Shiba Ishinta - passé et présent... et avenir ?
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Shiba Ishinta - passé et présent... et avenir ?
Une journée pluvieuse, deux personnes devant un palais, l'une est manifestement sur le départ. Un au revoir ? Non, plutôt un adieu. Le jeune homme à l'entrée semble en proie à des émotions mitigées. Il ne sait pas encore se maitriser dans toutes les situations, mais il est encore jeune. Son gemppuku a eu lieu il n'y a pas si longtemps que ça.
Le jeune Ishinta repense à tous ce qui le lie à Rokugakujin, son... "père". Il repense à tous ce qu'il lui doit, à la chance de l'avoir "rencontré". Le vieil homme en train de partir a l'air serein, lui. Du moins en apparence. Il jette un regard affectueux à Ishinta, mais déjà ce regard semble chercher quelque chose d'autres. Ishinta est devenu adulte, il a donc racheté sa faute.
La silhouette du vieil homme se met en marche. Ishinta ne distingue très vite plus qu'une vague silhouette se dissipant derrière le rideau de pluie. Son père est partie suivre l'illumination, ce qui signifie qu'ils ne se verront plus.
Ishinta-kun !
Le murmure exaspéré de Kuemon-sama fit l'effet d'un douche froide à Ishinta. Le jeune homme, d'une maigreur ascetique, manifestement habitué à une vie de privation et d'exercice, se réprimanda intérieurement. Il venait d'être pris en flagrant délit de rêverie.
Il était venu dans cette ville pour voir sa... "mère", pour lui poser une question particulière. Celle ci avait été chagrinée qu'Ishinta ait éprouvé le besoin de la lui poser, mais c'était ainsi. Ishinta se sentait plus serein maintenant que les choses étaient clarifiée. Et puis, tout ceci lui avait permis de faire la connaissance de Kuemon-sama, qui lui avait fait l'honneur de le prendre comme Yuriki. Certes, cette position était très bonne, mais Kuemon-sama semblait en savoir un peu trop sur lui, et ceci tracassait Ishinta, qui se disait que même si il l'avait voulu, il n'aurait pas pu refuser l'offre. Mais peut être qu'il réfléchissait trop.
Ils étaient actuellement en train de parler avec les dirigeants de la ville qui venait de subir un assaut. Ishinta n'avait vu que peu d'intérêt pour lui et avait sombré peu à peu dans une mini torpeur. Il se força à s'intéresser de nouveau à la conversation, mais maintenant qu'il en avait raté une grande partie, c'était d'autant plus dur. Il fit l'effort de ne pas regarder à droite et à gauche pour tuer son ennui. De toutes façons, il savait déjà qui était dans les environs. Ses camarades Yuriki, en l'occurence.
Il pouvait sentir l'aura glaciale de Byakuya-san à ses côtés. S'il ne l'avait pas cottoyer dans de tels circonstances, Ishinta n'était pas sur qu'il se serait bien entendu avec lui. L'homme ne trahissait rien, ne montrait rien. Parler avec lui, c'était comme parler à son reflet dans un miroir. Et encore, le reflet aurait des chances de montrer plus d'émotions. Cependant, il savait combattre, et même très bien, et ceci avait grandement aidé Ishinta à se faire une opinion favorable. C'était étrange, d'ailleurs. Il ne le connaissait pourtant pas plus, mais le fait d'avoir combattu à ses côtés avait, pour sa part, rompu cette espèce de distance qu'il y avait. Mais il faudrait encore longtemps avant d'en savoir plus.
Et puis bien sur, les autres devaient être présent également. Sakuto-san, cet autre membre de la grue. Camarade de Byakuya et pourtant, deux personnes ne pourraient être plus différentes l'une de l'autre. Là où Byakuya-san n'était que froideur, Sakuto-san était au contraire un peu trop extraverti, allant jusqu'à s'attirer des problèmes. Ishinta se remémora la scène du tournoi où, malgré l'émoi général, avait frappé son maître par surprise. Peu d'acte aussi méprisable ont dut être commis dans l'enceinte d'une ville de l'empire, mais pourtant, à la stupéfaction d'Ishinta, Sakuto-san avait échappé au Seppuku. Ishinta ne savait trop que penser de cet homme. Il vivait dans un mode de vie tellement étrangé à celui d'Ishinta que ce dernier ne pouvait s'empêcher d'éprouver un léger malaise dès qu'il s'adressait à lui.
