[Dan/Rose] Un repas succulent pour une compagnie délicieuse
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Re: [Dan/Rose] Un repas succulent pour une compagnie délicieuse
Les paroles de la fille d’Heinrich firent encore plus paniquer la sœur d’Aerith. Une, puis deux, puis trois larmes coulèrent avant que cela ne se transforme en deux torrents cristallins qui dévalaient les joues et le menton de la belle Aria. Son visage se tordit de douleur et elle craqua mentalement. Elle venait de vivre trop d’évènements choquants en si peu de temps. Là, ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase.
Malgré les sanglots, elle finit par murmurer quelques propos à Rose. Sa voix ne pouvait pas être plus implorante.
- Je vous en prie … Vous ne comprenez pas …
- Si je n’y retourne pas … Mes parents, mon frère, ainsi que les habitants de Gunzburg risque de mourir …
- Tant que … Tant que ...
- Je vous en supplie ...
Un énorme sanglot arriva à ce moment bien précis.
- Tant que je lui obéis et que je fais ce qu’il m’ordonne de faire … Il a promit de ne … De ne pas renvoyer l’armée de Rouage …
- A la poursuite des habitants de mon village natal …
- S’il vous plait … Laissez-moi y retourner … Je n’ai pas le choix … Si vous faites ça … Ma famille risque de mourir …
- Tant que je suis à lui … Ils ont une chance de fuir …
Malgré les sanglots, elle finit par murmurer quelques propos à Rose. Sa voix ne pouvait pas être plus implorante.
- Je vous en prie … Vous ne comprenez pas …
- Si je n’y retourne pas … Mes parents, mon frère, ainsi que les habitants de Gunzburg risque de mourir …
- Tant que … Tant que ...
- Je vous en supplie ...
Un énorme sanglot arriva à ce moment bien précis.
- Tant que je lui obéis et que je fais ce qu’il m’ordonne de faire … Il a promit de ne … De ne pas renvoyer l’armée de Rouage …
- A la poursuite des habitants de mon village natal …
- S’il vous plait … Laissez-moi y retourner … Je n’ai pas le choix … Si vous faites ça … Ma famille risque de mourir …
- Tant que je suis à lui … Ils ont une chance de fuir …
Re: [Dan/Rose] Un repas succulent pour une compagnie délicieuse
Rose posa une main amicale sur l'épaule de la jeune femme en sanglot. Sa voix était douce mais également attristée, pas aussi confiante qu'elle l'aurait souhaité.
- Ma famille est avec la votre. J'ai tout autant intérêt que vous à empêcher l'armée de les attaquer.
- Mais... Mais j'ai foi en eux. Je sais qu'ils ne laisserait pas faire. Malgré son âge, mon père reste un puissant sorcier.
- Quand j'ai eu la joie de rencontrer vos proches, c'est plus une impression de force que de faiblesse que s'en dégageait. Et je ne les vois pas se lamenter et s'apitoyer sur leur sort.
- Et de toute façon, quel intérêt aurait il à vous utiliser ainsi? En quoi êtes vous irremplaçable? Combien croyez vous qu'il y a de flagellants, de suppots fanatiques et d'honnêtes chasseurs de primes?
- Ce que je pense c'est qu'il y a quelqu'un qui profite du malheur des autres en manipulant son monde. Et c'est une chose que je ne cautionne pas et que je combattrai de toute mes forces.
- Donc je vous en prie Aria, veuillez me suivre avant d'en venir à des méthodes que je réprouve. Vous savez que la meilleure option pour vous n'est pas d'y retourner.
Aria pouvait clairement lire de la compassion, de la pitié mais aussi une forte détermination dans le regard de Rose.
- Ma famille est avec la votre. J'ai tout autant intérêt que vous à empêcher l'armée de les attaquer.
- Mais... Mais j'ai foi en eux. Je sais qu'ils ne laisserait pas faire. Malgré son âge, mon père reste un puissant sorcier.
- Quand j'ai eu la joie de rencontrer vos proches, c'est plus une impression de force que de faiblesse que s'en dégageait. Et je ne les vois pas se lamenter et s'apitoyer sur leur sort.
- Et de toute façon, quel intérêt aurait il à vous utiliser ainsi? En quoi êtes vous irremplaçable? Combien croyez vous qu'il y a de flagellants, de suppots fanatiques et d'honnêtes chasseurs de primes?
- Ce que je pense c'est qu'il y a quelqu'un qui profite du malheur des autres en manipulant son monde. Et c'est une chose que je ne cautionne pas et que je combattrai de toute mes forces.
