Next Gen : Les Disciples de Myrmidia
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Next Gen : Les Disciples de Myrmidia
Le puissant guerrier Saurus était perplexe, il se trouvait à un croisement de chemin qui n'était pas indiqué sur sa carte. Il avait pourtant suivi les instructions d'Efilon à la lettre, il voulais se rendre dans le petit village de Dumborg et le prêtre lui avait donné des indications. Mais il ne savait toujours pas lire la langue des sans-écailles et la il sentait qu'ils s'agissait d'un grand manque.
- "Maitre Traxx, on est encore perdu?"
- "Non Petit Pietro nous être dans bonne région, mais nouvelle route avoir apparu..."
- "Vous pouvez me laisser voir la carte maitre ? Vous savez que vous n'avez pas l'œil pour ce genre de chose."
Le Saurus se retourna et toisa le jeune humain. L'œil reptilien avait pour effet de faire se tasser le jeune homme. Pietro avala péniblement sa salive.
- "Enfin je veux dire... On sait jamais... Je pourrais...Silvouplait...Maitre"
Le Saurus se demandait juste si il n'allait pas se laisser guider au hasard, et ne se rendit pas compte qu'il toisait toujours Pietro.
- "Toi pouvoir regarder jeune Pietro." Lui dit-il en lui donnant la carte.
Pietro s'en empara et commença à l'examiner.
- "Alors en fait... Je pense que..." Il inspira, puis soupira longuement. "Je pense que j'aurais du apprendre à lire..."
- "Sur, ça pouvoir être utile parfois. Bon Myrmidia nous guidera."
Traxx fis rouler sa lance dans sa main et la laissa tomber à terre, elle pointa le chemin de droite. Il ramassa sa lance et s'excusa d'un tel traitement, il ne fallait pas laisser mal traiter ses affaires. Kalaskuth, comme c'est ainsi que s'appelait sa lance, lui pardonna. Il pouvais dorénavant communiquer avec les armes, ce qui était normal après tout il les comprenaient mieux que quiconque.
Pietro notait que son maitre "parlait" encore avec ses armes. Il était reconnaissant pour son apprentissage qui lui épargna une vie de misère. Mais il se demandait si son maitre n'était pas fou en plus d'être un gros lézard de plus de deux mètre de hauts.
Il cheminèrent et arrivèrent enfin dans un village.
- "Myrmidia soit remerciée pour avoir montré chemin." fit alors le Saurus.
- "Mouais pour peu que l'on soit dans le bon village..." Grommela Pietro. Marcher ne l'avais jamais fatiguer, mais les voyages pouvaient être d'un ennui mortel. Surtout que pour aller plus vite Traxx avait interrompu les séance de pratique d'armes. Alors qu'on allait enfin arriver aux Fléau d'Armes. Une des armes les plus difficile à manier et de loin la plus amusante.
- "Heu...Maitre peut être voulez vous que j'y aille en premier... Pour préparer le terrain voyez!"
- "Hmrph moi pas bête du chaos. Tous bien se passer." répondit le Saurus
Ils pénétrèrent dans l'enceinte du village, et aussitôt un cri retenti.
- "La bête du Chaos ! Elle arrive ! Tous aux abris ! C'est la Bêête !" hurlait un villageois suivi d'un bran le bas de combat massif de la population.
- "Oui par rapport à la dernière fois, ça se passe plutôt bien dans l'ensemble."
- "Si Repurgateur avoir écouté moi, lui pas avoir bras et jambes cassé."
- "Oui mais il s'est mis à écouter du coup... enfin après avoir repris connaissance." Remarqua Pietro. "C'est comme ça que ça marche dans la rue de toute façon. On casse des membres et après on discute."
Visiblement les villageois fuyaient quelque chose mais ce n'était pas nos deux voyageurs. Une tête impie émergea des bois, un mélange vaguement léonin de reptile et de bouc.
- "Ah lui être bête du Chaos!" Constata le Saurus.
- "Oui je n'ai jamais douté un seul instant ! Je peut vous annoncer maitre?"
- "Si toi vouloir le faire !"
Pietro se placa devant la bête et tonna d'une voix puissante.
- "Bête du Chaos ! Ne fait pas un pas de plus ! Car voici venu ton trépas ! Il a vaincu Vampire et Elfe Noirs ! Morts vivants et Pirates ! Et même des Pirates Morts-vivants ! Voici le champion des causes perdues : Traxx l'œil sombre."
Une voix se fit entendre :
- "Si tu as tant d'énergie tu pourrais m'aider au lieu de beugler." La tête fut parcouru de soubresauts et sortie complétement de la forêts et celle qui la tenait aussi. Une jeune fille aux cheveux roux la tenait à bout de bras. Son fardeau était disproportionné par rapport à sa taille. "Tu m'aide ou tu préfère rester la à ouvrir de grands yeux."
- "Toi ! C'est toi que moi chercher !" S'exprima vivement le Saurus. "Toi devenir nouvelle disciple !"
- "Quoi !" Firent les deux adolescents surpris. La fille lâcha la tête et celle-ci roula vers Pietro qui essaya de la retenir.
- "Hé non ! Attends ! C'est sacrément lourd !" Il disparu sous la tête du monstre.
- "JE ne deviendrais pas ta disciple espèce de suppôt du Chaos !" Cria la fille en se mettant en garde.
Les sourcils écailleux de Traxx se froncèrent de contrariété quand cette méprise allait-elle cesser.
Elle se lança à l'attaque, elle était vive et précise. Mais Traxx para son coup d'épée d'un revers de bouclier. Il sentait sa force à travers son coup, elle n'était en rien celle d'une jeune fille de son gabarit. Les attaques se poursuivaient et Traxx alternait parade et esquive pour y répondre. Il sonda ses capacités défensives avec quelques attaques. Elle était forte et rapide mais comptait trop sur ses capacités et pas assez sur ses compétences martiales.
- "Tu n'est pas mauvais sac à écailles, mais tu est trop lent ! Je vais te couper en deux !"
L'ouverture se présenta alors, un coup d'épée trop appuyé. Traxx bloqua la remontée de l'arme avec sa lance. Et profitant de la surprise de son adversaire il la frappa au visage avec son bouclier. La jeune fille alla boulé un peu plus loin, lâchant son arme. Ses yeux ne se fixaient plus sur rien montrant qu'elle avait été sonnée pour le compte.
Traxx pointa sa lance sur la gorge de la jeune fille.
- "Rigolade finie ! Myrmidia m'envoie te chercher !"
Toute bravade l'ayant quitté, la jeune fille acquiesça d'un signe de tête. Elle ne pouvait pas encore parler.
- "Elle ou cette catin au cheveux rouge !" Hurla pietro qui avait enfin réussi à sortir de dessous la tête du monstre qu'il envoya valdinguée sous le coup de la colère.
- "Non jeune Pietro! Cette direction être le sanctu... !" Lança Traxx en voyant la tête s'écraser et emporter une partie du modeste sanctuaire aux dieux qui trônait au centre du village.
- "Oho..." Fit Pietro réalisant son erreur.
- "Nous devoir courir maintenant..." Fit Traxx en ramassant la jeune fille et commençant à courir.
- "Ils ont détruits le sanctuaire des dieux ! Il faut les châtier sinon c'est nous que les dieux châtierons!" Lanca le prêtre du village. "A morts renchérir les villageois !"
___________________
Quelques temps plus tard dans une clairière.