Et puis, Shizuka-san et Yuki-san. Les deux scorpionne. Ishinta leur avait assez peu parlé, mais il éprouvait de la sympathie pour les deux samouraï. Particulièrement pour Shizuka-san qui avait passé toutes son enfance dans cette ville en tant qu'otage. Ishinta n'avait que peu apprécié le récit, même s'il ne l'avait pas montré. Il trouvait scandaleux qu'une famille offre ainsi son enfant en otage à un clan adverse. Mais surtout, il trouvait intolérable que cette famille finisse par attaquer la ville dans laquelle leurs fille se trouvait en otage, ne lui laissant ainsi que peu de chance de survie. Cette histoire faisait remonter quelques souvenirs douloureux à Ishinta. Famille, survie... La bonne fortune avait fait en sorte que Shizuka-san y échappe, et Ishinta en était heureux, principalement parce qu'il ne savait pas comment il aurait réagi à ce moment là. Quand à Yuki-san, Ishinta n'avait pas essayé d'en savoir trop sur elle. Elle faisait parti du clan du scorpion, mais sa maitrise de l'équitation ne laissait aucun doute sur les relations qu'elle pourrait avoir avec le clan de la Licorne. Peut être faudrait il un jour qu'il essaye d'en savoir plus à ce propos. Et puis, de toutes façons, Yuki-san était manifestement Yuriki de Kuemon-sama depuis un certains temps. Peut être était ce un bon moyen de savoir ce qu'il en était, et peut être savoir ce que l'avenir lui réservait en tant que Yuriki de Kuemon-sama.
Le jeune Ishinta repense à tous ce qui le lie à Rokugakujin, son... "père". Il repense à tous ce qu'il lui doit, à la chance de l'avoir "rencontré". Le vieil homme en train de partir a l'air serein, lui. Du moins en apparence. Il jette un regard affectueux à Ishinta, mais déjà ce regard semble chercher quelque chose d'autres. Ishinta est devenu adulte, il a donc racheté sa faute.
La silhouette du vieil homme se met en marche. Ishinta ne distingue très vite plus qu'une vague silhouette se dissipant derrière le rideau de pluie. Son père est partie suivre l'illumination, ce qui signifie qu'ils ne se verront plus.
Ishinta-kun !
Le murmure exaspéré de Kuemon-sama fit l'effet d'un douche froide à Ishinta. Le jeune homme, d'une maigreur ascetique, manifestement habitué à une vie de privation et d'exercice, se réprimanda intérieurement. Il venait d'être pris en flagrant délit de rêverie.
Il était venu dans cette ville pour voir sa... "mère", pour lui poser une question particulière. Celle ci avait été chagrinée qu'Ishinta ait éprouvé le besoin de la lui poser, mais c'était ainsi. Ishinta se sentait plus serein maintenant que les choses étaient clarifiée. Et puis, tout ceci lui avait permis de faire la connaissance de Kuemon-sama, qui lui avait fait l'honneur de le prendre comme Yuriki. Certes, cette position était très bonne, mais Kuemon-sama semblait en savoir un peu trop sur lui, et ceci tracassait Ishinta, qui se disait que même si il l'avait voulu, il n'aurait pas pu refuser l'offre. Mais peut être qu'il réfléchissait trop.
Ils étaient actuellement en train de parler avec les dirigeants de la ville qui venait de subir un assaut. Ishinta n'avait vu que peu d'intérêt pour lui et avait sombré peu à peu dans une mini torpeur. Il se força à s'intéresser de nouveau à la conversation, mais maintenant qu'il en avait raté une grande partie, c'était d'autant plus dur. Il fit l'effort de ne pas regarder à droite et à gauche pour tuer son ennui. De toutes façons, il savait déjà qui était dans les environs. Ses camarades Yuriki, en l'occurence.
