[Ambiance - Discussion] Dans le bureau du capitaine !

**Butcher** Mar 8 Mai - 19:45

Discussion dans le bureau du capitaine !

Le bureau était de taille raisonnable. Sa surface était recouverte de parchemins, sans doute des affaires en cours. Si son travail se mesurait à la quantité de papier que contenait les meubles qui composaient la pièce, nulle doute qu’il était plus que débordé. En même temps, en ayant une petite expérience de la vie clémentine, il leur était facile de s’imaginer que le travail de « Dragon Noir » ne devait pas être de tout repos.

Quoi qu’il en soit, tous nos « ténébrosi » étaient dans la pièce devant lui. Il n’avait pas assez de chaises pour tout le monde. Cependant, les chaises manquantes ne tarderaient pas à arriver. En effet, il avait donné des consignes à cet égard.

Mais, pour le moment, il attendait des explications sur ce qui venait de se passer dans le quartier de Santa Maria. L’incendie et le fameux avertissement qui fut griffonner sur le mur d’en face.

Le regard pénétrant vert émeraude du capitaine les regardait avec une profonde intensité. Un regard qui fut accompagné par un unique mot.

- Alors ?

Fets Dim 13 Mai - 6:51

Loubna regarda Syrio avec beaucoup d’attention. C’était un homme avec beaucoup de charisme qui ne laissait pas indifférent la belle danseuse de Sif.

- Combien de temps as-tu devant toi ? Je te pose cette question car nous avons beaucoup de chose à t'expliquer.

- Pouvons-nous avoir ta confiance ?

Loubna plongea son regard dans celui du capitaine et attendit sa réponse.

**Butcher** Dim 13 Mai - 7:47

Le jeune homme capta le regard de la jeune danseuse de sif et le soutint. Il lui répondit dans la foulée. Cependant, la jeune femme pouvait remarquer que ses traits étaient tirés. Son regard et ses traits étaient devenus bien moins innocents que lorsqu'elle l'avait rencontré dans l'empire du Roi Lune. A l'époque où il voulait absolument apprendre et percer les secrets de l'escrime lunaine.

- Ne t'inquiète pas, j'ai toute la nuit s'il le faut. Tant que cela m'aide à comprendre pourquoi cette maison à brûler et le pourquoi du comment de ces insciptions sur le mur.

- Si tu peux me faire confiance ? En fait, tu le dois ...

Il tâta le médaillon stylisé qu'il portait autour du coup. Le bijou représentait un dragon noir, animal mythique et emblème des enquêteurs de la ville de Clémence.

Beriaskel Dim 13 Mai - 13:02

Ornella était inquiète. Elle ne connaissait pas le Capitaine et malgré la confiance qu'elle accordait à Loubna, elle n'était pas certaine de pouvoir avoir confiance en lui. Elle décida donc de rester en retrait et d'écouter attentivement avant de prendre la parole. De plus, les événements de la soirée l'avaient épuisée. De nombreuses questions se bousculaient dans sa tête et la fatigue qui la submergeait ne l'aidait pas à remettre de l'ordre dans son esprit.

Flo Dim 13 Mai - 18:49

Vincenzo commençait à avoir le contre coup de cette journée sans fin.
Tant d'émotions : colère, amour, haine, culpabilité, souffrance...
Que dire? Par où commencer?
La douleur le faisant grimacer, Vincenzo regarda l'assemblée, cherchant du regard chacun de ses compagnons d'infortune afin de jauger de leur état d'esprit.

Fets Sam 19 Mai - 19:45

Loubna sentait les regards de sa troupe poser sur elle.

- Je vais essayer d’être assez clair dans mes explications car nous avons beaucoup de choses à gérer. Je te prie de m’excuser si je suis confuse et j’espère que mes camarades apporteront leurs avis et leurs ressentis.

Loubna marqua un instant avant de commencer son discours. Le regard de Loubna se plongea dans celui de Syrio.

