[DD][Evènement] Une rencontre nocturne
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[DD][Evènement] Une rencontre nocturne
Texte non daté volontairement.
Une rencontre nocturne
La nuit était bien avancée. L’immense jardin était calme et paisible. À part le bruit des animaux nocturnes, nulle autre son ne venait troubler sa quiétude. Cependant, elle savait mieux que quiconque que c’était pendant ses heures tardives que la traîtrise et la conspiration prenait vie. Ses soupçons étaient vivaces et elle avait eu l’occasion d’échanger ses impressions avec lui avant son départ. Ce fut d’ailleurs ce dernier qui l’avait empêché de partir car il avait besoin de ses talents, ici même.
Son cœur rejetait cette décision, mais sa tête approuvait entièrement. En tout cas, ce soir-là, en regardant les étoiles, son cœur se serra. Elle voulait être à des milliers de lieux d’ici, mais il fallait qu’elle tienne son rang et qu’elle lui fasse honneur. Après un moment de faiblesse, qui dura à peine le temps d’un battement de cœur. Elle eût à peine le temps de se ressaisir qu’un léger bruit se fit entendre du plafond.
Le bruit était inaudible pour une oreille non-initiée. Pour elle, si elle n’attendait personne, ce serait une alerte et une condamnation à mort pour la personne qui l’avait faite.
C’est avec une voix calme et douce qu’elle l’invita à entrer. Des mains expertes enlevèrent une délicatement une dalle du plafond. Puis, une silhouette se laissa tomber dans la pièce depuis l’ouverture. Le saut fut maîtrisé avec une perfection hors du commun. La silhouette atterrit dans la pièce sans faire le moindre bruit. En tout cas, ce corps était longiligne et félin. A vu d’œil, ce n’était pas vraiment le corps d’un homme. Difficile de le dire pour le moment puisque la silhouette était masquée et vêtue de noir. Sa tenu était moulait son corps, sûrement dans le but de ne pas entraver ses mouvements, mais aussi pour limiter les bruits de frottements.
La jeune femme qui était présente dans la pièce reprit la parole en adoptant le même timbre de voix.
- Tu es en retard, Ayame … Des soucis ?
- Non, maîtresse …
Elle retira son masque en prononçant sa première tirade. Révélant ainsi le visage d’une jeune femme qui venait à peine de sortir de l’adolescence.
- Bien et ton bras ? Tu t’y habitues ?
- Oui, les premiers jours furent déroutants, mais maintenant, je maîtrise à la perfection mon appendice mécanique.
- Parfait, alors qu’as tu appris ?
- Et bien … Pas grand-chose pour le moment … J’ai du mal à croire que ce n’est pas lui … Je ne doute pas de vous, maîtresse … Mais si ce n’est pas lui … Il lui ressemble vraiment comme deux gouttes d’eau …
- Sinon, il continue de se faire très discret.
- Bien … Il ne faut pas relâcher la surveillance … Tôt ou tard, il finira bien par commettre une erreur ou tenter d’entrer en contact avec ses complices.
- De plus, sa discrétion est bien embêtante … Parce que pour le moment, c’est lui qui détient les reines du pouvoir … Nous ne pouvons rien faire contre lui tant
que nous n’aurons pas de preuves tangibles … Mais cette affaire de disparition et de réapparition, je n’y crois absolument pas.
- Je comprends maîtresse. Je retourne de ce pas à mon poste.
- Bien et soit prudente … Je te ferais remplacée dans la matinée.
- Entendu.
La jeune visiteuse fit le chemin inverse en moins d’une minute. Sans faire le moindre bruit, la dalle du plafond fut remise en place pendant que la maîtresse des lieux fit coulisser la porte qui donnait sur le jardin.
Dans la pièce, tout revint à la normale. Seule avec ses doutes et ses soupçons la jeune femme se coucha, mais le sommeil ne vint pas tout de suite et lorsqu’il vint, il fut agité. Décidemment, les temps étaient durs pour tout le monde …
Son cœur rejetait cette décision, mais sa tête approuvait entièrement. En tout cas, ce soir-là, en regardant les étoiles, son cœur se serra. Elle voulait être à des milliers de lieux d’ici, mais il fallait qu’elle tienne son rang et qu’elle lui fasse honneur. Après un moment de faiblesse, qui dura à peine le temps d’un battement de cœur. Elle eût à peine le temps de se ressaisir qu’un léger bruit se fit entendre du plafond.
Le bruit était inaudible pour une oreille non-initiée. Pour elle, si elle n’attendait personne, ce serait une alerte et une condamnation à mort pour la personne qui l’avait faite.
C’est avec une voix calme et douce qu’elle l’invita à entrer. Des mains expertes enlevèrent une délicatement une dalle du plafond. Puis, une silhouette se laissa tomber dans la pièce depuis l’ouverture. Le saut fut maîtrisé avec une perfection hors du commun. La silhouette atterrit dans la pièce sans faire le moindre bruit. En tout cas, ce corps était longiligne et félin. A vu d’œil, ce n’était pas vraiment le corps d’un homme. Difficile de le dire pour le moment puisque la silhouette était masquée et vêtue de noir. Sa tenu était moulait son corps, sûrement dans le but de ne pas entraver ses mouvements, mais aussi pour limiter les bruits de frottements.
La jeune femme qui était présente dans la pièce reprit la parole en adoptant le même timbre de voix.
- Tu es en retard, Ayame … Des soucis ?
- Non, maîtresse …
Elle retira son masque en prononçant sa première tirade. Révélant ainsi le visage d’une jeune femme qui venait à peine de sortir de l’adolescence.
- Bien et ton bras ? Tu t’y habitues ?
- Oui, les premiers jours furent déroutants, mais maintenant, je maîtrise à la perfection mon appendice mécanique.
- Parfait, alors qu’as tu appris ?
- Et bien … Pas grand-chose pour le moment … J’ai du mal à croire que ce n’est pas lui … Je ne doute pas de vous, maîtresse … Mais si ce n’est pas lui … Il lui ressemble vraiment comme deux gouttes d’eau …
- Sinon, il continue de se faire très discret.
- Bien … Il ne faut pas relâcher la surveillance … Tôt ou tard, il finira bien par commettre une erreur ou tenter d’entrer en contact avec ses complices.
- De plus, sa discrétion est bien embêtante … Parce que pour le moment, c’est lui qui détient les reines du pouvoir … Nous ne pouvons rien faire contre lui tant
que nous n’aurons pas de preuves tangibles … Mais cette affaire de disparition et de réapparition, je n’y crois absolument pas.
- Je comprends maîtresse. Je retourne de ce pas à mon poste.
- Bien et soit prudente … Je te ferais remplacée dans la matinée.
- Entendu.
La jeune visiteuse fit le chemin inverse en moins d’une minute. Sans faire le moindre bruit, la dalle du plafond fut remise en place pendant que la maîtresse des lieux fit coulisser la porte qui donnait sur le jardin.
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