- "Comment toi t'appeler?" Demanda Traxx à la jeune fille qui tenait un linge mouillé sur l'immense ecchymose en forme de bouclier qu'était son visage.
- "Brunehilde." Dit elle.
- "Jeune Brunehilde toi être apprenti numéro deux de Traxx élu de Myrmidia."
- "Je croyais que c'était Traxx l'oeil sombre?" Répondit-elle.
- "Sa être nom de scène. Jeune Pietro penser que être plus vendeur."
- "Et Pietro c'est moi ! Disciple numéro uno ! Grave toi sa dans le crane fillette !"
- "Vous pouvez me rendre mon épée?" Fit elle en ignorant le jeune homme.
- "Si toi me dire son nom." fit le Saurus.
- "Valkarath" Répondit elle du tac au tac.
- "A tu as donné un petit nom à une épée, t'est bien une gonzesse." Se moqua Pietro.
- "C'est elle qui me l'as dit." Répondit Brunehilde.
- "Sa bonne chose si toi déjà parler aux armes." Fit le Saurus de manière réjouie. "Toi devenir disciple numéro un !"
- "Quoi !" Fit pietro interloqué "Attendez vous devez faire une erreur maitre ! Vous avez voulu dire numéro uno après Pietro. Hein? Hein? Répondez moi !"
- "Maitre Traxx, on est encore perdu?"
- "Non Petit Pietro nous être dans bonne région, mais nouvelle route avoir apparu..."
- "Vous pouvez me laisser voir la carte maitre ? Vous savez que vous n'avez pas l'œil pour ce genre de chose."
Le Saurus se retourna et toisa le jeune humain. L'œil reptilien avait pour effet de faire se tasser le jeune homme. Pietro avala péniblement sa salive.
- "Enfin je veux dire... On sait jamais... Je pourrais...Silvouplait...Maitre"
Le Saurus se demandait juste si il n'allait pas se laisser guider au hasard, et ne se rendit pas compte qu'il toisait toujours Pietro.
- "Toi pouvoir regarder jeune Pietro." Lui dit-il en lui donnant la carte.
Pietro s'en empara et commença à l'examiner.
- "Alors en fait... Je pense que..." Il inspira, puis soupira longuement. "Je pense que j'aurais du apprendre à lire..."
- "Sur, ça pouvoir être utile parfois. Bon Myrmidia nous guidera."
Traxx fis rouler sa lance dans sa main et la laissa tomber à terre, elle pointa le chemin de droite. Il ramassa sa lance et s'excusa d'un tel traitement, il ne fallait pas laisser mal traiter ses affaires. Kalaskuth, comme c'est ainsi que s'appelait sa lance, lui pardonna. Il pouvais dorénavant communiquer avec les armes, ce qui était normal après tout il les comprenaient mieux que quiconque.
Pietro notait que son maitre "parlait" encore avec ses armes. Il était reconnaissant pour son apprentissage qui lui épargna une vie de misère. Mais il se demandait si son maitre n'était pas fou en plus d'être un gros lézard de plus de deux mètre de hauts.
Il cheminèrent et arrivèrent enfin dans un village.
- "Myrmidia soit remerciée pour avoir montré chemin." fit alors le Saurus.
- "Mouais pour peu que l'on soit dans le bon village..." Grommela Pietro. Marcher ne l'avais jamais fatiguer, mais les voyages pouvaient être d'un ennui mortel. Surtout que pour aller plus vite Traxx avait interrompu les séance de pratique d'armes. Alors qu'on allait enfin arriver aux Fléau d'Armes. Une des armes les plus difficile à manier et de loin la plus amusante.
- "Heu...Maitre peut être voulez vous que j'y aille en premier... Pour préparer le terrain voyez!"
- "Hmrph moi pas bête du chaos. Tous bien se passer." répondit le Saurus
Ils pénétrèrent dans l'enceinte du village, et aussitôt un cri retenti.
- "La bête du Chaos ! Elle arrive ! Tous aux abris ! C'est la Bêête !" hurlait un villageois suivi d'un bran le bas de combat massif de la population.
- "Oui par rapport à la dernière fois, ça se passe plutôt bien dans l'ensemble."
- "Si Repurgateur avoir écouté moi, lui pas avoir bras et jambes cassé."
- "Oui mais il s'est mis à écouter du coup... enfin après avoir repris connaissance." Remarqua Pietro. "C'est comme ça que ça marche dans la rue de toute façon. On casse des membres et après on discute."
Visiblement les villageois fuyaient quelque chose mais ce n'était pas nos deux voyageurs. Une tête impie émergea des bois, un mélange vaguement léonin de reptile et de bouc.
- "Ah lui être bête du Chaos!" Constata le Saurus.
- "Oui je n'ai jamais douté un seul instant ! Je peut vous annoncer maitre?"
- "Si toi vouloir le faire !"
Pietro se placa devant la bête et tonna d'une voix puissante.
- "Bête du Chaos ! Ne fait pas un pas de plus ! Car voici venu ton trépas ! Il a vaincu Vampire et Elfe Noirs ! Morts vivants et Pirates ! Et même des Pirates Morts-vivants ! Voici le champion des causes perdues : Traxx l'œil sombre."
Une voix se fit entendre :
- "Si tu as tant d'énergie tu pourrais m'aider au lieu de beugler." La tête fut parcouru de soubresauts et sortie complétement de la forêts et celle qui la tenait aussi. Une jeune fille aux cheveux roux la tenait à bout de bras. Son fardeau était disproportionné par rapport à sa taille. "Tu m'aide ou tu préfère rester la à ouvrir de grands yeux."
- "Toi ! C'est toi que moi chercher !" S'exprima vivement le Saurus. "Toi devenir nouvelle disciple !"
- "Quoi !" Firent les deux adolescents surpris. La fille lâcha la tête et celle-ci roula vers Pietro qui essaya de la retenir.
- "Hé non ! Attends ! C'est sacrément lourd !" Il disparu sous la tête du monstre.
- "JE ne deviendrais pas ta disciple espèce de suppôt du Chaos !" Cria la fille en se mettant en garde.
Les sourcils écailleux de Traxx se froncèrent de contrariété quand cette méprise allait-elle cesser.
Elle se lança à l'attaque, elle était vive et précise. Mais Traxx para son coup d'épée d'un revers de bouclier. Il sentait sa force à travers son coup, elle n'était en rien celle d'une jeune fille de son gabarit. Les attaques se poursuivaient et Traxx alternait parade et esquive pour y répondre. Il sonda ses capacités défensives avec quelques attaques. Elle était forte et rapide mais comptait trop sur ses capacités et pas assez sur ses compétences martiales.
- "Tu n'est pas mauvais sac à écailles, mais tu est trop lent ! Je vais te couper en deux !"
L'ouverture se présenta alors, un coup d'épée trop appuyé. Traxx bloqua la remontée de l'arme avec sa lance. Et profitant de la surprise de son adversaire il la frappa au visage avec son bouclier. La jeune fille alla boulé un peu plus loin, lâchant son arme. Ses yeux ne se fixaient plus sur rien montrant qu'elle avait été sonnée pour le compte.
Traxx pointa sa lance sur la gorge de la jeune fille.
- "Rigolade finie ! Myrmidia m'envoie te chercher !"
Toute bravade l'ayant quitté, la jeune fille acquiesça d'un signe de tête. Elle ne pouvait pas encore parler.