- Il y a quelques jours en arrière, nous étions dans la rue entrain de faire notre représentation lorsqu’un certain Germain est venu nous voir. Cette personne travaille pour la famille Albane et il nous a annoncé que nous étions conviés à une soirée privée organisée par cette famille très riche.

- Est-ce que tu connais cette famille ?

- Le palais des Albane est surveillé par 2 gardes, Hans, un homme costaud d’environ deux mètres de haut avec une dent en or et Melkior. Ce dernier n’est pas bien grand, 1m70 environ la quarantaine avec 1 œil en moins.

- Lors de notre représentation chez les Albane, il y avait l’héritier de la famille da Fano, Dominico, qui était installé juste devant la scène. C’est un homme vraiment dégoutant, qui est vraiment sans gêne. Beurk, rien que d’y penser, ça me dégoute.

- Notre représentation a été interrompue par un phénomène étrange. Nous en avons profité pour nous enfuir de cette demeure. Devant le palais c’était le chaos total. Dominico était à terre, au milieu de la place et il n’arrêtait pas de crier « Il Rovo au voleur ».

Loubna marqua une pause afin de laisser les autres intervenir.

Quelques minutes plus tard, elle reprit son monologue.

- Nous avons fait la rencontre de Frederico Agostini proche de la via della felicita, pistolet à la main. Cet homme est à la recherche de sa fille, Laura, qui a disparut depuis deux semaines. Apparemment, ce serait la bande des cabochards qui serait dans le coup. Nous avons décidés d’aider cet homme dans sa recherche.

- Nous partons en repérage vers un entrepôt, qui se trouve dans le port commercial de Clemence. J’ai pu retrouver un vêtement qui appartient à la milice privée des Albane et plus précisément à Melkior. Dans cet entrepôt se trouve une pièce un peu spéciale. Des messages, écrits avec du sang, étaient présents sur le mur. « A qui est dépouillé, il reste les armes » et « il l’ont tués ? ». Et j'ai trouvé ceci.

Elle sortit de sa poche, la douille en or avec des symboles gravés dessus. Le regard de Loubna s’assombrit. La vision du borgne réapparut. Elle s’écroula par terre en se tenant la tête.

- Lorsque j'étais en l'entrepôt, et plus précisément dans la pièce secrète, j'ai eu une vision. Un homme borgne était entrain de tirer sur une femme ou une jeune femme. Cet homme, je suppose que c’est Melkior. Nous devons mettre la main dessus.
Il y a quelque chose d’étrange qui se passe et nous devons comprendre.

Tout se mélangea dans la tête de la jeune femme. La voix de sa mère était de nouveau présente. Elle avait besoin du soutien de ses camarades.

Beriaskel Dim 20 Mai - 9:17

Ornella comprit que Loubna avait besoin d'aide. Elle s'approcha d'elle et lui posa simplement une main sur l'épaule afin qu'elle comprenne qu'elle n'était pas seule. Ornella, bien que toujours méfiante, prit la parole :

"Il me semble que Loubna a bien décrit la situation et n'a rien omis."

Elle essayait de sonder Syrio mais son regard ne laissait entrevoir aucune émotion. Se tournant complètement vers lui, elle lui adressa cette question :

"Connaissez-vous ce Melkior?"

aure38 Dim 20 Mai - 13:57

Ezio resta quand a lui en retrait enfin de voir comment aller réagir le fameux inspecteur, car il n'avait guère confiance.
Et puis aussi il essayé de recuperer de son esape et de cette semaine tres agitée comme il le pouvait.

Néanmoins il resta attentif à la conversation pour avoir quelque information enfin de recollé les morceaux de l'énigme.
Il ne fut guére surpris d'apprendre que leur repére était en cendre aprés la conversation et l'execution qu'il avait réussi à surprendre.
Bien qu'aillant de nombreuse pistes devant lui, il ne pourrait y arrivé sans l'aide de ses compatriotes.

