[LGE][évènement] Chaud au Suiddock !
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[LGE][évènement] Chaud au Suiddock !
Hrp : dernier évènement de l'été avant la reprise !!! *lève les bras au ciel en guise victoire* Un petit texte à la fois sérieux et délirant !! Je vous partage un petit bout des musiques de ma jeunesse !! Une seule chose à dire BLED POUWA !!! Allez bonne lecture pour les courageux.
Nuit du 17 ème jour au 18 ème jour du mois de sommerzeit.
Nuit du 17 ème jour au 18 ème jour du mois de sommerzeit.
Chaud au Suiddock !
Ce soir-là, le ciel était constellé d’étoiles. Aucun nuage ne rodait dans le ciel afin de tenter de dissimuler le spectacle qui s’offrait aux yeux de la silhouette qui était accompagnée de deux autres individus. La température était agréable et une petite brise saline soufflait de temps à autre pour rappeler aux gens qu’ils étaient en bord de mer.
Ajustant le capuchon de la robe élimée qu’ils s’étaient procurés, ils s’engouffrèrent dans les petites venelles qui débouchaient sur les quais. Ces petites artères sinueuses et crasseuses étaient désertes, comme le reste du quartier. Ils ne s’attendaient pas à trouver un quartier aussi vide. Quoi qu’il en soit, ils continuèrent de progresser prudemment en surveillant les alentours.
À l’autre bout du quartier, la fête commençait à peine dans un cadre des plus surprenants. Cette fête se déroulait en plein milieu du plus infâme des taudis. Un endroit délabré, insalubre et peuplé par une faune bigarrée qui filerait la frousse à n’importe quelle personne saine d’esprit. Le genre d’endroit où l’on ne se baladait pas sans y être invité ou alors, il faudrait le faire en serrant les fesses tout en s’accrochant fermement à sa bourse. Les rues et les ruelles de cet endroit étaient remplies de décombres, d’ordures et de gravats. Il fallait louvoyer entre tout ça pour s’y tailler un chemin.
Pourtant, devant une petite mansarde qui se fondait parfaitement dans le décor. On avait tout déblayé et nettoyé. Un grand feu y était allumé. Sa taille était imposante, de quoi faire brûler quelques sorcières à la mode sigmarite. Le bois crépitait pendant qu’une colonne de fumer prenait la direction de la voûte céleste. Des gens étaient déjà présents, mais des petites grappes de personnes ne cessaient d’affluer par toutes les traboules qui donnaient sur cet endroit. La foule était hétéroclite, tous les âges étaient présents, du très jeune au très vieux. Par contre, il n’y avait pas toutes les classes sociales. On allait du très pauvres au pauvre, même s’il y avait ça et là quelques exceptions. Ces exceptions arrivaient pour la plupart en provenance d’autres quartiers.
Un petit orchestre se mettait en place. Les musiciens ajustaient leurs instruments pendant que la chanteuse chauffait sa voix et son corps. Bien sûr, c’était un orchestre populaire. Bien loin des vrais petits orchestres que peuvaient s’offrir les riches familles marchandes de la cité. En même temps, la musique qu’ils jouaient répondait à des règles bien plus simples et anarchiques que celle jouée par ceux qui avaient eu la chance, mais surtout les moyens de faire le conservatoire.
Dans un autre coin, des femmes et des hommes s’occupaient de la tambouille et des boissons qui allaient êtres servis aux convives de la soirée. Loin d’être de la haute gastronomie, cette nourriture était un miraculeux présent pour les gens du quartier. Préparée correctement et avec le cœur, elle n’en était que plus bonne. Et puis, la viande cuite au feu de bois était toujours un délice. La bière contenue dans les tonnelets commençait à peine à être écoulé.
Tranquillement, les convives se regroupaient en groupe afin de discuter des dernières rumeurs et des derniers évènements. Les enfants gambadaient frénétiquement en slalomant entre ces petits conclaves.
Bref, la soirée commençait bien et la sécurité avait été renforcée afin qu’elle ne soit pas perturbée. De toute manière, les hommes de Bill le Boucher étaient forts occupés ces derniers temps. Depuis, la destruction de l’entrepôt des écorcheurs, ils s’étaient faits discrets, mais de temps en temps, ils sortaient pour faire quelques bains de sang. Il fallait donc rester sur ses gardes, même s’ils n’oseraient pas descendre, ici, dans les taudis.