- "Elle ou cette catin au cheveux rouge !" Hurla pietro qui avait enfin réussi à sortir de dessous la tête du monstre qu'il envoya valdinguée sous le coup de la colère.
- "Non jeune Pietro! Cette direction être le sanctu... !" Lança Traxx en voyant la tête s'écraser et emporter une partie du modeste sanctuaire aux dieux qui trônait au centre du village.
- "Oho..." Fit Pietro réalisant son erreur.
- "Nous devoir courir maintenant..." Fit Traxx en ramassant la jeune fille et commençant à courir.
- "Ils ont détruits le sanctuaire des dieux ! Il faut les châtier sinon c'est nous que les dieux châtierons!" Lanca le prêtre du village. "A morts renchérir les villageois !"
___________________
Quelques temps plus tard dans une clairière.
- "Comment toi t'appeler?" Demanda Traxx à la jeune fille qui tenait un linge mouillé sur l'immense ecchymose en forme de bouclier qu'était son visage.
- "Brunehilde." Dit elle.
- "Jeune Brunehilde toi être apprenti numéro deux de Traxx élu de Myrmidia."
- "Je croyais que c'était Traxx l'oeil sombre?" Répondit-elle.
- "Sa être nom de scène. Jeune Pietro penser que être plus vendeur."
- "Et Pietro c'est moi ! Disciple numéro uno ! Grave toi sa dans le crane fillette !"
- "Vous pouvez me rendre mon épée?" Fit elle en ignorant le jeune homme.
- "Si toi me dire son nom." fit le Saurus.
- "Valkarath" Répondit elle du tac au tac.
- "A tu as donné un petit nom à une épée, t'est bien une gonzesse." Se moqua Pietro.
- "C'est elle qui me l'as dit." Répondit Brunehilde.
- "Sa bonne chose si toi déjà parler aux armes." Fit le Saurus de manière réjouie. "Toi devenir disciple numéro un !"
- "Quoi !" Fit pietro interloqué "Attendez vous devez faire une erreur maitre ! Vous avez voulu dire numéro uno après Pietro. Hein? Hein? Répondez moi !"
G0lem- Comte/Comtesse
- Nombre de messages : 1104
Date d'inscription : 03/03/2008
Re: Next Gen : Les Disciples de Myrmidia
Nous retrouvons nos « héros » dans une rue bondé du Reikhland. Brunehilde et Pietro semblent être en grande discussion suivit par la grande forme de Traxx. Le saurus était entravé au cou et aux poignés. Les fers étaient reliés entre eux par une très grosse chaine que Pietro tenait de manière nonchalante.
- « Moi je te dit que ton plan ne plait pas ! Personne ne va croire que l’on a réussi à dompter Maitre Traxx. » Chuchota Brunehilde discrètement.
- « Mais je t’assure c’est pour plus de discrétion, la dernière fois qu’on est rentré dans une si grande ville. On a été obligé de partir en vitesse et en évitant les fruits pourris ! »
- « Et en quoi ça change de d’habitude ? De ce que j’en ai vu ça passe toujours comme ça ! »
- « Non pas toujours… Il y a eu cette fois ou on a été accueillis avec des danseuses et de la bière. »
- « Non et vous aviez fais quoi pour mériter ça ? »
- « Ben rien c’est ça qui m’à mis la puce à l’oreille… »
- « Hmrpf ! » Fit Traxx en se raclant la gorge. Un passant surpris accéléra le pas.
- « Je veux dire ce qui Nous as mis la puce à l’oreille. »
- « Rgggrrr ! » Fit Traxx en se raclant la gorge plus profondément.
- « Comme je disais ce qui à mis la puce à l’oreille de Maitre Traxx. »
- « Oui il me semblait aussi que c’était pas crédible. »
- « Quoi tu pense que les femmes ne peuvent pas être attirée par ce superbe spécimen de Sartosien mâle. » Répondit-il en se tournant vers et en lui laissant contempler son corps athlétique.
- « Non ce qui me choquait c’est que tu ait vu au-delà du bout de ton nez. » Répondit-elle avec un sourire narquois et sans un regard. Traxx arborait lui aussi un grand rictus qui pour ceux qui le connaissait équivalait à un sourire à pleine dent.
- « Ahaha… mort de rire, mais je n’ai pas de leçon à recevoir d’une paysanne qui n’est jamais sortie de son village paumé. »
- « Dit le gosse des rues qui ne sait pas lire. »
Pietro coupa court à la discussion en donnant un grand coup sur la chaine.
- « Allez le lézard, avance plus vite ! » Lança-t-il avec une voix forte.
Puis ajouta plus bas.
- « Pardon Maitre… C’est pour faire plus vrai…Vous comprenez quoi…La discrétion… Tout ça… »
En réponse Traxx fronça les sourcils.
- « Alors on cherche un gars si j’ai bien compris ? »
Traxx renifla son assentiment. Sans s’en donner l’air il gardait ses sens en alerte, profitant de sa grande taille pour dominer son sujet.
- « T’as vraiment la mémoire d’un poisson, ma parole. En même temps sa se raccorde avec ton origine. »
- « Hey ! Est-ce que moi je fais référence à ton enfance de paysanne les pieds dans le fumier à garder les cochons ? »
- « Sans arrêt ! » S’exclama Brunehilde. Elle fut appuyée par un hochement de tête du Saurus.
- « Alors voila c’est ça on taquine gentiment et tout de suite les insultes pleuvent ! Bravo l’empire, bravo ! A Sartosa ça ne se serait pas passé comme ça ! »
- « A Sartosa tu serais mort de faim ! Et tait-toi tu va nous attirer des problèmes ! » Répondit Brunehilde en baissant d’un ton.
Pietro remarqua en effet que les passants lui lançaient des regards courroucés. Il nota mentalement de jurer en Sartosien pour plus de sureté. Il nota aussi de ne plus débattre avec Brunehilde à moins d’avoir des arguments bétons. Il ne pouvait pas recourir à la force pour renforcer son point de vue elle était forte comme trois taureau. Il l’avait appris à la dur, une nuit qu’il avait essayé de voir si il y avait moyen de se rapprocher. Cela lui avait couté un vol-plané sur une dizaine de mètre. Il avait mis une semaine à s’en remettre.
Pietro fut alors tiré de ses rêveries par une bousculade. Il venait de rentrer dans un spécimen typique de Reiklander. Pas bien grand et tout fin, il n’avait rien d’impressionnant, seul ses cheveux blancs neiges lui donnait une particularité.
- « Hey toi ! Fais attention ou tu marche par les dieux ! » S’écria Pietro.
- « Toutes mes excuses mon seigneur ! J’aurais du regarder ou j’allais ! » Assura l’impudent.
- « Tu ferais bien de faire attention à l’avenir ! Le seigneur Pietro pourrait ne pas être aussi conciliant à l’avenir ! » Claironna le jeune sartosien. « Pietro c’est moi au passage. »
- « Seigneur Pietro… Vous parlez dans le vide… Il est partit depuis « avenir ». »
- « Il a eu peur c’est tout compréhensible ! » Ajouta vivement Pietro.
- « Je pense que ça a plutôt à voir avec le fait qu’ayant subtilisé ta bourse il n’avait plus rien à faire ici… Sinon comme ça tu as grandi dans la rue ? » Commenta narquoisement Brunehilde en faisant mine d’inspecter ses ongles.