- Donc je vous en prie Aria, veuillez me suivre avant d'en venir à des méthodes que je réprouve. Vous savez que la meilleure option pour vous n'est pas d'y retourner.
Aria pouvait clairement lire de la compassion, de la pitié mais aussi une forte détermination dans le regard de Rose.
shortless- Comte/Comtesse
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Localisation : Grenoble
Date d'inscription : 13/06/2008
Re: [Dan/Rose] Un repas succulent pour une compagnie délicieuse
Les sanglots se faisaient toujours entendre. Ils déformaient le magnifique visage de la sœur d’Aérith. Un visage qui venait de perdre le masque qu’il tentait d’arborer jusqu’à maintenant. La quiétude avait fuit son visage pour laisser place à la vérité. Un puits sans fond de souffrance et de tristesse. Cela faisait maintenant quelques jours qu’elle payait la bienveillance du duc et pas que la sienne afin qu’ils n’envoient plus leur armée à la poursuite de la petite bande de rebelles. Du coup, ils en profitaient et pas qu’un peu … Les stigmates qu’elle tentait de camoufler suffisait pour que Rose puisse se faire sa propre idée.
Quoi qu’il en soit, ses joues s’étaient muées en un torrent de larmes. Pendant, quelques longues secondes, elle fut incapable de prononcer la moindre parole. Ses pensées étaient confuses et ses idées semblables à des grains de sables balayés par une forte bourrasque. Elles partaient dans tous les sens et elle ne savait plus ce qu’elle devait faire. Ce qui était bien ou pas pour elle. La confusion s’était incarnée dans son cortex afin de la plonger encore plus dans le désespoir. Le monde autour d’elle semblait s’écrouler et elle était là, face à une jeune femme qui pensait pouvoir la sauver, ainsi que sa famille et les habitants de son village. Est-ce qu’elle savait contre qui, contre quoi, elle luttait ?
De toute manière … Elle n’était pas une guerrière … Un simple bureaucrate voilà ce qu’elle était … Si la jeune femme qui se tenait en face d’elle venait à faire appel à la violence, il y avait de grandes chances qu’elle ne s’en sorte pas. De plus, pour une femme, elle avait une taille peu commune. Partant de ce maigre constat, son panel de solution s’était réduit à peau de chagrin. Autrement dit à une seule solution.
Après avoir respiré une bonne tranche d’air, elle tenta de se calmer afin de répondre à la jeune femme.
- Je crois que je n’ai pas le choix …
- J’espère que vous savez ce que vous êtes en train de faire … Parce que, sinon … Vous allez devoir apprendre à vivre avec beaucoup de morts sur la conscience … La mienne en tête de liste …
Quoi qu’il en soit, ses joues s’étaient muées en un torrent de larmes. Pendant, quelques longues secondes, elle fut incapable de prononcer la moindre parole. Ses pensées étaient confuses et ses idées semblables à des grains de sables balayés par une forte bourrasque. Elles partaient dans tous les sens et elle ne savait plus ce qu’elle devait faire. Ce qui était bien ou pas pour elle. La confusion s’était incarnée dans son cortex afin de la plonger encore plus dans le désespoir. Le monde autour d’elle semblait s’écrouler et elle était là, face à une jeune femme qui pensait pouvoir la sauver, ainsi que sa famille et les habitants de son village. Est-ce qu’elle savait contre qui, contre quoi, elle luttait ?
De toute manière … Elle n’était pas une guerrière … Un simple bureaucrate voilà ce qu’elle était … Si la jeune femme qui se tenait en face d’elle venait à faire appel à la violence, il y avait de grandes chances qu’elle ne s’en sorte pas. De plus, pour une femme, elle avait une taille peu commune. Partant de ce maigre constat, son panel de solution s’était réduit à peau de chagrin. Autrement dit à une seule solution.
Après avoir respiré une bonne tranche d’air, elle tenta de se calmer afin de répondre à la jeune femme.
- Je crois que je n’ai pas le choix …
- J’espère que vous savez ce que vous êtes en train de faire … Parce que, sinon … Vous allez devoir apprendre à vivre avec beaucoup de morts sur la conscience … La mienne en tête de liste …
Re: [Dan/Rose] Un repas succulent pour une compagnie délicieuse
Rose compatissait toujours au malheur d'Aria, mais elle ne pouvait plus reculer. Elle prit délicatement la main de la jeune femme et commença à circuler dans les quartiers de Rouage. Elle prit volontairement la direction opposée au cabaret pour trouver un endroit qui permettrait de reprendre de leurs émotions. Tout en marchant, pas trop vite et en regardant de temps en temps par dessus son épaule, elle mit le trajet à profit pour discuter avec Aria.