Cependant il ne pouvait s'empécher de penssait a elle....

**Butcher** Dim 20 Mai - 14:49

Le jeune enquêteur se massa les tempes avec son pouce et son majeur afin d’intégrer tout ce qu’il venait d’entendre. Puis, il se massa un peu les yeux avant de poser à nouveau son regard vers ses interlocuteurs.

- Doucement Loubna, c’est moi qui pose les questions. Il y a pas mal de choses qui m’échappe là …

- La première quel est le rapport entre ce que vous venez de me dire et les vengeurs de la nuit ?

- Je vous signale que j’enquête sur l’incendie et pas sur la famille Albane.

Syrio marqua une pause afin de se faire un peu de place sur son bureau. Il empila quelques parchemins afin de se libérer un petit espace devant lui.

- Je ne connais pas ce Melkior, mais j’ai vaguement entendu parler des Cabochards. Une bande de petites frappes sans envergure. Ils doivent surement bosser sous la coupe d’un grand « capo » de la ville.

Fets Dim 20 Mai - 15:28

Loubna avait été trop vite, bien trop vite.

- Les vengeurs de la nuit, bah c'est nous... C'est Vincenzo qui nous a prénommé ainsi pour que nous soyons plus discret... Mais au final nous avons été démasqué...

- Je te laisse poser les questions mon cher Syrio.

Beriaskel Dim 20 Mai - 20:14

Loubna était peut-être allée trop vite mais de toute évidence il aurait fallu raconter tout cela. Ornella prit donc la parole:

"En ce qui concerne l'incendie, il est manifestement criminel, quelqu'un nous en veut, ou plus justement en veut aux "vengeurs de la nuit". Notre enquête sur les nombreuses disparitions de femmes et d'enfants gênent. Nous ne sommes pas des criminels. Nous cherchons simplement la vérité."

Fets Lun 21 Mai - 5:11

Loubna regarda Ornella d'un air complice !

- Je suis tout à fait d'accord avec toi, Ornella.

- Le problème, c'est que cet incendie allait causer la mort d'autres personnes. Nous sommes arrivés à temps et Vincenzo, d'un air héroïquement à sauver un enfant mais nous saurions arrivés une seconde plus tard... Ça aurait été le drame total !

- Nous devons mettre la main sur celui qui a fait ça ! Mais je suppose que nous sommes suivis !

- Ce Melkior doit y être pour quelque chose !!

**Butcher** Lun 21 Mai - 6:19

L’enquêteur écoutait attentivement leurs propos. Cependant, il réagit promptement aux tirades de Loubna et d’Ornella.

- Précisément. Si vous saviez que vous aviez mis le doigt dans quelque chose de dangereux. Alors, pourquoi n’êtes-vous pas aller voir les autorités compétentes en la matière ?

- Vous avez mis sciemment la vie de plusieurs personnes innocentes en jeu en voulant régler l'affaire tout seul. Jouer aux justiciers, c’est louable, mais c’est idiot en plus d’être dangereux.

Syrio esquissa une petite grimace de réprobation avant de redevenir sérieux.

- Et maintenant que comptez-vous faire ? Vous semblez avoir attirer l’attention de personnes sans scrupules qui sont prêtes à tuer des innocents pour avoir votre peau.

- Avez-vous la moindre idée du pétrin dans lequel vous, vous êtes fourrés ?

Le maître du lieu marqua une micro-pause avant d’achever sa diatribe.

- Néanmoins …

- Vous avez encore cette fameuse veste ? Et comment pouvez-vous affirmer qu’elle appartient à ce fameux Melkior ?

Fets Lun 21 Mai - 6:55

- Pourquoi nous n'avons pas prévenu les autorités supérieures ? Pour ma part, je ne connaissais pas de personne en qui je pouvais faire confiance.

- Je suis très consciente, que notre façon d'agir n'a pas été très judicieuse.