- « Brune… Toi parler dans le vide…Lui partit depuis « Bourse ». »
- « Restez la maitre Traxx ! Je vais le chercher. »
- « Attends Brune !» L’interpella Traxx.
Mais la jeune guerrière était déjà loin. Il n’avait pas pu lui dire que l’homme qu’il cherchait avait les cheveux blancs. Il resta quelques instants la chaine qui le retenait au cou dans la main. Et observa d’un air contrit les badauds qui commençaient à s’éloigner très vite. Il émit un long soupir de Saurus et se plaça dans un coin sombre pour ne pas attirer l’attention. Avec autant de réussite qu’un elfe saoul dans un banquet nain.
Pietro courrait à s’arracher les poumons, il ne comprenait pas comment un gringalet comme ce Reiklander aux cheveux blancs pouvait maintenir la distance. Il réalisa que « cheveux blancs » connaissait la ville bien mieux que lui, Pietro se retrouvait parfois bloqué par un charriot ou se trompait de ruelle et voyait le malandrin qui s’était caché repartir derrière lui. Ce qu’il n’avait pas en connaissance du terrain, il le compensait en endurance. Sa cible montrait des signes d’épuisements, lui n’avait pas versé une goutte de sueur. Ce qui ne lui servit pas beaucoup quand « cheveux blancs » tira une corde devant lui. Cela déclencha une avalanche de tonneau qui se déversa face lui. Il enjamba d’un saut puissant quelques tonneaux.
- « Il en faudra plus pour abattre maestro Pietro ! » S’exclama-t-il avec force en releva la tête.
Il réalisa alors que comme pour répondre à son imprécation, une poutre descendait le long de la rue par un mouvement de balancier, il eut alors cette fameuse phrase :
-« Et mierda… » Furent ses derniers mots avant que la poutre ne le frappe à la poitrine et l’envoie voler sur plusieurs mètres à travers la ruelle. Les doux bras de l’inconscience l’enlacèrent.
Brunehilde essayait de se maintenir à niveau, mais ce grand dadais de Pietro ne se fatiguait jamais et pouvais courir pendant plusieurs heures et ça tout les jours.
Elle ne pouvait pas lutter contre un tel monstre… Elle s’arrêta et leva la tête vers les toits d’immeubles. Il lui fallait aborder le problème sous un autre angle. Elle nota rapidement un chemin qui en trois sauts l’amènerai sur les toits.
Brunehilde pris son élan et en trois bonds de trois quatre mètre chacun elle fut sur les toits. Elle chercha alors le jeune homme aux cheveux blancs, elle l’eu en vue juste à temps pour assister à la rencontre de Pietro avec une poutre de trois mètres de large.
-« Quel amateur… » Dit elle en souriant.
Elle s’élança ensuite de toit en toit pour ne pas perdre le jeune reiklander. Elle ne pouvait qu’imaginer la tête de Pietro lorsqu’elle lui rendrait sa bourse. En y pensant elle gloussa. Elle suivit « cheveux blancs » en sautant de toit en toit. Aucun humain normal n’aurait pu accomplir la distance séparant les toitures, mais les bonds prodigieux de Brunhilde, tout en puissance, lui permettaient ce qui était impensable au commun des mortels.
Elle s’arrêta lorsque le jeune homme semblait en rencontrer deux autres qui avaient des mines patibulaires. Brune ne pouvais qu’observer, elle se trouvait trop haut pour entendre ce qu’il se disait, même en se penchant le plus possible comme elle faisait. Elle vit alors le jeune Reiklander s’incliner servilement devant les deux autres, il leur tendait ce qui semblait être la bourse de Pietro. Les deux crapules s’énervèrent et frappèrent le jeune homme copieusement. D’un mouvement réflexe Brunehilde ne put s’empêcher de serrer les poings, il fallait qu’elle intervienne ou le petit n’allait pas y survivre.
Elle se releva promptement pour se préparer à charger de manière plongeante les malandrins. Elle ne sentit les tuiles du toit se défausser que trop tard alors qu’elle était déjà dans le vide… Elle entendait déjà le rire de Pietro résonner dans ses oreilles. Elle serra les dents et se prépara à l’impact.
- « Je te dis qu’il est apprivoisé regarde. »
Tout en parlant l’homme agitait sa main devant Traxx, qui essayait de ne pas attirer l’attention. Peut être que s’il ne bougeait pas ils allaient se lasser et partir. Il ne fallait surtout pas attirer l’attention.
-« J’suis pas trop sur Hans… t’as vu les engins de morts qu’il a dans la mâchoire ? »
-« Justement Fritz, on le vendra d’autant plus cher au marché. »
-« Mais si il vaut autant d’argent pourquoi est ce qu’on la abandonné ? »
-« C’est un de nos p’tit gars qui a fait son compte à la bourse d’un des dresseurs et ces deux nigauds l’ont poursuivi en abandonnant leur animal. »
L’unique sourcil écailleux de Traxx se releva d’intérêt.
-« En parlant de ça c’est quoi comme race à ton avis ? »
-« Je ne sais pas on dirait un croisement entre un gros poulet et un lézard. Mais avis qu’il est pas bien malin, je lis la stupidité dans son regard.»
-« Et c’est quoi c’est marque qu’il a sur le corps ? »
-« Rien de bien sorcier, c’est les marques des différents propriétaires. Bon allez on l’embarque ! Si on ne le vend pas en tant qu’animal de bas on pourra toujours le vendre à la livre à un boucher. »
-« Ouais tu as raison ! »
Hans et Fritz partirent alors dans un rire joyeux après tout ils avaient gagné leur journée avec leur prise singulière. Ils commencèrent à cheminer en tirant Traxx par sa chaine.
Comme il était dans leurs dos ils ne pouvaient pas voir les nuages de colère s’amonceler sur le visage de maitre Traxx. Ses muscles s’échauffaient lentement en roulant sous sa peau écailleuse.
Pietro se releva complètement groggy. Il n’avait pas dit son dernier mot. Il avança au hasard dans les rues. Et su que Myrmidia lui souriait lorsqu’il entendit les éclats de voix. Il s’avança en direction du bruit. L’homme qui lui avait volé sa bourse était aux prises avec deux autres crapules.
-« C’est tout ce que tu nous rapporte Dietrich ! »
-« Je suis désolé mais c’est tout ce qu’il avait sur lui ! »
-« Tu parle tu n’as prit la bonne bourse j’en suis sur ! Espèce de bon à rien ! »
-« Non arrêtez j’ai fait comme vous aviez dit ! »
-« Il n’y as qu’un clochard loqueteux pour avoir une bourse aussi minable ! En plus d’une monnaie qu’on ne connait même pas. » Il continuait à le frapper de toute ses force, « Cheveux Blancs » était recroquevillé par terre.
-« Qui mettrais une ile pourrie sur ses pièces, je suis sur qu’elles ne valent rien tout comme le fils de chienne qui s’en servait. » Ajouta son compère en ajoutant des coups de pieds dans les cotes.
Pietro ne comprenait pas ce qu’il se passait. Il fallait dire pour ça défense qu’il avait encore l’esprit brumeux et du sang dans les poumons.
Mais son instinct de Sartosien repris le dessus, il savait dans son fort intérieur qu’on l’avait insulté, lui son ile et sa mère ! Qui était une sainte ! Il ne pouvait rester la à regarder, quand il y avait une mère insultée à Sartosa, il y avait sanction ! Tout son être lui criait : Vendetta !!!