Syrio arriva à ce moment-là en tenant le bras de mamie Hetta, la femme qui était une mère pour lui. Cette dernière lui adressa un sourire avant de se diriger vers le petit groupe qui s’occupait de la nourriture et des boissons. Tous des gens qu’elle connaissait bien et avec qui elle s’entendait bien. Cependant, il ne fut pas longtemps seul et livré à lui-même. Bien connus de tous le monde, il usa la paume de sa main en serrant des mains et à ce rythme, il aurait un bleu à l’épaule avec toutes les tapes qu’il reçut dans le dos. Quelques vieilles bonnes femmes qu’il avait connu lorsqu’il était haut comme trois pommes vinrent lui attraper les joues en souvenir du bon veux temps. Ses joues n’avaient pas de quoi être jalouse puisque les bises se succédèrent jusqu’à ce qu’une petite main vienne tirer le jeune homme au milieu de la piste de danse. Un estalien était en train de mettre le feu. C’était la première partie et quelle première partie puisque ces chansons étaient connues de tout le monde maintenant, ainsi que la manière outrageante dont on devait les danser. Les paroles que le chanteur avait déjà été traduit à plusieurs reprises guidaient les danseurs et les danseuses. Des danses que l’on dansait à deux et qui étaient extrêmement osées. Si vous vouliez vous rapprocher d’un homme ou d’une femme, il fallait vraiment le faire sur un de ces danses.
La main qui entraîna Syrio appartenait à une belle petite blonde au sourire malicieux qui répondait au délicieux surnom de Rikku. Très vite, ils se mirent à danser et à discuter ensemble.
- Tu veux que je retrouve la trace d’un bateau ? Le Supplicier … Un bateau des Freijman … Bien … Bien … Et j’aurais quoi en échange mon Loulou ? Tu ne crois pas que je vais bosser à l’œil ?
Les yeux de Syrio roulèrent dans leurs orbites puis il afficha une mine qui se voulait contrite, mais qui au final était comique.
- À l’œil … Non … Mais, pour mes beaux yeux peut-être ?
La jeune femme explosa de rire. Un rire délicieux qui mettait en avant son visage et sa beauté naturelle. La musique en cours était plus douce que la précédente. De ce fait, ils dansaient un collé serré des plus sensuels. Visiblement, la jeune femme savait bouger son corps, mais le jeune homme était au moins aussi doué que sa cousine dans la matière. Il avait cela dans le sang pour le plus grand bonheur de sa partenaire. Elle savait qu’elle venait de mettre la main sur l’un des meilleurs danseurs du quartier, mais de loin le plus beau et le plus aimable.
- Je ne sais pas … Tu pourrais déjà commencer par me consacrer cette soirée et ensuite …
- Je n’y vois aucun inconvénient bien au contraire. Et ensuite …
- Ensuite … Heu … On verra bien … Mais … Une faible femme comme moi aura peur de faire le trajet jusqu’à son chez soi … Un peu de compagnie … Lui ferait du bien … Tu ne crois pas !
Cette fois, ce fut au tour de Syrio d’exploser de rire. Elle ? Une faible femme ?! Il aura vraiment tout entendu et la soirée ne faisait que commencer.
- Je vais faire semblant de croire ce que je viens d’entendre … Et le gentleman que je suis ne peut pas laisser une jeune femme en détresse sans lui venir en aide.
Le sourire de Rikku s’élargit avant de lui répondre.
- Marché conclu alors !
La musique en cours livra ses dernières notes pendant que notre duo se décollait un peu en attendant la prochaine chanson. Lorsque le chanteur annonça le titre, Syrio se frotta les mains pendant que les joues de Rikku s’empourprèrent. La fameuse danse du requin … Une chanson pour faire la fête, un hymne dans une ville gouverné par les requins aux dents bien aiguisées ! En tout cas, quelques couples quittèrent la piste de danse, d’autres restèrent en affichant un peu de nervosité. Mais d’autre comme Syrio avaient le sourire jusqu’aux oreilles. La suite de danses qui se profilait à l’horizon allait être absolument énorme et il avait de la chance d’être en si bonne compagnie. Ses mains allaient se régaler.
