m’as fait peur …
- Désolé, c’était plus fort que moi. Allons discuter dans le salon, tu prendras bien un petit café ?
Volontiers.
Quelques minutes plus tard, le bretteur était en train de boire une gorgé de café.
- Cela lui arrive souvent ?
- Non, hier comme chaque soir, il est parti coucher Emillia. D’habitude, il arrive à l’endormir assez rapidement, juste le temps de lui raconter une histoire et de lui faire son petit bisou du soir. Sauf qu’hier, je trouvais qu’il mettait beaucoup de temps, alors je suis allé voir ce qui se passait et je les ai trouvé ainsi. Il devait être tellement fatigué qu’il s’est endormi avec elle.
Sarah marqua une légère pause.
- Ils étaient tellement mignons tous les deux que je n’ai pas eu le cœur de les réveiller. J’ai simplement un peu tiré les couvertures et je les ai laissé ainsi.
- Je comprends et me voilà rassuré.
Angelo reposa la tasse vide sur la petite soucoupe.
- Bien, je crois que c’est râpé pour sa petite leçon d’escrime.
- Je suis quasiment sûre qu’il ne va pas tarder à se lever. Je le connais trop bien et je suis presque sûr qu’il ne refusera pas un peu d’exercice avec toi.
- Je vais attendre alors et puis cela me permettra de passer un peu de temps avec ma si jolie fille.
Ils discutèrent ensembles pendant un petit moment avant que Syrio et Emillia ne fassent leur apparition. Le jeune gouverneur à peine réveillé avec les cheveux en bataille tenait sa fille dans les bras. Cette dernière était souriante et regardait sa mère et son grand père avec de magnifiques yeux verts.
- Bonjour mes amours.
- Hey hey … Bonjour ma puce … Bonjour monsieur le gouverneur.
- Bonjour ma chérie, bonjour beau papa.
Ils éclatèrent tous de rire et Angélo vint ensuite réclamer le droit d’avoir un peu sa petite fille dans le bras. Syrio embrassa tendrement sa femme avant d’aller se préparer son petit déjeuner. Il revint ensuite.
- Alors, Syrio, on a oublié sa petite correction du matin ? Tu es partie te réfugier dans les bras de ta fille pour ne pas avoir à m’affronter ? Ce n’est pas digne de mooonsieur le gouverneur ça.
- Tsss … Tu es venu me provoquer, c’est ça ?
- Effectivement et voir si tu savais faire autre chose que gratter du papier à longueur de journée !
- Je vais t’apprendre à danser avec la pointe de ma rapière !
- AH AH AH AH AH ! Je n’attends que ça, mais mange avant, tu dois prendre des forces pour espérer tenir une minute face à moi. Si tu veux, pour commencer, je peux peut-être tenir mon arme avec ma main gauche. Histoire de te donner une infime chance de pouvoir me toucher.
Deux silhouettes entrèrent dans la pièce. Deux magnifiques demi elfes dévisageaient les deux bretteurs avec un petit sourire.
- Bon, on va faire plus simple, vous deux contre nous deux ça vous va ? Sarah est venu nous avertir que deux coqs faisaient un peu trop de bruit dans son salon, alors on est venu pour leur donner une petite leçon.
- Sauf, si vous avez trop peur, bien sûr.
Angélo s’adossa à sa chaise en regardant les deux belles guerrières avec un sourire charmant et enchanteur. Puis, il se tourna vers Syrio.
- Qu’en penses-tu ? On ne va pas se laisser faire par ces deux beautés quand même ? Je crois qu’elles méritent bien une petite leçon d’escrime, non ?
- Tout à fait d’accord, un peu d’exercice avant le boulot me fera le plus grand bien.
Sarah récupéra sa petite fille qui observait la scène avec amusement.
- Bon, ne me les abîmez pas trop, hein ?
- Ne t’inquiète pas, on va juste leur apprendre les bonnes manières.
- Très bien !
La jeune femme vint tendrement embrasser son mari.
- Bonne chance mon amour, je crois que tu vas en avoir besoin.
- AH AH AH …
- Ne t’inquiète pas, je veillerais à ce qu’il ne se fasse pas trop amocher.
- Merci, je savais que je pouvais compter sur toi mon papounet.
Syrio haussa les épaules, puis ils sortirent tous dehors pour cette fameuse petite leçon d’escrime.
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