Dietrich était roulé en boule, il avait l’habitude des corrections. Mais la il sentait ses lèvres éclatées. Ses côtes fêlées. Ses os fracturés. Bref cette fois c’était la bonne, il allait y passer.
Sa vie défila devant ses yeux. Il se souvint étant tout petit la dureté de la rue. Les dieux lui avaient un talent, celui de connaitre les forces de son adversaire. Cela lui avait bien servi, il avait pu comprendre que, dans la vie, peu de gens était moins fort que lui. Il avait donc tenté de survivre dans ce monde ou les gros poissons mangeaient les petits. Et il était petit tout petit.
Maintenant tout ça s’était sans importance, il allait mourir… Si seulement le gros crétins qui était apparu voulait bien arrêter de gueuler il pourrait sombrer dans l’inconscience.
-« Qui c’est que tu viens de traiter de fils de chienne ? Espèce de résidu de fosse d’aisance de bordel vérolé !!! »
-« L’ile de Sartosa est cent fois plus belle que votre empire pourris avec vos bateau de nabots qui ne peuvent même pas sortir des fleuves. »
-« T’es qui toi ? T’as des envies de suicides ? »
-« Ecoute gamin on se fout de qui tu es mais tu as une trop grande gueule. Et on va arranger ça ! » Les deux brutes commencèrent à sortir leur armes.
-« Ouais c’est ça venez je vous attends. » Pietro sortit gros-tom son fléau d’armes. Il pulvérisa quelques pavés en heurtant le sol.
Quand soudain une ombre vint d’en haut et s’écrasant à quelque mètres de Pietro. Le silence se fit dans la petite arrière cour. Les brutes et Pietro attendant de voir ce qui allait sortir du tas d’immondice dans lequel la silhouette avait chutée.
Une tête rousse se releva elle dégoulinait de pelure de fruit et de poisson pourri. Lorsqu’elle vit Pietro elle ne put s’empêcher de lâcher un faible :
-« Tu rigole t’es mort… »
-« Ma je suis trop gentilhomme pour ça… » Pietro tint trois secondes avant de commencer à pouffer de manière étouffée puis à gorge déployée. « Quand je vais…Mpfff Raconter ça maitre Traxx ! Ahaha ! Il sentira bien que tu n’as pas ce qui faut pour être disciple numéro uno ! « Il sentira » cappicce ?»
-« C’est bon gamin tu as finis ? On s’occupe de toi… Puis après de ta copine. » Lâcha une des brutes qui selon Pietro s’était multiplié par quatre. Comme son pote d’ailleurs. Ils étaient maintenant une dizaine.
-« Je crois pas non. » Fit Pietro qui avait regagné tout son sérieux. Il commença à faire tourner gros-tom qui hurla en prenant de la vitesse. Il avait récemment appris à manier le fléau et voulais éprouver son talent.
Il se maintint facilement les crapules à distance en faisant tournoyer son engin.
-« Ma on fait moins les malins quand on s’en prend à quelqu’un de sa taille et qui est armé ! »
Bon maintenant il faut que je trouve un moyen d’attaquer. Il prit pour cible une des crapules et envoya son fléau à l’assaut.
-« Pas comme cela imbécile ! Tu va te faire emporter par mon élan ! » Entendit il dire.
-« Heinnnnnn…. !? » Répondit Pietro qui était effectivement emporté par l’élan du fléau, qui s’écrasa tout de même sur la tête d’un des malandrins.
-« Gros-tom c’est toi qui parle ? » Demanda Pietro une fois rétabli.
-« Je crois qu’il a pris trop de coup sur la tête l’insulaire ! Voila qu’il parle tout seul !» S’exclama l’une des crapules.
-« Alléluia il a compris. Par contre je m’appel Drekflegel, tâche de rentrer ça dans ton cerveau exigu ! Tsss ! Je n’y crois pas qu’une arme aussi noble que moi soit maniée par un bouseux de ton espèce… »
-« Une arme noble ? T’es une foutue chaine avec une boule de fer au bout ! » S’insurgea Pietro.
-« Oui mais j’ai des pointes ! Baisse toi et lève le bras !» Répondit Drekflegel.
Le combat se passait plutôt bien Pietro avec son fléau hurlant avait mis à terre trois opposant et s’apprêtait à achever un quatrième armé d’une pique.
-« Et ye porte l’estocade ! » Lança Pietro en assenant un puissant coup du fléau.
-« Non pas comme ça imbécile tu va te… Oh et puis shize il ne m’écoute même pas ! » Drekflegel s’enroula autour de la pique du brigand mais Pietro avait été trop prés de son adversaire de fait le mouvement de balancier ramené le fléau sur son porteur.
-« Oh non… Pas deux fois dans la même journée… » Fut la réaction de Pietro avant d’être mis à terre par sa propre arme. « Traitre ! » souffla Pietro en tombant.
-« Amateur ! » Répondit Drekflegel.
-« Alors petit ? Qu’est ce que tu disais déjà ? Résidu de fosse de quoi ? »
-« Va te faire foutre ! » Lâcha Pietro agonisant.
-« Je crois qu’on va arrêter la les gentillesses et passer direct au moment ou je te tu. » Répondit la racaille.
-« Hé Krup regarde ce que je ramène ! Un truc à revendre au marché des esclaves ! » Lança une voix venant de l’entrée de la cours.
-« Sacré morceau ! C’est quoi s’te bête ? » Répondit le dénommé Krup.
-« Je ne sais pas on dirait une sorte de croisement entre un lézard et un poulet géa… » Répondit Hans.
-« Oh maitre Traxx… Content de vous voir.» murmura Pietro.
-« T’as dit quoi machin ? » Lança Krup peu content de voir Pietro encore conscient.
-« Lui avoir dit : Etre heure de régler des comptes. » Répondit Traxx en tenant Fritz et Hanz, rendu inconscient par le choc violent de leur crâne l’un contre l’autre.
-« Pitié… ? » Furent les derniers mots que prononça le dénommé Krupp. On ne retrouva jamais les cadavres…
Traxx était assis à coté du feu, avec lui se tenait trois jeunes gens, portant divers bandages et attèles. Après son coup d’éclat, Traxx avait quitté la ville en prenant les trois adolescents sous le bras.
-« J’ai l’impression qu’un régiment de chevalier m’as piétiné… » Se plaignit Pietro.
-« Ne parle pas si fort j’ai mal à la tête ! » Répondit Brunehilde.
-« héhé…ouch… J’ai trop mal aux cotes pour rire… Par contre y’as pas comme une odeur de poisson pourri ? » Ricana Pietro.
-« Moi au moins je ne me suis pas pris ma propre arme dans les côtes. »
-« Tu as raison… C’est tellement plus glorieux de tomber d’un toit ! »
S’en suivi un bref échange de coup, qui s’acheva par des gémissements de douleur des deux cotés.
-« C’était le pire recrutement que j’ai jamais vu ! » dit Brunhilde en se tenant la tête.
-« Amen ma sœur ! » Répondit Pietro en se massant les côtes.
-« Mais vous êtes qui bordel ?! » Lança Dietrich. « Vous tombez de plusieurs étages, vous vous faites massacrer par des truands et ça vous amuse ! Vous êtes des malades !»