La chanson débuta et si vous, vous donnez la peine de prendre la mesure, vous verrez qu’elle était des plus rythmée. Syrio et Rikku se lancèrent dans une suite simple, mais rapide de mouvements. À plusieurs reprises, ils se frottèrent l’un contre l’autre avec une très grande sensualité. Ils jouaient tous les deux le jeu de la chanson. Rikku prenait un air timide et effarouché, pendant que Syrio adoptait des attitudes et un regard de prédateur tout en gardant une certaine dose d’humour dans ses mimiques. Ces dernières déclenchèrent d’ailleurs des fous rires chez sa partenaire, mais elle continuait de suivre le rythme. En tout cas, le premier point crucial de cette danse se trouvait après 1 minute et 10 secondes du début. Après une première suite de mouvements, il se retrouva derrière la jeune femme, se baissa, posa sa joue contre son postérieur en faisant semblant de le dévorer. Bien sûr, à ce moment-là, les jeunes femmes poussaient le petit cri aigu qui allait bien pendant que les hommes se délectaient. Ce n’était pas fini, il fallait enchaîner sur la suite. Pas le temps de se reposer, la deuxième suite de mouvements devait s’achever après 1 minute et 47 secondes du début. Il s’acheva presque de la même manière sauf que cette fois, le jeune homme posa sa joue sur l’entrejambe de sa partenaire et fit mine de lui dévorer sa partie la plus intime le tout accompagné des mêmes petits cris ! La musique continua, les paroles défilèrent et ils durent continuer à jouer ce jeu tout au long de la musique.
Puis ce fut au tour de la danse du vampire. Toujours dans le même genre, toujours aussi rythmé, toujours aussi chaude surtout lorsque la partenaire devait faire glisser doucement son postérieur de haut en bas et de bas en haut à l’endroit où était censé se trouver selon les femmes le cerveau masculin. Ce geste revenait plusieurs à plusieurs reprises dans la chanson pour le plus grand plaisir des hommes. Le peuple estalien savait s’amuser ! Mais, ce n’était peut-être pas le peuple le moins macho du vieux monde. Ensuite, ce mouvement se terminait par un délicieux bisou dans le cou. C’était à la jeune femme de le faire, simulant ainsi la morsure du vampire. Il ne fallait pas perdre de vue le titre de cette délicieuse musique.
Et pour finir la trilogie en beauté, il fallait bien évidemment danser la danse de la manivelle, sinon, la fête ne serait pas aussi folle. Cette danse était sûrement la plus osée des trois. On aurait pu également la traduire par la danse des mains baladeuses, mais cela faisait tout de suite moins poétique. Il fallait dire que la traduction d’une tirade qui revenait en boucle de la chanson disait un peu près ceci …
Muito quente, aqui tá frio
Très chaud, ici c’est froid
Aqui tá quente, aqui tá frio
Ici c’est chaud, Ici c’est froid
Muito quente, aqui tá frio
Très chaud, ici c’est froid.
Je vous laisserais traduire le reste si l’envie vous en prenait. En tout cas, il fallait retenir une chose de tout ceci.
Au Suiddock les gens n’avaient pas une thune, mais il savait faire la fête !
Après cette suite de musiques, l’estalien laissa sa place à une belle chanteuse qui devait avoir du sang arabien. Sa musique était aussi chaude que le climat du royaume du sultan Raven. Les gens n’avaient pas fini de se régaler. Un changement de style qui ne perturba ni Rikku, ni Syrio puisque c’était des airs qu’ils connaissaient très bien.
Leurs corps à corps continua encore pendant quelques heures, coupé de temps à autre par une petite pause afin de se rafraîchir le gosier.
Cependant, au milieu de la nuit, ils furent dérangés par un type aussi haut que large. Un homme d’âge mûr à la carrure impressionnante. C’était loin d’être un inconnu dans le quartier. Il s’agissait du bras droit et meilleur ami de Grand-Père Rat. Un forgeron qui travaillait d’ailleurs pour la seule famille marchande naine qui faisait partie des dix. Ce dernier invita le jeune homme à le suivre. Visiblement, on voulait lui parler. Il accepta et emmena la jeune femme avec lui. Ils s’engouffrèrent tous les trois dans la modeste demeure de celui qui devint malgré lui le guide spirituel des gens des taudis.