Loubna marqua une pause car une idée était entrain de se dessiner dans sa tête.

- J'ai peut être une idée pour réussir à choper les personnes responsables de cette incendie....

- Nous pouvons tout simplement continuer nos représentations dans la rue tout en étant surveiller par toi et tes hommes. Pour ne pas mettre en danger les spectateurs, nous pouvons dessiner un périmètre de sécurité.

- Qu'en dites vous ?

Loubna regarda avec attention ses camarades afin qu'ils puissent prendre la parole.

- En ce qui concerne le vêtement, je ne sais plus précisément comment nous savons que celui ci lui appartient. Je ne voudrais pas dire de bêtise donc pour cette question, je laisserais les camarades prendre la parole.

Beriaskel Lun 21 Mai - 19:37

Plus les minutes défilaient et moins Ornella avait confiance en ce Syrio.

"Il est évident que nous n'avons certainement pas été assez prudents. Comme le dit assez justement Loubna, il est difficile de trouver quelqu'un à qui faire confiance dans cette ville. En ce qui concerne, le manteau, j'avoue que mes souvenirs sont un peu flous. Aussi je laisserai mes camarades prendre la parole. Se tournant vers Loubna, elle reprit, il me semble que ton idée n'est pas mauvaise. Se tournant vers le Capitaine, en ce qui concerne la disparition des jeunes enfants et des jeunes femmes, une enquête est-elle ouverte? Si oui, pensez-vous que nous pouvons vous être utiles?"

Ornella songeait qu'il allait être difficile de se sortir de ce pétrin. Trop de personnes étaient impliquées, beaucoup de questions restaient sans réponse et elle attendait avec impatience de pouvoir discuter avec Loubna à propos de ce Capitaine.

**Butcher** Mar 22 Mai - 7:14

Le capitaine écouta les deux jeunes femmes. Ensuite, son regard alla se perdre dans celui des compagnons de Loubna et Ornella. Comme ils n’esquissèrent aucune réaction, sans doute le trop pleins d’émotions s’avoua-il à lui-même. Il se concentra à nouveau son attention sur ses interlocutrices. En même temps, sa rétine n’allait pas s’en plaindre.

Le silence s’installa pendant que Syrio réfléchissait à la situation.

Après une paire de minutes, il se leva, se dirigea vers la porte d’entrée de son bureau et l’ouvrit. Il interpella ensuite le garde qui était posté pas loin de son bureau.

- Mauricio, tu pourrais aller me chercher aux archives le dossier « Pinilla » !

Une réponse se fit entendre à l’intérieur du bureau sans que les tenebrosi puisse voir la figure de celui qui l’avait proféré.

- Bien capitaine !

Après un dernier coup d’œil, la jeune femme referma la porte derrière avant de venir s’installer derrière son bureau.

Puis, il reprit la discussion.

- Vous marquez un point … Au sujet de la confiance …

- Maintenant, je ne sais pas si je pourrais vous garantir un cordon de sécurité efficace. Un tir de mousquet, de pistolet ou d’arbalète depuis un toit peu mettre un terme à votre vie.

Le jeune appuya du regard cette dernière tirade.

- En ce moment, les deux affaires qui mobilisent une grande partie des enquêteurs de Clémences sont … Dans un premier temps, Il Rovo et sa capture.

- Dans un second temps, une affaire de meurtre en série qui touche exclusivement des femmes.

- Ce sont les deux affaires urgentes, mais nous en avons une pléthore d’autre à traiter. Comme ce fameux incendie par exemple.

- Clémence est une ville immense et comme vous pouvez le voir, ce n’est pas le travail qui manque.

Syrio écarta les bras afin d’attirer l’attention de l’assemblée sur la tonne de paperasse qui tapissait la surface de son bureau.

- Pour en revenir à notre affaire d’incendie, je me trouve devant un gros dilemme. Vous proférez des accusations contre ce fameux Melkior qui ferait donc, si j’ai bien compris, parti de la milice privée de la famille Albane.