-« Nous être les disciples de Myrmidia ! » Répondit Traxx « Et toi jeune Dietrich être disciple numéro un ! »
-« Quoi ?! » Lança Pietro. « Mais c’est une lavette qui ne fait que prendre des coups ! »
-« Héhé qui c’est qui se retrouve disciple numéro trois ? Tres tres tres ! » Brunehilde avait retrouvé sa bonne humeur.
-« Brune toi devenir aussi disciple numéro trois, performance pas terrible avoir été faite. » Ajouta Traxx.
-« Maitre Traxx ?! Vous ne pouvez pas me mettre avec le nul ! Je vaux cent fois mieux que lui. » S’insurgea la guerrière rousse.
-« Hey ! Qui c’est que tu traite de nul ! S’en est trop ! Vendetta !!! » Et Pietro se jeta sur Brunehilde et ils allèrent rouler par terre dans la poussière.
-« Il ne faudrait pas les arrêter ? » Demanda Dietrich.
-« Non eux pas se faire mal, et s’arrêter… Eventuellement… » Répondit laconiquement Traxx.
-« Ou est ce qu’on va aller, on doit être recherchés dans tout le Reikland. » Se lamenta le jeune Reiklander.
-« Nous aller chercher prochain disciple…Nous allez en Bretonnie ! » Répondit Traxx en regardant le lointain.
- « Moi je te dit que ton plan ne plait pas ! Personne ne va croire que l’on a réussi à dompter Maitre Traxx. » Chuchota Brunehilde discrètement.
- « Mais je t’assure c’est pour plus de discrétion, la dernière fois qu’on est rentré dans une si grande ville. On a été obligé de partir en vitesse et en évitant les fruits pourris ! »
- « Et en quoi ça change de d’habitude ? De ce que j’en ai vu ça passe toujours comme ça ! »
- « Non pas toujours… Il y a eu cette fois ou on a été accueillis avec des danseuses et de la bière. »
- « Non et vous aviez fais quoi pour mériter ça ? »
- « Ben rien c’est ça qui m’à mis la puce à l’oreille… »
- « Hmrpf ! » Fit Traxx en se raclant la gorge. Un passant surpris accéléra le pas.
- « Je veux dire ce qui Nous as mis la puce à l’oreille. »
- « Rgggrrr ! » Fit Traxx en se raclant la gorge plus profondément.
- « Comme je disais ce qui à mis la puce à l’oreille de Maitre Traxx. »
- « Oui il me semblait aussi que c’était pas crédible. »
- « Quoi tu pense que les femmes ne peuvent pas être attirée par ce superbe spécimen de Sartosien mâle. » Répondit-il en se tournant vers et en lui laissant contempler son corps athlétique.
- « Non ce qui me choquait c’est que tu ait vu au-delà du bout de ton nez. » Répondit-elle avec un sourire narquois et sans un regard. Traxx arborait lui aussi un grand rictus qui pour ceux qui le connaissait équivalait à un sourire à pleine dent.
- « Ahaha… mort de rire, mais je n’ai pas de leçon à recevoir d’une paysanne qui n’est jamais sortie de son village paumé. »
- « Dit le gosse des rues qui ne sait pas lire. »
Pietro coupa court à la discussion en donnant un grand coup sur la chaine.
- « Allez le lézard, avance plus vite ! » Lança-t-il avec une voix forte.
Puis ajouta plus bas.
- « Pardon Maitre… C’est pour faire plus vrai…Vous comprenez quoi…La discrétion… Tout ça… »
En réponse Traxx fronça les sourcils.
¤
- « Alors on cherche un gars si j’ai bien compris ? »
Traxx renifla son assentiment. Sans s’en donner l’air il gardait ses sens en alerte, profitant de sa grande taille pour dominer son sujet.
- « T’as vraiment la mémoire d’un poisson, ma parole. En même temps sa se raccorde avec ton origine. »
- « Hey ! Est-ce que moi je fais référence à ton enfance de paysanne les pieds dans le fumier à garder les cochons ? »
- « Sans arrêt ! » S’exclama Brunehilde. Elle fut appuyée par un hochement de tête du Saurus.
- « Alors voila c’est ça on taquine gentiment et tout de suite les insultes pleuvent ! Bravo l’empire, bravo ! A Sartosa ça ne se serait pas passé comme ça ! »
- « A Sartosa tu serais mort de faim ! Et tait-toi tu va nous attirer des problèmes ! » Répondit Brunehilde en baissant d’un ton.
Pietro remarqua en effet que les passants lui lançaient des regards courroucés. Il nota mentalement de jurer en Sartosien pour plus de sureté. Il nota aussi de ne plus débattre avec Brunehilde à moins d’avoir des arguments bétons. Il ne pouvait pas recourir à la force pour renforcer son point de vue elle était forte comme trois taureau. Il l’avait appris à la dur, une nuit qu’il avait essayé de voir si il y avait moyen de se rapprocher. Cela lui avait couté un vol-plané sur une dizaine de mètre. Il avait mis une semaine à s’en remettre.
Pietro fut alors tiré de ses rêveries par une bousculade. Il venait de rentrer dans un spécimen typique de Reiklander. Pas bien grand et tout fin, il n’avait rien d’impressionnant, seul ses cheveux blancs neiges lui donnait une particularité.
- « Hey toi ! Fais attention ou tu marche par les dieux ! » S’écria Pietro.
- « Toutes mes excuses mon seigneur ! J’aurais du regarder ou j’allais ! » Assura l’impudent.
- « Tu ferais bien de faire attention à l’avenir ! Le seigneur Pietro pourrait ne pas être aussi conciliant à l’avenir ! » Claironna le jeune sartosien. « Pietro c’est moi au passage. »
- « Seigneur Pietro… Vous parlez dans le vide… Il est partit depuis « avenir ». »
- « Il a eu peur c’est tout compréhensible ! » Ajouta vivement Pietro.
- « Je pense que ça a plutôt à voir avec le fait qu’ayant subtilisé ta bourse il n’avait plus rien à faire ici… Sinon comme ça tu as grandi dans la rue ? » Commenta narquoisement Brunehilde en faisant mine d’inspecter ses ongles.
- « Brune… Toi parler dans le vide…Lui partit depuis « Bourse ». »
- « Restez la maitre Traxx ! Je vais le chercher. »
- « Attends Brune !» L’interpella Traxx.
Mais la jeune guerrière était déjà loin. Il n’avait pas pu lui dire que l’homme qu’il cherchait avait les cheveux blancs. Il resta quelques instants la chaine qui le retenait au cou dans la main. Et observa d’un air contrit les badauds qui commençaient à s’éloigner très vite. Il émit un long soupir de Saurus et se plaça dans un coin sombre pour ne pas attirer l’attention. Avec autant de réussite qu’un elfe saoul dans un banquet nain.
¤
Pietro courrait à s’arracher les poumons, il ne comprenait pas comment un gringalet comme ce Reiklander aux cheveux blancs pouvait maintenir la distance. Il réalisa que « cheveux blancs » connaissait la ville bien mieux que lui, Pietro se retrouvait parfois bloqué par un charriot ou se trompait de ruelle et voyait le malandrin qui s’était caché repartir derrière lui. Ce qu’il n’avait pas en connaissance du terrain, il le compensait en endurance. Sa cible montrait des signes d’épuisements, lui n’avait pas versé une goutte de sueur. Ce qui ne lui servit pas beaucoup quand « cheveux blancs » tira une corde devant lui. Cela déclencha une avalanche de tonneau qui se déversa face lui. Il enjamba d’un saut puissant quelques tonneaux.