Il pouvait sentir l'aura glaciale de Byakuya-san à ses côtés. S'il ne l'avait pas cottoyer dans de tels circonstances, Ishinta n'était pas sur qu'il se serait bien entendu avec lui. L'homme ne trahissait rien, ne montrait rien. Parler avec lui, c'était comme parler à son reflet dans un miroir. Et encore, le reflet aurait des chances de montrer plus d'émotions. Cependant, il savait combattre, et même très bien, et ceci avait grandement aidé Ishinta à se faire une opinion favorable. C'était étrange, d'ailleurs. Il ne le connaissait pourtant pas plus, mais le fait d'avoir combattu à ses côtés avait, pour sa part, rompu cette espèce de distance qu'il y avait. Mais il faudrait encore longtemps avant d'en savoir plus.
Et puis bien sur, les autres devaient être présent également. Sakuto-san, cet autre membre de la grue. Camarade de Byakuya et pourtant, deux personnes ne pourraient être plus différentes l'une de l'autre. Là où Byakuya-san n'était que froideur, Sakuto-san était au contraire un peu trop extraverti, allant jusqu'à s'attirer des problèmes. Ishinta se remémora la scène du tournoi où, malgré l'émoi général, avait frappé son maître par surprise. Peu d'acte aussi méprisable ont dut être commis dans l'enceinte d'une ville de l'empire, mais pourtant, à la stupéfaction d'Ishinta, Sakuto-san avait échappé au Seppuku. Ishinta ne savait trop que penser de cet homme. Il vivait dans un mode de vie tellement étrangé à celui d'Ishinta que ce dernier ne pouvait s'empêcher d'éprouver un léger malaise dès qu'il s'adressait à lui.
Et puis, Shizuka-san et Yuki-san. Les deux scorpionne. Ishinta leur avait assez peu parlé, mais il éprouvait de la sympathie pour les deux samouraï. Particulièrement pour Shizuka-san qui avait passé toutes son enfance dans cette ville en tant qu'otage. Ishinta n'avait que peu apprécié le récit, même s'il ne l'avait pas montré. Il trouvait scandaleux qu'une famille offre ainsi son enfant en otage à un clan adverse. Mais surtout, il trouvait intolérable que cette famille finisse par attaquer la ville dans laquelle leurs fille se trouvait en otage, ne lui laissant ainsi que peu de chance de survie. Cette histoire faisait remonter quelques souvenirs douloureux à Ishinta. Famille, survie... La bonne fortune avait fait en sorte que Shizuka-san y échappe, et Ishinta en était heureux, principalement parce qu'il ne savait pas comment il aurait réagi à ce moment là. Quand à Yuki-san, Ishinta n'avait pas essayé d'en savoir trop sur elle. Elle faisait parti du clan du scorpion, mais sa maitrise de l'équitation ne laissait aucun doute sur les relations qu'elle pourrait avoir avec le clan de la Licorne. Peut être faudrait il un jour qu'il essaye d'en savoir plus à ce propos. Et puis, de toutes façons, Yuki-san était manifestement Yuriki de Kuemon-sama depuis un certains temps. Peut être était ce un bon moyen de savoir ce qu'il en était, et peut être savoir ce que l'avenir lui réservait en tant que Yuriki de Kuemon-sama.
damB- Comte/Comtesse
- Nombre de messages : 1849
Localisation : walking on the moon
Date d'inscription : 25/06/2008
Re: Shiba Ishinta - passé et présent... et avenir ?
Très joli texte !
Je me permets une remarque de pure forme. C'est "yoriki", pas yuriki.
Mais j'aime beaucoup, sinon.
Je me permets une remarque de pure forme. C'est "yoriki", pas yuriki.
Mais j'aime beaucoup, sinon.
Saber- Le concierge du forum
- Nombre de messages : 3159
Age : 43
Localisation : Grenoble
Date d'inscription : 23/06/2008
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