- Le « hic » c’est que vous n’avez aucune preuve concrète et physique de ce vous avancez ? La veste pourrait être un bon incendie … En espérant qu’elle ne soit plus qu’un petit tas de cendres … Hum ?

- Les choses ne se présentent pas bien pour vous …

Il marqua une nouvelle petite pause. Sa main se posa sur son menton de façon à l’englober totalement. Une fois de plus, il réfléchissait à la meilleure façon de procéder. Le jeune capitaine, ne voulait pas prendre à la légère ces « disparitions » d’enfants. Pour le moment, il n’était pas sûr de la bonne foi de la curieuse troupe qui se trouvait devant lui tant l’histoire lui semblait étrange.

Cependant, il voulait en avoir le cœur net.

- Bien … Malgré l’urgence de la situation. Le fait est que vous avez à vos trousses des personnes dangereuses qui ne vous veulent pas du bien.

- La meilleure des manières serait de faire profile bas … Au moins pendant un jour ou deux jours, histoire de tenter de brouiller un peu leur pistes. Juste le temps que je puisse glaner quelques informations au sujet de ce fameux Melkior.

- Sachez cependant que mon temps est limité, je ne pourrais pas m’y mettre à plein temps et que j’aurais peut-être besoin de votre aide … Je vais vous donner une chance de confondre ce Melkior et de mettre un terme à ses agissements.

- Je le fais surtout pour Loubna et sa regrettée mère … Ma sœur et moi n’oublierons jamais notre séjour dans la magnifique cité d’Ishmer.

Son visage se fit plus tendre pendant que ses yeux plongeaient dans ceux de la belle « danseuse de cif ».

Puis, ils se dirigèrent à nouveau vers l’ensemble du groupe.

- Alors, est-ce que vous acceptez ma proposition ?

aure38 Mar 22 Mai - 10:58

Ezio estima le moment propice pour faire quelques petites révélations

- Pour ce qui est de l'incendie, Melkior n'y est pour rien, c'est El Capo qui en est responsable, apparament Melkior serait terrer dans la demeure Albane de peur de represailles, je suis au courant de tout ceci car j'ais surpris une petite discution du Capo contre les sbire qui ont incendié l'imeuble, malheureusement pour vous ils sont mort la tranche tranché par se dernier et il semblerait qu'il est mis notre tête à prix, tout ceci c'est dérouler devant un entrepos qui semblerait lui appartenir.

Je supose que vous savez déjà qui est le capo qui sévit sur les dock?

Ezio repris son silence en observant la reaction de son interlocuteur

Beriaskel Mar 22 Mai - 16:49

Ornella fut surprise par les paroles d'Ezio. La situation était très grave plus qu'elle ne l'aurait cru et avec le mariage qui approchait à grands pas, elle se sentait submergée. Elle était à deux doigts d'éclater de rage.

"Voilà de nouveaux éléments qui vont surement nous être utiles. Elle se tourna vers le capitaine et reprit la parole, faire profile bas me semble être une très bonne idée. Nous avons besoin de temps pour nous reposer également. Nous avons été fortement éprouvés par tout cela. Je dois avouer que je me sens démunie devant tant de problèmes. Je pense parler pour mes camarades en disant que votre aide sera la bienvenue."

En disant cette dernière phrase, elle se tourna vers ses camarades lentement et se mit à les observer. Pourquoi diable, Esteban et Vincenzo ne prenaient-ils pas la parole? Ce silence commençait à la rendre nerveuse. "Pourvu qu'il n'y ait aucune autre épreuve qui nous tombe dessus ce soir!"

Flo Mar 22 Mai - 17:37

Vincenzo en avait plus qu'assez de cette soirée interminable où tout allait de mal en pis.
Vincenzo essayait de réprimer, avec moult difficulté, un cri mêlé de désespoir de rage et de colère qui remontait du plus profond son être.