Dans l’ombre, assise dans un coin, en tenant une bouteille à la main, une silhouette observa la scène sans en perdre une miette. Elle vit les trois personnes entrée dans la bicoque décrépite de Grand-Père Rat sans esquisser le moindre mouvement.
Ajustant le capuchon de la robe élimée qu’ils s’étaient procurés, ils s’engouffrèrent dans les petites venelles qui débouchaient sur les quais. Ces petites artères sinueuses et crasseuses étaient désertes, comme le reste du quartier. Ils ne s’attendaient pas à trouver un quartier aussi vide. Quoi qu’il en soit, ils continuèrent de progresser prudemment en surveillant les alentours.
À l’autre bout du quartier, la fête commençait à peine dans un cadre des plus surprenants. Cette fête se déroulait en plein milieu du plus infâme des taudis. Un endroit délabré, insalubre et peuplé par une faune bigarrée qui filerait la frousse à n’importe quelle personne saine d’esprit. Le genre d’endroit où l’on ne se baladait pas sans y être invité ou alors, il faudrait le faire en serrant les fesses tout en s’accrochant fermement à sa bourse. Les rues et les ruelles de cet endroit étaient remplies de décombres, d’ordures et de gravats. Il fallait louvoyer entre tout ça pour s’y tailler un chemin.
Pourtant, devant une petite mansarde qui se fondait parfaitement dans le décor. On avait tout déblayé et nettoyé. Un grand feu y était allumé. Sa taille était imposante, de quoi faire brûler quelques sorcières à la mode sigmarite. Le bois crépitait pendant qu’une colonne de fumer prenait la direction de la voûte céleste. Des gens étaient déjà présents, mais des petites grappes de personnes ne cessaient d’affluer par toutes les traboules qui donnaient sur cet endroit. La foule était hétéroclite, tous les âges étaient présents, du très jeune au très vieux. Par contre, il n’y avait pas toutes les classes sociales. On allait du très pauvres au pauvre, même s’il y avait ça et là quelques exceptions. Ces exceptions arrivaient pour la plupart en provenance d’autres quartiers.
Un petit orchestre se mettait en place. Les musiciens ajustaient leurs instruments pendant que la chanteuse chauffait sa voix et son corps. Bien sûr, c’était un orchestre populaire. Bien loin des vrais petits orchestres que peuvaient s’offrir les riches familles marchandes de la cité. En même temps, la musique qu’ils jouaient répondait à des règles bien plus simples et anarchiques que celle jouée par ceux qui avaient eu la chance, mais surtout les moyens de faire le conservatoire.
Dans un autre coin, des femmes et des hommes s’occupaient de la tambouille et des boissons qui allaient êtres servis aux convives de la soirée. Loin d’être de la haute gastronomie, cette nourriture était un miraculeux présent pour les gens du quartier. Préparée correctement et avec le cœur, elle n’en était que plus bonne. Et puis, la viande cuite au feu de bois était toujours un délice. La bière contenue dans les tonnelets commençait à peine à être écoulé.
Tranquillement, les convives se regroupaient en groupe afin de discuter des dernières rumeurs et des derniers évènements. Les enfants gambadaient frénétiquement en slalomant entre ces petits conclaves.
Bref, la soirée commençait bien et la sécurité avait été renforcée afin qu’elle ne soit pas perturbée. De toute manière, les hommes de Bill le Boucher étaient forts occupés ces derniers temps. Depuis, la destruction de l’entrepôt des écorcheurs, ils s’étaient faits discrets, mais de temps en temps, ils sortaient pour faire quelques bains de sang. Il fallait donc rester sur ses gardes, même s’ils n’oseraient pas descendre, ici, dans les taudis.