- « Il en faudra plus pour abattre maestro Pietro ! » S’exclama-t-il avec force en releva la tête.
Il réalisa alors que comme pour répondre à son imprécation, une poutre descendait le long de la rue par un mouvement de balancier, il eut alors cette fameuse phrase :
-« Et mierda… » Furent ses derniers mots avant que la poutre ne le frappe à la poitrine et l’envoie voler sur plusieurs mètres à travers la ruelle. Les doux bras de l’inconscience l’enlacèrent.
¤
Brunehilde essayait de se maintenir à niveau, mais ce grand dadais de Pietro ne se fatiguait jamais et pouvais courir pendant plusieurs heures et ça tout les jours.
Elle ne pouvait pas lutter contre un tel monstre… Elle s’arrêta et leva la tête vers les toits d’immeubles. Il lui fallait aborder le problème sous un autre angle. Elle nota rapidement un chemin qui en trois sauts l’amènerai sur les toits.
Brunehilde pris son élan et en trois bonds de trois quatre mètre chacun elle fut sur les toits. Elle chercha alors le jeune homme aux cheveux blancs, elle l’eu en vue juste à temps pour assister à la rencontre de Pietro avec une poutre de trois mètres de large.
-« Quel amateur… » Dit elle en souriant.
Elle s’élança ensuite de toit en toit pour ne pas perdre le jeune reiklander. Elle ne pouvait qu’imaginer la tête de Pietro lorsqu’elle lui rendrait sa bourse. En y pensant elle gloussa. Elle suivit « cheveux blancs » en sautant de toit en toit. Aucun humain normal n’aurait pu accomplir la distance séparant les toitures, mais les bonds prodigieux de Brunhilde, tout en puissance, lui permettaient ce qui était impensable au commun des mortels.
Elle s’arrêta lorsque le jeune homme semblait en rencontrer deux autres qui avaient des mines patibulaires. Brune ne pouvais qu’observer, elle se trouvait trop haut pour entendre ce qu’il se disait, même en se penchant le plus possible comme elle faisait. Elle vit alors le jeune Reiklander s’incliner servilement devant les deux autres, il leur tendait ce qui semblait être la bourse de Pietro. Les deux crapules s’énervèrent et frappèrent le jeune homme copieusement. D’un mouvement réflexe Brunehilde ne put s’empêcher de serrer les poings, il fallait qu’elle intervienne ou le petit n’allait pas y survivre.
Elle se releva promptement pour se préparer à charger de manière plongeante les malandrins. Elle ne sentit les tuiles du toit se défausser que trop tard alors qu’elle était déjà dans le vide… Elle entendait déjà le rire de Pietro résonner dans ses oreilles. Elle serra les dents et se prépara à l’impact.
¤
- « Je te dis qu’il est apprivoisé regarde. »
Tout en parlant l’homme agitait sa main devant Traxx, qui essayait de ne pas attirer l’attention. Peut être que s’il ne bougeait pas ils allaient se lasser et partir. Il ne fallait surtout pas attirer l’attention.
-« J’suis pas trop sur Hans… t’as vu les engins de morts qu’il a dans la mâchoire ? »
-« Justement Fritz, on le vendra d’autant plus cher au marché. »
-« Mais si il vaut autant d’argent pourquoi est ce qu’on la abandonné ? »
-« C’est un de nos p’tit gars qui a fait son compte à la bourse d’un des dresseurs et ces deux nigauds l’ont poursuivi en abandonnant leur animal. »
L’unique sourcil écailleux de Traxx se releva d’intérêt.
-« En parlant de ça c’est quoi comme race à ton avis ? »
-« Je ne sais pas on dirait un croisement entre un gros poulet et un lézard. Mais avis qu’il est pas bien malin, je lis la stupidité dans son regard.»
-« Et c’est quoi c’est marque qu’il a sur le corps ? »
-« Rien de bien sorcier, c’est les marques des différents propriétaires. Bon allez on l’embarque ! Si on ne le vend pas en tant qu’animal de bas on pourra toujours le vendre à la livre à un boucher. »
-« Ouais tu as raison ! »
Hans et Fritz partirent alors dans un rire joyeux après tout ils avaient gagné leur journée avec leur prise singulière. Ils commencèrent à cheminer en tirant Traxx par sa chaine.
Comme il était dans leurs dos ils ne pouvaient pas voir les nuages de colère s’amonceler sur le visage de maitre Traxx. Ses muscles s’échauffaient lentement en roulant sous sa peau écailleuse.
¤
Pietro se releva complètement groggy. Il n’avait pas dit son dernier mot. Il avança au hasard dans les rues. Et su que Myrmidia lui souriait lorsqu’il entendit les éclats de voix. Il s’avança en direction du bruit. L’homme qui lui avait volé sa bourse était aux prises avec deux autres crapules.
-« C’est tout ce que tu nous rapporte Dietrich ! »
-« Je suis désolé mais c’est tout ce qu’il avait sur lui ! »
-« Tu parle tu n’as prit la bonne bourse j’en suis sur ! Espèce de bon à rien ! »
-« Non arrêtez j’ai fait comme vous aviez dit ! »
-« Il n’y as qu’un clochard loqueteux pour avoir une bourse aussi minable ! En plus d’une monnaie qu’on ne connait même pas. » Il continuait à le frapper de toute ses force, « Cheveux Blancs » était recroquevillé par terre.
-« Qui mettrais une ile pourrie sur ses pièces, je suis sur qu’elles ne valent rien tout comme le fils de chienne qui s’en servait. » Ajouta son compère en ajoutant des coups de pieds dans les cotes.
Pietro ne comprenait pas ce qu’il se passait. Il fallait dire pour ça défense qu’il avait encore l’esprit brumeux et du sang dans les poumons.
Mais son instinct de Sartosien repris le dessus, il savait dans son fort intérieur qu’on l’avait insulté, lui son ile et sa mère ! Qui était une sainte ! Il ne pouvait rester la à regarder, quand il y avait une mère insultée à Sartosa, il y avait sanction ! Tout son être lui criait : Vendetta !!!
¤
Dietrich était roulé en boule, il avait l’habitude des corrections. Mais la il sentait ses lèvres éclatées. Ses côtes fêlées. Ses os fracturés. Bref cette fois c’était la bonne, il allait y passer.
Sa vie défila devant ses yeux. Il se souvint étant tout petit la dureté de la rue. Les dieux lui avaient un talent, celui de connaitre les forces de son adversaire. Cela lui avait bien servi, il avait pu comprendre que, dans la vie, peu de gens était moins fort que lui. Il avait donc tenté de survivre dans ce monde ou les gros poissons mangeaient les petits. Et il était petit tout petit.
Maintenant tout ça s’était sans importance, il allait mourir… Si seulement le gros crétins qui était apparu voulait bien arrêter de gueuler il pourrait sombrer dans l’inconscience.
¤
-« Qui c’est que tu viens de traiter de fils de chienne ? Espèce de résidu de fosse d’aisance de bordel vérolé !!! »
-« L’ile de Sartosa est cent fois plus belle que votre empire pourris avec vos bateau de nabots qui ne peuvent même pas sortir des fleuves. »
-« T’es qui toi ? T’as des envies de suicides ? »
-« Ecoute gamin on se fout de qui tu es mais tu as une trop grande gueule. Et on va arranger ça ! » Les deux brutes commencèrent à sortir leur armes.