"Pour moi la cause de cet incendie remonte à quelques jours, lorsque nous avons décider d'enquêter sur la disparition d'enfants.
Suite à l’agression et la tentative d'intimidation du boulanger de la via Felicita, nous avons réussi à délier les langues d'une petite frappe faisant partie de la Bande des cabochards. Il nous indiquait un petit entrepôt du Port. Afin d'éviter les représailles sur cette famille j'ai décidé de reporter leur attention sur nous en nous prénommant les Vengeurs de la Nuit."

Vincenzo laissa éclater sa rage en se levant et en frappant du poing le mur à ses côtés.

"Aaaaaah, mais quel idiot j'ai été ! Pourquoi l'ai je laissé partir comme si de rien n'était !"

Vincenzo reprenait son souffle la tête collée contre le mur ... puis, après de nombreuses secondes, repris d'un ton plus calme et plus discret.

"Et donc accompagné par un certain Frederico Agostini, dont sa fille Laura avait vraisemblablement été enlevée par cette bande, nous sommes allé à cet entrepôt : nous avons découvert une pièce très glauque"

Vincenzo se tourne vers Loubna.

"N'est ce pas Loubna? Tu avais même trouvé des messages très inquiétant écrit en lettre de sang, il me semble."

Vincenzo se retourna vers le Capitaine Syrio.

"On n'a pas été assez prudent et on a été suivi jusque chez nous, cela va sans dire ! Quelle bande d'ignobles personnes ! Comment peut on faire brûler un immeuble entier pour atteindre seulement quelques personnes !"

Vincenzo se rassit péniblement.

"Il est vraiment temps que l'on se fasse oublier et que s'arrête ces dégâts collatéraux, et si je puis me permettre je compte sur vous pour les débusqués ces fils de porc."

Vincenzo, haletant et visiblement éprouvé, avait perdu depuis un moment sa voix claire et si comédienne qui caractérisait la Commedia dell'Arte.

**Butcher** Mer 23 Mai - 15:09

Le jeune capitaine écoutait en tentant de garder également son calme. Plus les minutes défilaient et plus l’affaire devenait confuse et grave. Surtout depuis que le duelliste se mette à parler de « capo ». La tournure que prenait cette histoire lui déplaisait et cela se lisait sur son visage. Une grimace d’inquiétude commençait à apparaître sur le visage de Syrio.

Avant de reprendre la parole, il attendit que le zanni reprenne son calme. Pendant ce temps, le jeune officier se leva et se dirigea vers l’unique fenêtre de son bureau. Elle donnait sur la cour intérieure du palais du « podestat ».

Son regard se perdit un moment sur les gardes qui étaient en faction en contrebas.

Le temps s’égrena paisiblement avant qu’il ne reprenne la parole tout en restant à côté de la fenêtre. Son regard était toujours focalisé sur ce qui se passait dehors.

- Donc, si j’ai bien suivi et si je résume la situation …

- Deux membres de la bande des Cabochards malmenaient un boulanger. Dans cette altercation, vous avez rencontré une personne qui recherchait sa fille. Ce fameux Monsieur Agostini … C’est ça ? Bon pour ce soir, je ne vous demanderais pas plus de détail sur votre rencontre avec cette personne … Quoi qu’il en soit, il est où actuellement ce Monsieur ?

Le jeune homme attendit une réponse claire et concise avant de reprendre.

- De toute évidence, les « Cabochards » seraient donc à l’origine de ces disparitions d’enfants. Puisqu’en les faisant parler, vous êtes tombés sur un entrepôt particulier …

- Cet entrepôt était vide, c’est bien ça ? Mais vous y avez trouvé des indices qui vous mènent à suspecter un membre de la milice privée de la famille Albane … Ce fameux Melkior ?

- Je suis toujours dans le vrai ?