Syrio arriva à ce moment-là en tenant le bras de mamie Hetta, la femme qui était une mère pour lui. Cette dernière lui adressa un sourire avant de se diriger vers le petit groupe qui s’occupait de la nourriture et des boissons. Tous des gens qu’elle connaissait bien et avec qui elle s’entendait bien. Cependant, il ne fut pas longtemps seul et livré à lui-même. Bien connus de tous le monde, il usa la paume de sa main en serrant des mains et à ce rythme, il aurait un bleu à l’épaule avec toutes les tapes qu’il reçut dans le dos. Quelques vieilles bonnes femmes qu’il avait connu lorsqu’il était haut comme trois pommes vinrent lui attraper les joues en souvenir du bon veux temps. Ses joues n’avaient pas de quoi être jalouse puisque les bises se succédèrent jusqu’à ce qu’une petite main vienne tirer le jeune homme au milieu de la piste de danse. Un estalien était en train de mettre le feu. C’était la première partie et quelle première partie puisque ces chansons étaient connues de tout le monde maintenant, ainsi que la manière outrageante dont on devait les danser. Les paroles que le chanteur avait déjà été traduit à plusieurs reprises guidaient les danseurs et les danseuses. Des danses que l’on dansait à deux et qui étaient extrêmement osées. Si vous vouliez vous rapprocher d’un homme ou d’une femme, il fallait vraiment le faire sur un de ces danses.
La main qui entraîna Syrio appartenait à une belle petite blonde au sourire malicieux qui répondait au délicieux surnom de Rikku. Très vite, ils se mirent à danser et à discuter ensemble.
- Tu veux que je retrouve la trace d’un bateau ? Le Supplicier … Un bateau des Freijman … Bien … Bien … Et j’aurais quoi en échange mon Loulou ? Tu ne crois pas que je vais bosser à l’œil ?
Les yeux de Syrio roulèrent dans leurs orbites puis il afficha une mine qui se voulait contrite, mais qui au final était comique.
- À l’œil … Non … Mais, pour mes beaux yeux peut-être ?
La jeune femme explosa de rire. Un rire délicieux qui mettait en avant son visage et sa beauté naturelle. La musique en cours était plus douce que la précédente. De ce fait, ils dansaient un collé serré des plus sensuels. Visiblement, la jeune femme savait bouger son corps, mais le jeune homme était au moins aussi doué que sa cousine dans la matière. Il avait cela dans le sang pour le plus grand bonheur de sa partenaire. Elle savait qu’elle venait de mettre la main sur l’un des meilleurs danseurs du quartier, mais de loin le plus beau et le plus aimable.
- Je ne sais pas … Tu pourrais déjà commencer par me consacrer cette soirée et ensuite …
- Je n’y vois aucun inconvénient bien au contraire. Et ensuite …
- Ensuite … Heu … On verra bien … Mais … Une faible femme comme moi aura peur de faire le trajet jusqu’à son chez soi … Un peu de compagnie … Lui ferait du bien … Tu ne crois pas !
Cette fois, ce fut au tour de Syrio d’exploser de rire. Elle ? Une faible femme ?! Il aura vraiment tout entendu et la soirée ne faisait que commencer.
- Je vais faire semblant de croire ce que je viens d’entendre … Et le gentleman que je suis ne peut pas laisser une jeune femme en détresse sans lui venir en aide.
Le sourire de Rikku s’élargit avant de lui répondre.
- Marché conclu alors !
La musique en cours livra ses dernières notes pendant que notre duo se décollait un peu en attendant la prochaine chanson. Lorsque le chanteur annonça le titre, Syrio se frotta les mains pendant que les joues de Rikku s’empourprèrent. La fameuse danse du requin … Une chanson pour faire la fête, un hymne dans une ville gouverné par les requins aux dents bien aiguisées ! En tout cas, quelques couples quittèrent la piste de danse, d’autres restèrent en affichant un peu de nervosité. Mais d’autre comme Syrio avaient le sourire jusqu’aux oreilles. La suite de danses qui se profilait à l’horizon allait être absolument énorme et il avait de la chance d’être en si bonne compagnie. Ses mains allaient se régaler.