- Essayez de vous calmer et de reprendre vos esprits pendant que nous marchons.
- Des morts sur la conscience... Ce sera effectivement le cas si j'échoue. Il se passe des choses bien trop graves, et si je me bats aujourd'hui, c'est pour sauver les vies de ceux à qui je tiens et de beaucoup d'autre je l'espère. Non, je ne dois pas échouer...
- J'ai de gros soupçons sur les évènements qui surviennent depuis peu à Rouage, mais... Il me faut des preuves, des moyens de lutter dont je ne dispose pas encore pour sauver les victimes de tout ça. Vous, en tête de liste.
Rose était toujours aussi déterminée, mais ne parla pas à Aria du traitement qu'elle subissait. Si elle voulait en parler, la blonde ferait le premier pas d'elle même, mais pour l'instant elle était encore sous le choc. La file d'Heinrich envisagea de se poser un moment sur une place, un peu à l'abri des regards indiscrets pour être sure de ne pas êter suivie. Puis elle ferait un autre crochet quelque part, peut être un bar, ou une boutique. Et seulement après elle rejoindrait le cabaret pour y trouver Lucita. Et là il faudrait agir vite.
- Essayez de vous calmer et de reprendre vos esprits pendant que nous marchons.
- Des morts sur la conscience... Ce sera effectivement le cas si j'échoue. Il se passe des choses bien trop graves, et si je me bats aujourd'hui, c'est pour sauver les vies de ceux à qui je tiens et de beaucoup d'autre je l'espère. Non, je ne dois pas échouer...
- J'ai de gros soupçons sur les évènements qui surviennent depuis peu à Rouage, mais... Il me faut des preuves, des moyens de lutter dont je ne dispose pas encore pour sauver les victimes de tout ça. Vous, en tête de liste.
Rose était toujours aussi déterminée, mais ne parla pas à Aria du traitement qu'elle subissait. Si elle voulait en parler, la blonde ferait le premier pas d'elle même, mais pour l'instant elle était encore sous le choc. La file d'Heinrich envisagea de se poser un moment sur une place, un peu à l'abri des regards indiscrets pour être sure de ne pas êter suivie. Puis elle ferait un autre crochet quelque part, peut être un bar, ou une boutique. Et seulement après elle rejoindrait le cabaret pour y trouver Lucita. Et là il faudrait agir vite.
shortless- Comte/Comtesse
- Nombre de messages : 3122
Localisation : Grenoble
Date d'inscription : 13/06/2008
Re: [Dan/Rose] Un repas succulent pour une compagnie délicieuse
Dans la ville, la vie continuait son cours et personne ne semblait prêter attention à ces deux silhouettes qui louvoyaient à travers les rues et ruelles de la ville de Rouages. Rien ne vint entraver la progression de Rose dans le dédale urbain qui fut construit selon les exigences de maître « von Cambelloff ».
Rose menait Aria par la main et cette dernière se laissait faire dans le silence le plus absolu. Son corps n'opposait strictement aucune résistance, si bien, que la fille d’Heinrich avait l’impression de traîner une poupée de chiffon.
Son regard sans vie se perdait dans les pavés qui recouvraient les rues des quartiers les plus fréquentables de la ville. Son visage était une fresque rendant hommage à la tristesse et à la souffrance. Des larmes coulaient sur ses joues à l'unisson avec les sanglots sporadiques qui animaient à la fois sa cage thoracique et son visage.
Lorsque Rose s’arrêtait quelque part, la jeune femme s’arrêtait également, mais ne pipait mots. Ses lèvres semblaient être aussi scellées que trois Henlils dans une boîte … Beaucoup plus en tout cas que deux vampiresses dans un cercueil.
Rose menait Aria par la main et cette dernière se laissait faire dans le silence le plus absolu. Son corps n'opposait strictement aucune résistance, si bien, que la fille d’Heinrich avait l’impression de traîner une poupée de chiffon.
Son regard sans vie se perdait dans les pavés qui recouvraient les rues des quartiers les plus fréquentables de la ville. Son visage était une fresque rendant hommage à la tristesse et à la souffrance. Des larmes coulaient sur ses joues à l'unisson avec les sanglots sporadiques qui animaient à la fois sa cage thoracique et son visage.
Lorsque Rose s’arrêtait quelque part, la jeune femme s’arrêtait également, mais ne pipait mots. Ses lèvres semblaient être aussi scellées que trois Henlils dans une boîte … Beaucoup plus en tout cas que deux vampiresses dans un cercueil.
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