-« Ouais c’est ça venez je vous attends. » Pietro sortit gros-tom son fléau d’armes. Il pulvérisa quelques pavés en heurtant le sol.
Quand soudain une ombre vint d’en haut et s’écrasant à quelque mètres de Pietro. Le silence se fit dans la petite arrière cour. Les brutes et Pietro attendant de voir ce qui allait sortir du tas d’immondice dans lequel la silhouette avait chutée.
Une tête rousse se releva elle dégoulinait de pelure de fruit et de poisson pourri. Lorsqu’elle vit Pietro elle ne put s’empêcher de lâcher un faible :
-« Tu rigole t’es mort… »
-« Ma je suis trop gentilhomme pour ça… » Pietro tint trois secondes avant de commencer à pouffer de manière étouffée puis à gorge déployée. « Quand je vais…Mpfff Raconter ça maitre Traxx ! Ahaha ! Il sentira bien que tu n’as pas ce qui faut pour être disciple numéro uno ! « Il sentira » cappicce ?»
-« C’est bon gamin tu as finis ? On s’occupe de toi… Puis après de ta copine. » Lâcha une des brutes qui selon Pietro s’était multiplié par quatre. Comme son pote d’ailleurs. Ils étaient maintenant une dizaine.
-« Je crois pas non. » Fit Pietro qui avait regagné tout son sérieux. Il commença à faire tourner gros-tom qui hurla en prenant de la vitesse. Il avait récemment appris à manier le fléau et voulais éprouver son talent.
Il se maintint facilement les crapules à distance en faisant tournoyer son engin.
-« Ma on fait moins les malins quand on s’en prend à quelqu’un de sa taille et qui est armé ! »
Bon maintenant il faut que je trouve un moyen d’attaquer. Il prit pour cible une des crapules et envoya son fléau à l’assaut.
-« Pas comme cela imbécile ! Tu va te faire emporter par mon élan ! » Entendit il dire.
-« Heinnnnnn…. !? » Répondit Pietro qui était effectivement emporté par l’élan du fléau, qui s’écrasa tout de même sur la tête d’un des malandrins.
-« Gros-tom c’est toi qui parle ? » Demanda Pietro une fois rétabli.
-« Je crois qu’il a pris trop de coup sur la tête l’insulaire ! Voila qu’il parle tout seul !» S’exclama l’une des crapules.
-« Alléluia il a compris. Par contre je m’appel Drekflegel, tâche de rentrer ça dans ton cerveau exigu ! Tsss ! Je n’y crois pas qu’une arme aussi noble que moi soit maniée par un bouseux de ton espèce… »
-« Une arme noble ? T’es une foutue chaine avec une boule de fer au bout ! » S’insurgea Pietro.
-« Oui mais j’ai des pointes ! Baisse toi et lève le bras !» Répondit Drekflegel.
Le combat se passait plutôt bien Pietro avec son fléau hurlant avait mis à terre trois opposant et s’apprêtait à achever un quatrième armé d’une pique.
-« Et ye porte l’estocade ! » Lança Pietro en assenant un puissant coup du fléau.
-« Non pas comme ça imbécile tu va te… Oh et puis shize il ne m’écoute même pas ! » Drekflegel s’enroula autour de la pique du brigand mais Pietro avait été trop prés de son adversaire de fait le mouvement de balancier ramené le fléau sur son porteur.
-« Oh non… Pas deux fois dans la même journée… » Fut la réaction de Pietro avant d’être mis à terre par sa propre arme. « Traitre ! » souffla Pietro en tombant.
-« Amateur ! » Répondit Drekflegel.
-« Alors petit ? Qu’est ce que tu disais déjà ? Résidu de fosse de quoi ? »
-« Va te faire foutre ! » Lâcha Pietro agonisant.
-« Je crois qu’on va arrêter la les gentillesses et passer direct au moment ou je te tu. » Répondit la racaille.
-« Hé Krup regarde ce que je ramène ! Un truc à revendre au marché des esclaves ! » Lança une voix venant de l’entrée de la cours.
-« Sacré morceau ! C’est quoi s’te bête ? » Répondit le dénommé Krup.
-« Je ne sais pas on dirait une sorte de croisement entre un lézard et un poulet géa… » Répondit Hans.
-« Oh maitre Traxx… Content de vous voir.» murmura Pietro.
-« T’as dit quoi machin ? » Lança Krup peu content de voir Pietro encore conscient.
-« Lui avoir dit : Etre heure de régler des comptes. » Répondit Traxx en tenant Fritz et Hanz, rendu inconscient par le choc violent de leur crâne l’un contre l’autre.
-« Pitié… ? » Furent les derniers mots que prononça le dénommé Krupp. On ne retrouva jamais les cadavres…
¤
Traxx était assis à coté du feu, avec lui se tenait trois jeunes gens, portant divers bandages et attèles. Après son coup d’éclat, Traxx avait quitté la ville en prenant les trois adolescents sous le bras.
-« J’ai l’impression qu’un régiment de chevalier m’as piétiné… » Se plaignit Pietro.
-« Ne parle pas si fort j’ai mal à la tête ! » Répondit Brunehilde.
-« héhé…ouch… J’ai trop mal aux cotes pour rire… Par contre y’as pas comme une odeur de poisson pourri ? » Ricana Pietro.
-« Moi au moins je ne me suis pas pris ma propre arme dans les côtes. »
-« Tu as raison… C’est tellement plus glorieux de tomber d’un toit ! »
S’en suivi un bref échange de coup, qui s’acheva par des gémissements de douleur des deux cotés.
-« C’était le pire recrutement que j’ai jamais vu ! » dit Brunhilde en se tenant la tête.
-« Amen ma sœur ! » Répondit Pietro en se massant les côtes.
-« Mais vous êtes qui bordel ?! » Lança Dietrich. « Vous tombez de plusieurs étages, vous vous faites massacrer par des truands et ça vous amuse ! Vous êtes des malades !»
-« Nous être les disciples de Myrmidia ! » Répondit Traxx « Et toi jeune Dietrich être disciple numéro un ! »
-« Quoi ?! » Lança Pietro. « Mais c’est une lavette qui ne fait que prendre des coups ! »
-« Héhé qui c’est qui se retrouve disciple numéro trois ? Tres tres tres ! » Brunehilde avait retrouvé sa bonne humeur.
-« Brune toi devenir aussi disciple numéro trois, performance pas terrible avoir été faite. » Ajouta Traxx.
-« Maitre Traxx ?! Vous ne pouvez pas me mettre avec le nul ! Je vaux cent fois mieux que lui. » S’insurgea la guerrière rousse.
-« Hey ! Qui c’est que tu traite de nul ! S’en est trop ! Vendetta !!! » Et Pietro se jeta sur Brunehilde et ils allèrent rouler par terre dans la poussière.
-« Il ne faudrait pas les arrêter ? » Demanda Dietrich.
-« Non eux pas se faire mal, et s’arrêter… Eventuellement… » Répondit laconiquement Traxx.
-« Ou est ce qu’on va aller, on doit être recherchés dans tout le Reikland. » Se lamenta le jeune Reiklander.
-« Nous aller chercher prochain disciple…Nous allez en Bretonnie ! » Répondit Traxx en regardant le lointain.
G0lem- Comte/Comtesse
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Date d'inscription : 03/03/2008
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