La chanson débuta et si vous, vous donnez la peine de prendre la mesure, vous verrez qu’elle était des plus rythmée. Syrio et Rikku se lancèrent dans une suite simple, mais rapide de mouvements. À plusieurs reprises, ils se frottèrent l’un contre l’autre avec une très grande sensualité. Ils jouaient tous les deux le jeu de la chanson. Rikku prenait un air timide et effarouché, pendant que Syrio adoptait des attitudes et un regard de prédateur tout en gardant une certaine dose d’humour dans ses mimiques. Ces dernières déclenchèrent d’ailleurs des fous rires chez sa partenaire, mais elle continuait de suivre le rythme. En tout cas, le premier point crucial de cette danse se trouvait après 1 minute et 10 secondes du début. Après une première suite de mouvements, il se retrouva derrière la jeune femme, se baissa, posa sa joue contre son postérieur en faisant semblant de le dévorer. Bien sûr, à ce moment-là, les jeunes femmes poussaient le petit cri aigu qui allait bien pendant que les hommes se délectaient. Ce n’était pas fini, il fallait enchaîner sur la suite. Pas le temps de se reposer, la deuxième suite de mouvements devait s’achever après 1 minute et 47 secondes du début. Il s’acheva presque de la même manière sauf que cette fois, le jeune homme posa sa joue sur l’entrejambe de sa partenaire et fit mine de lui dévorer sa partie la plus intime le tout accompagné des mêmes petits cris ! La musique continua, les paroles défilèrent et ils durent continuer à jouer ce jeu tout au long de la musique.
Puis ce fut au tour de la danse du vampire. Toujours dans le même genre, toujours aussi rythmé, toujours aussi chaude surtout lorsque la partenaire devait faire glisser doucement son postérieur de haut en bas et de bas en haut à l’endroit où était censé se trouver selon les femmes le cerveau masculin. Ce geste revenait plusieurs à plusieurs reprises dans la chanson pour le plus grand plaisir des hommes. Le peuple estalien savait s’amuser ! Mais, ce n’était peut-être pas le peuple le moins macho du vieux monde. Ensuite, ce mouvement se terminait par un délicieux bisou dans le cou. C’était à la jeune femme de le faire, simulant ainsi la morsure du vampire. Il ne fallait pas perdre de vue le titre de cette délicieuse musique.
Et pour finir la trilogie en beauté, il fallait bien évidemment danser la danse de la manivelle, sinon, la fête ne serait pas aussi folle. Cette danse était sûrement la plus osée des trois. On aurait pu également la traduire par la danse des mains baladeuses, mais cela faisait tout de suite moins poétique. Il fallait dire que la traduction d’une tirade qui revenait en boucle de la chanson disait un peu près ceci …
Muito quente, aqui tá frio
Très chaud, ici c’est froid
Aqui tá quente, aqui tá frio
Ici c’est chaud, Ici c’est froid
Muito quente, aqui tá frio
Très chaud, ici c’est froid.
Je vous laisserais traduire le reste si l’envie vous en prenait. En tout cas, il fallait retenir une chose de tout ceci.
Au Suiddock les gens n’avaient pas une thune, mais il savait faire la fête !
Après cette suite de musiques, l’estalien laissa sa place à une belle chanteuse qui devait avoir du sang arabien. Sa musique était aussi chaude que le climat du royaume du sultan Raven. Les gens n’avaient pas fini de se régaler. Un changement de style qui ne perturba ni Rikku, ni Syrio puisque c’était des airs qu’ils connaissaient très bien.
Leurs corps à corps continua encore pendant quelques heures, coupé de temps à autre par une petite pause afin de se rafraîchir le gosier.
Cependant, au milieu de la nuit, ils furent dérangés par un type aussi haut que large. Un homme d’âge mûr à la carrure impressionnante. C’était loin d’être un inconnu dans le quartier. Il s’agissait du bras droit et meilleur ami de Grand-Père Rat. Un forgeron qui travaillait d’ailleurs pour la seule famille marchande naine qui faisait partie des dix. Ce dernier invita le jeune homme à le suivre. Visiblement, on voulait lui parler. Il accepta et emmena la jeune femme avec lui. Ils s’engouffrèrent tous les trois dans la modeste demeure de celui qui devint malgré lui le guide spirituel des gens des taudis.
Dans l’ombre, assise dans un coin, en tenant une bouteille à la main, une silhouette observa la scène sans en perdre une miette. Elle vit les trois personnes entrée dans la bicoque décrépite de Grand-Père Rat sans esquisser le moindre mouvement.
Dernière édition par Butcher le Mer 5 Oct - 8:48, édité 1 fois
Re: [LGE][évènement] Chaud au Suiddock !
HRP // dommage que Clara soit occupée ! elle aurait adorée !! Mais elle fait déjà la danse de la manivelle avec NAt.
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