Une autre pause fut marquée afin que quelqu’un corrige ses propos, si cela était nécessaire.

- Malheureusement, vous, vous êtes très vite fait repéré. Déjà en laissant filer les deux personnes que vous avez fait parler … Une grossière erreur … Puis, à partir de là, j’imagine qu’il ne devait pas être trop difficile pour les autres « Cabochards » de vous suivre tranquillement afin de savoir où vous habitiez etc … Bref, pleins d’hypothèses sont possibles …

Syrio se tourna à nouveau vers ses interlocuteurs. Il plongea son regard dans le leur avant de continuer.

- Là, où cela devient à la fois intéressant et inquiétant ce sont les propos de Monsieur.

Dit-il en désignant Ezio du regard.

- Ce fameux Melkior se cache parce qu’il avoir peur d’éventuelles représailles … Représailles non pas des « Vengeurs de la nuit », mais d’un membre éminent du crime de la ville.

- Rien que de savoir qu’il peut y avoir un des capo de la ville qui est impliqué personnellement dans votre histoire cela va compliquer énormément les choses.

- Le monde du crime à Clémence est gouverné par plusieurs « capo » ou chefs ou parrains ou peu importe le nom que vous leur donnerez. Les trois « capo » les plus influents sont « Barsavi », « Thanatos » et « le Chevalier ».

- Ils n’ont pas de territoire de prédilection … Ils sont au sommet de la pyramide. Toutes les bandes de la ville travaille pour l’un ou l’autre de ces « capo ».

- Pour en revenir à votre question … Sur les docks, tous les « capo » y sont représentés … Donc, il me sera difficile comme ça de vous dire qui était ce « capo ». Par contre, s’il est venu en personne se salir les mains, cela veut dire que vous avez mis votre nez dans une sacrée merde.

- Pardonnez mon franc parlé, mais d’habitude ces types préfèrent gérer leurs affaires à distance.

Syrio revint s’asseoir derrière son bureau.

- Les « capo » sont riches, ont de l’influence et possèdent beaucoup de relations. Vous voilà prévenu …

Le capitaine s’arrêta de parler, regarda en direction de la porte, puis de la fenêtre avant de reprendre la parole en baissant considérablement le volume de sa voix.

- Pour nous débarrasser efficacement de ce genre de criminels, il faudrait les tuer. Avec leurs relations, même la justice n’est pas sûre et croyez-moi … Cela me chagrine au plus profond de mon cœur … Si j’avais les moyens de faire tomber toutes ces pourritures, je le ferais avec un immense plaisir, mais ma hiérarchie ne m’en laissera jamais l’opportunité. Je me suis déjà fait taper sur les doigts à plusieurs reprises.

- Cependant … Rien ne me ferait plus plaisir que de vous aider à retrouver ces enfants disparus et à nous débarrasser de toutes ces pourritures. Cependant, je ne pourrais pas le faire sans votre aide.

- Je suis conscient du risque que je vous demande de prendre. Cependant, je ne pense pas que ce fameux « capo » vous laisse tranquille à Clémence ou dans son Protectorat.

- Donc … De mon point de vue, il ne vous reste plus beaucoup de solutions. Soit vous faites face en m’aidant … Soit, le plus sage serait de quitter la ville de Clémence et tout son protectorat dans les plus brefs délais …
- Sachez que si vous décidez de rester. Je sais où vous pourrez vous réfugier pendant deux ou trois jours afin de vous faire un peu oublier … Cela me donnera le temps de réfléchir un peu comment on pourrai confondre et attraper ce fameux Melkior …

- Alors ?

Il balaya la salle du regard afin de pouvoir poser à tour de rôle son regard dans celui de tous les « ténébrosi » qui lui faisait face.

Flo Mer 23 Mai - 16:11

J'en suis si mes compagnons en sont ! Je tiens à coincer ces pourritures !

Beriaskel Mer 23 Mai - 16:26

"Je vous suis également."

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